ackboo

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Même les options du moteur graphique font dans la caricature, avec un mode daltonien qui... ne change rien du tout.
West of Loathing - Il était une fois complètement à l'ouest

Avant de lancer West of Loathing, j'ai dû avoir une discussion délicate avec ma GeForce 1080. « Dis, poupounette d'amour, est-ce que tu pourrais m'afficher... ça ? » L'air incrédule, elle a regardé les personnages 2D constitués de bâtonnets maladroits et les décors monochromes probablement dessinés avec Paint. Elle s'est penchée vers moi et m'a répondu, l'air méprisant : « Tu me dégoûtes... »

Kingdoms and Castles - Mon royaume pour la suite

Kingdoms and Castles est le succès surprise de l'été. Ce joli jeu de gestion vendu même pas 10 euros, tout mignon et tout coloré, a explosé les 100 000 ventes quelques semaines après sa sortie. Forcément, on se pose la question : est-ce vraiment mérité ?

Mute-current-application

Codewars

PC Building Simulator

Comme dans les tout premiers Total War, les soldats sont de minuscules sprites 2D. Visuellement ça passe très bien, et le jeu est impeccablement fluide.
Ultimate General : Civil War - J'aime mon boucher

Combien de morts avez-vous faits aujourd'hui ? Au mieux un, si vous êtes mauvais chirurgien ou que vous avez grillé un stop devant une maison de retraite... Moi, j'en ai fait 12 896. Et je suis assez fier, car il s'agissait d'épouvantables culs-terreux américains racistes. Non, pas des membres de l'alt-right, mais des soldats de la Confédération sudiste. C'est moins gratifiant, mais ça fait quand même plaisir.

Carrier Deck - Portnawak sur porte-avions

Plus indé tu meurs : le standing desk sur lequel est développé Gladiabots. Les moniteurs tiennent debout grâce à des blocs de Lego.
Sebastien Dubois, développeur de Gladiabots

Après être passé dans les grandes maisons françaises du jeu vidéo, Sebastien Dubois a tenté l'aventure du développement indé en solo. Son cas est typique de cette nouvelle génération de programmeurs qui ne veut plus bosser au milieu de 80 anonymes dans un open space climatisé. Depuis une chambre à coucher parisienne, il prépare donc son premier jeu, Gladiabots, un étonnant simulateur de combats entre robots dont le joueur programme lui-même l'intelligence artificielle. La version alpha, développée sous Unity pour PC et Android, a déjà été téléchargée à plus de 400 000 exemplaires. Il nous raconte son parcours, les raisons de son choix, et les angoisses d'un créateur artisanal de jeux vidéo.

Laurent Victorino : développer un jeu vidéo avec des enfants

Faire un jeu vidéo entre adultes consentants et éduqués, c'est déjà compliqué. Alors imaginez ce que ça donne lorsque vos graphistes, ingés son et game designers sont des gamins de 6-12 ans. C'est pourtant ce qu'a tenté Laurent Victorino dans le cadre des activités du Musée d'Art contemporain de Lyon. Développeur confirmé (il a notamment travaillé sur Top Spin 3 et bosse actuellement sur Nightcall chez Monkey Moon Studio) et professeur dans plusieurs écoles de jeu vidéo, il nous raconte son expérience avec ces créatures effrayantes.

Shams Jorjani, destructeur de rêve chez Paradox

Il y a dix ans, Paradox n'était connu que d'une poignée de barbus pour ses jeux de stratégie aussi moches que complexes. Aujourd'hui, cette société suédoise est devenue l'un des cinq plus gros éditeurs du monde sur PC, avec des blockbusters comme Hearts of Iron 4, Crusader Kings 2, Magicka, Stellaris, Pillars of Eternity, Tyranny et Cities Skylines. Shams Jorjani est l'un des artisans de ce succès. Cerbère impitoyable, c'est lui qui choisit, parmi les centaines de jeux que les studios indés lui présentent tous les ans, les quelques élus qui arboreront le logo Paradox.