Prenez les films Angel Heart et L’Emprise des ténèbres et mélangez fort. Voilà, des meurtres, du vaudou et des zombies au cœur de la Louisiane des années 1980. Notez qu’on aurait tout aussi bien pu obtenir Mickey Rourke en vacances en Haïti. Finalement, on a plutôt eu de la chance.
Attention, inédit : en 2XXX (ils ne s’avancent pas…), le futur sera positif. Pour les robots, en tout cas, vu qu’ils ont repris le monde abandonné par les humains et s’acharnent à reconstruire avec les restes de nos usines… En cohérence avec ce thème, Clockworker est un jeu d’engine building à base de cartes.
Et de trois, pour ce dungeon crawler à l’ambiance steampunk lovecraftienne, qui arrive enfin en français. Le résumé ? Vous faites partie d’un groupe d’explorateurs envoyés sur un continent gelé pour enquêter sur la chute d’une météorite et plus votre petit groupe s’approche du lieu de l’impact, plus vous êtes assailli par d’étranges visions cauchemardesques… Ceux qui ont répondu Les Montagnes hallucinées de H.P. Lovecraft gagnent +1 dans leur compétence Connaissance du Mythe.
C’est dans un vieux rade sur le port qu’un soiffard vous raconte la légende du fabuleux Trésor de Davy Jones (pas celui avec les tentacules). Celui-ci se trouverait sur le bâtiment Le Châtiment du Skélit, dont il vous vend l’emplacement contre de quoi remplir sa chopine. Votre petite équipe de malandrins prend ainsi la mer en quête de pierreries et de doublons d’or… sans savoir que ce qui les attend.
L’espoir est l’antichambre de la déception. N’empêche, c’est un petit moment douillet, cosy, dans lequel on se dit encore « Hé, ça a l’air hyper sympa ! ». Est-ce qu’on attend des jeux de plateau plus impatiemment que les autres cette année ? Oui. Est-ce qu’on va être déçus et pleurer en essayant certains d’entre eux ? Oui, aussi. Mais là, on profite et on rêve.
Matagot vient de lancer son Kickstarter pour Yucatan, le nouveau jeu de Guillaume Montiage, l’auteur de Kemet. Canard PC a pu essayer une version de travail en ligne, histoire de se faire une première idée des mécaniques et du flow du jeu, comme disent les jeunes. Une première rencontre assez mitigée.
« J’ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant », disait Picasso. C’est l’obsession des grands maîtres, revenir à la simplicité sans perdre son génie. Abandonner le superflu et aller vers la forme pure. Après, ils ne peuvent jamais s’empêcher de rajouter un petit quelque chose.
Ils ne vous agacent pas les joueurs d’échecs ? Hautains et méprisants envers qui ne sait pas calculer quinze pauvres coups à l’avance. On va désormais pouvoir les faire tourner en bourrique. Pardon ? Ah non, on ne gagnera pas contre eux, mais ils ne sauront plus pourquoi ils gagnent. Et ça va les agacer très fort.
Pour succéder à Kahn Lusth dans la rubrique Canard Dé, il fallait suivre ses pas, aller vers du lourd, du velu, de la figurine. Attendez, quoi ? Il est plus là ? Physiquement ? Je peux parler d’un tout petit jeu familial sans prendre un coup ?
Quel début d’année pour les jeux de cartes en duel sans collectionnite associée. Après Radlands, voilà Gosu X. Tout dans la boîte, prêt à jouer. Cette ville est-elle trop petite pour deux jeux d’affrontement à combos ? Pas du tout, parce que, voyez-vous, il y en a un qui cambriole la banque en tirant partout, tandis que l’autre sirote tranquillement son whisky au saloon.