« Bon Tisseur, c’est toi le spécialiste des JCC, tu nous fais un truc sur Lorcana ?
– Euh, c’est que j’avais une histoire en or sur Magic et les Pinker…
– Non, mais Magic c’est has-been, on en a marre que tu parles que de ça, faut que tu changes d’air.
– Mais je…
– Allez, tu me ponds une page pour le prochain HS, merci bisous ! »
Oui je sais, vous allez m’accuser de lobbyisme, de favoritisme, voire d’avoir des actions chez Leder Games. Tout ceci est faux. J’aimerais bien, notez. Mais non, c’est juste que j’aime ce que fait Cole Wherle, et que j’ai sacrément envie de vous parler de son prochain projet.
On pourrait croire que les jeux coopératifs pleuvent, mais cet afflux est en majeure partie composé de jeux d’enquête et escape, de campagnes narratives, ou encore de jeux d’ambiance qui, il y a dix ans, auraient eu un système de points compétitif inutile. Pour ceux qui ont le goût de la coordination précise, il faut encore scruter les sorties pour y trouver sa portion congrue.
Avec son petit grimoire qu’on remplit de sorts et son univers à base de magiciens qui sortent la robe de soirée pour le Grand Rite Annuel, Spellbook a normalement tout pour me plaire. Charmant qu’il est, il pousse même les avances jusqu’à baser son principe sur des combinaisons de sorts, qui ont chacun une couleur et un effet qui peut évoluer pendant la partie.
Mon papa m’a souvent dit : « Quand tu tiens une bonne idée, faut pas la lâcher ! » : Guy-Roger Duvert* et moi, on devait vraisemblablement avoir le même papa. En 2016, ce Français expatrié aux États-Unis sort le film Virtual Revolution, qui dépeint un futur où les gens se sont réfugiés dans des mondes virtuels, pour le plus grand bonheur des corporations. Suivront une BD et un roman, qui font office de préquels à son film – et plus récemment, un jeu de société.