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Detention
Le Silent Hill des agneaux
Je ne m’énerve pas souvent. Mais quand c’est le cas, mes colères ravagent tout sur leur passage. Comme en 2010, quand Inception était sorti, et que je m’étais beaucoup énervée intérieurement devant ce qui me paraissait un échec total à figurer un semblant de monde onirique, dans sa richesse et sa variété. Des amitiés y étaient restées. Mais je ne suis pas là pour parler colère. Face à Detention, j’ai vécu l’exact inverse : une totale jubilation devant toutes les ressources mises à la disposition des cauchemars pour nous tourmenter dans tous les sens, sans relâche, et nous hanter jusque dans les plus beaux moments de nos vies.