Qui a peur des jeux vidéo ? demandait Serge Tisseron dans son livre sur les dangers de la dépendance vidéo-ludique. Eh bien, figurez-vous que ça n'a rien à voir avec notre article. Ami ou ennemi, le jeu vidéo peut très bien nous entraîner à mieux gérer des peurs issues de la vie réelle comme entretenir celles-ci, au risque de passer à côté de son jeu.
Le jeu vidéo n'a pas le pouvoir de changer le temps qu'il fait dehors, mais s'y plonger permet de l'oublier complètement s'il est pourri (et inversement). Cette citation de Chaipatroki, mais attribuons-la à la personne en haut de la page, résume bien l'influence croisée du jeu sur la vie.
Au risque de vous surprendre, on ne parlera pas ici du plaisir de réaliser un bon temps dans un jeu de course (quoique), mais de l'un des mécanismes inconscients qui nous poussent à continuer à jouer, et surtout du circuit cérébral sur lequel il repose : le système de récompense et de renforcement.
Il y a quelques semaines, j'apprenais dans les infos que YouTube avait supprimé des vidéos de combats de robots pour « cruauté animale ». Je me suis d'abord esclaffée rien qu'à la lecture du titre, avant de parcourir plus attentivement l'article. Et si l'algorithme qui les avait classées par erreur comme contrevenant aux règles d'utilisation, avait finalement raison ?