Depuis qu'il laisse rentrer n'importe quelle personne capable de fournir un chèque de cent dollars et un exécutable qui ne plante pas au démarrage, Steam est devenu les écuries d'Augias du jeu vidéo. Des écuries dans lesquelles nous allons fouiller tous les quinze jours pour y chercher les pires jeux vidéo du moment. Suivez-nous et surtout n'oubliez pas votre combinaison Hazmat. On ne sait jamais.
Pénis, membre, braquemard, zizouille, phallus, queue, verge, nouille, zizi, organe, zigounette, teub, dard, chibre, engin, manche, zob, gourdin, kiki, zezette, pine, biroute... Bon, ben on dirait que je ne vais pas manquer de synonymes pour vous parler de Genital Jousting.
Dans le top 10 de mes FPS multijoueur préférés, au milieu des The Hidden et autres The Ship (j'adore les jeux commencent par « the ») se trouve le mode prop hunt de Garry's Mod. Une équipe de joueurs doit y survivre en utilisant leur capacité à prendre l'apparence de n'importe quel objet du décor, tandis qu'une autre équipe de chasseurs doit les débusquer à coups de flingues. Cris, rires et cavalcades étaient bien sûr au rendez-vous. Eh bien, Witch It nous propose aujourd'hui une variation sur le même thème.
Remettons tout d'abord les choses dans leur contexte pour les moins de vingt ans qui, après un rapide calcul, ont 97,4% de chances de s'exclamer « lol c ki Terence Bud » à la lecture du titre de cet article. Je me permets au passage de vous suggérer de vous remettre au français car, même si l'usage tend à faire la règle dans notre belle langue, on ne va quand même pas vous laisser la massacrer sans réagir.
Depuis qu'il laisse rentrer n'importe quelle personne capable de fournir un chèque de cent dollars et un exécutable qui ne plante pas au démarrage, Steam est devenu les écuries d'Augias du jeu vidéo. Des écuries dans lesquelles nous allons fouiller tous les quinze jours pour y chercher les pires jeux vidéo du moment. Suivez-nous et surtout n'oubliez pas votre combinaison Hazmat. On ne sait jamais.
J'aurai dû me douter qu'un truc n'allait pas, après avoir lu sur la page Steam de Dragon of Legends que le jeu « restera en accès anticipé jusqu'à ce qu'il soit terminé ». Et encore plus après avoir vu sur son deuxième Kickstarter – le premier ayant foiré – que les développeurs « espèrent » obtenir des aides du gouvernement canadien, pour coller une rallonge aux 13 000 euros qu'ils ont déjà reçus. Toujours est-il que j'ai sauté dans ce jeu à pieds joints, sans savoir que j'entamais une lente descente aux enfers.
Ils sont des milliards. Ils aiment vadrouiller, boulotter des trucs et on en a même entendu certains crier « Moooont' nouuus toooon cuuuul ! » en clopinant. Non, il ne s'agit pas des lecteurs de Canard PC, qui ne se comptent hélas qu'en millions, mais des zombies qui ont envahi votre monde. Et vous, vous n'allez pas les laisser faire. Du moins, vous allez essayer.
L'histoire commence de la façon la plus flamboyante qui soit. Nous sommes en 2005 lorsque Michael Weingarter, Mark Kern, William Petras et Taewon Yun décident de quitter Blizzard pour fonder Red 5 Studios avec l'ambition de créer un MMO. Le genre de nouvelle qui, à une époque où World of Warcraft faisait baver toute l'industrie, a excité leurs investisseurs au point de leur faire ignorer la réalité pendant de longues années. De très, très longues années.