Ils sont jeunes, beaux, excessivement riches et ils partent explorer une épave de la Seconde Guerre mondiale enfouie dans les tréfonds de l’océan Pacifique. Ce sont les cinq héros de Man of Medan, premier volet d’une anthologie d’horreur qui s’inscrit dans la lignée des nouvelles de Nathaniel Hawthorne et d’Edgar Allan Poe – et dont les aventures sont contées par le personnage du Conservateur, narrateur omniscient qui répond toujours présent pour briser le quatrième mur en commentant toutes vos mauvaises décisions.
Heureusement que tu es là, Bullet. On se sent très vite seul dans la forêt. Sans toi, je crois que je deviendrais fou. Je le suis peut-être déjà un peu, qui sait ? Mais quand je t'ai à mes côtés, j'ai l'impression que tout va bien. Depuis que je me suis mis en tête de retrouver ce gamin disparu, je sais que je ne pouvais pas rêver meilleur partenaire. On dit que les bergers allemands sont loyaux et fidèles à leur maître, et c'est vrai. Tu es toujours là quand la nuit tombe. Tu pleures quand le danger arrive, mais tu ne m'abandonnes jamais.
Depuis la bande-annonce de Watch Dogs : Legion dévoilée à l’E3, qui révélait la possibilité de recruter n’importe qui dans son équipe de hackers, je n’avais qu’une seule envie : embaucher une petite mamie, comme celle qu’on pouvait voir dans la vidéo, et en faire l’assassin le plus redoutable que ce Londres futuriste ait jamais connu.
Alors que je quitte la salle de projection de Cyberpunk, des étoiles dans les yeux et une veste promotionnelle taille S sous le bras, un trentenaire à l’air soucieux vient m’aborder. Un badge « Exposant » pendouille tristement de son cou. « Bonjour, j’aimerais vraiment avoir cette veste en M, est-ce que tu sais où je peux l’acheter ? » Lorsque je lui avoue n’en avoir aucune idée, il affiche une mine déçue. « Je ne suis pas de la presse, et ils ne veulent en donner qu'aux journalistes », déplore-t-il avant de repartir, dépité. Le même manège recommence une heure plus tard, quand je pose la fameuse veste sur un siège, le temps de tester un autre jeu. « Malheureuse ! Ne laisse pas ça traîner, tout le monde la veut », me hurle un développeur. Je serre la veste précieusement contre mon cœur battant et cours pour me rendre à mon prochain rendez-vous. Autour de moi, des voix s’élèvent – « Je te l’échange contre un rein fonctionnel ! » –, j’esquive un visiteur malingre arborant une pancarte « Une veste Cyberpunk 2077 contre mes faveurs sexuelles » et je finis par me réfugier dans les toilettes les plus proches, alors qu’une dizaine de fous furieux tambourinent à la porte. Comment en est-on arrivé là ?