Depuis le début des années 1980, les disques durs dominaient le marché du stockage grand public. Mais en moins de dix ans, un concurrent a pris l'ascendant et beaucoup prédisent leur fin à courte échéance. Mais est-ce vraiment le cas ?
Dans Canard PC Hardware n°34, nous vous proposons quelques pages sur le streaming. Une des personnes interrogées, Valentin, nous avait fourni des réponses assez longues que nous avons dû raccourcir dans le magazine. Mais grâce à Internet, cette merveilleuse invention, vous pouvez obtenir l’ensemble de ses réponses.
Les risques potentiels liés à la lumière bleue font régulièrement les gros titres des journaux depuis 2010. Elle provoquerait des lésions au niveau de la rétine, accélérerait la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge), la dépression ou carrément – si l'on en croit le vendeur de lunettes spécialisées Gunnar – le cancer. Tous les scientifiques que nous avons interrogés sont formels : oui, la lumière bleue peut effectivement causer des dégâts à la rétine. Et même provoquer une combustion spontanée. Comme pour tout agent potentiellement nocif, tout dépend de la dose et de la durée d'exposition.
Dès la potentielle nocivité de la lumière bleue mise en évidence, beaucoup de vendeurs de lunettes ont sauté sur l'occasion pour faire du profit. La plupart se sont focalisés sur les moniteurs de PC, en exploitant des arguments anxiogènes infondés mais très efficaces (comme le risque de cancer qu'évoque Gunnar par exemple). Et peu importe si les doses nécessaires à créer des dégâts rétiniens sont sans commune mesure avec ce que produit une dalle LCD. Certains utilisateurs mentionnent pourtant des bienfaits lorsqu'ils portent ces lunettes. Simple effet placebo ? Non. Mais ils pourraient très bien obtenir la même chose sans…
Les fabricants de moniteurs ont rapidement surfé sur la vague "lumière bleue". La plupart proposent aujourd'hui des options qui permettent de la limiter. Celles-ci se contentent simplement de modifier la température de couleur pour qu'elle vire vers le blanc chaud, ce qui était déjà possible bien avant qu'on s'intéresse à la lumière bleue. Les industriels du mobile n'ont pas tardé à suivre. On trouve ainsi des options "Night Shift" sur les appareils Apple ou "Night Mode" sur Android 7, qui peuvent limiter les perturbations du rythme circadien et favoriser le sommeil lorsqu'elles sont activées avant le coucher.
Après les ampoules fluocompactes, accusées de contenir du mercure toxique, c'est au tour des LED de prendre place sur le banc d'infamie : elles émettraient trop de lumière bleue et pourraient causer de lourds dommages à la vue ou à la santé en général. Qu'en est-il en réalité ? S'agit-il d'un énième discours anxiogène sans réel fondement scientifique ? Les ampoules à LED, les moniteurs et autres appareils mobiles dotés d'un rétroéclairage à LED peuvent-ils vraiment nuire ? Si oui, dans quels cas ? Que valent les dispositifs de protection anti-lumière bleue ? Pour répondre à ces questions, nous avons longuement enquêté auprès de chercheurs, physiciens, opticiens et biologistes spécialistes du sujet.
L'influence potentielle de la lumière bleue sur l'organisme ne se limite pas à la destruction de quelques cellules rétiniennes. Les longueurs d'onde concernées jouent également un rôle primordial dans le fonctionnement global du corps humain, en particulier sur nos rythmes chronobiologiques. La présence d'une forte concentration de lumière bleue dans le spectre d'une source lumineuse pourrait donc provoquer d'autres types d'effets indésirables. Et cela à des niveaux d'éclairement bien inférieurs à ceux abordés précédemment.
Nous ne pouvions évidemment résister à l'envie d'effectuer quelques tests. Pour cela, nous avons acheté les cinq modèles les plus vendus sur Amazon. La sélection va de gnognottes à 20 euros jusqu'aux célèbres modèles Gunnar à 55 euros. Nous avons ensuite utilisé une ampoule à 6 500 K (générant un gros pic de lumière bleue) pour mesurer la transmission dans les longueurs d'onde concernées. Les lunettes ont été positionnées à 2,5 cm du spectrophotomètre. Un opticien a ensuite mesuré l'éventuelle correction optique avant que nous ne les torturions mécaniquement.
Quand on pense rentrée, on a vite fait de penser aussi vie étudiante, campus, résidence universitaire, toutes ces belles choses qui font la vie d’une jeunesse. Jeunesse qui se demande aussi si elle pourrait se débrouiller pour mettre dans sa chambre une petite machine de jeu vraiment pas chère pour s’occuper un peu quand elle sèche les amphis entre deux révisions studieuses. Tiens, et si on se réessayait à un exercice autrefois régulier dans ces pages, à savoir la config de jeu pour budget riquiqui ?
Comme le trimestre dernier, nous souhaitons vous proposer une config qui ne jurera pas au sein de votre intérieur. Mais plutôt que de miser sur le design, nous jouons cette fois la carte de la discrétion. Cette machine, à qui nous donnons le petit nom de Doc Aedeser, cible le jeu en 4K à des températures correctes, le tout dans un boîtier compact.
Histoire d'appuyer le propos de notre dossier sur la question du RGB, qui consiste à dire que l'élégance, ça peut aussi (et même surtout) se façonner sans loupiotes multicolores, notre config du trimestre est une machine assez haut de gamme qui s'adresse aussi bien au gamer avide de performances qu'à l'amateur de belles choses.
Vous vous en souvenez peut-être, nous avions déjà proposé une configuration à (très) bas prix en avril 2020. Cette config’ valait 300 € et visait vraiment un public à la recherche d’un PC pas cher. Cette fois, nous ciblons l’entrée de gamme pour les joueurs.
Dans la majorité de nos configurations, nous partons avec un point implicite : vous allez installer Windows, ou éventuellement une distribution GNU/Linux. Mais si vous voulez profiter de macOS et fabriquer un hackintosh, il y a quelques sujets importants à prendre en compte.