Donner vie à ses figurines, c’est réussir à les intégrer dans un contexte : on imagine difficilement des vétérans aguerris combattre avec leurs costumes de parade dans des machines neuves qui n’ont jamais vu la bataille.
Et quoi de mieux pour évoquer cela que de représenter les stigmates des combats ?
C’est l’occasion pour nous d’aller un peu plus loin qu’à l’habitude : cette fois, on va parler pigments et peinture à l’huile.
Rendre crédibles ses pièces, ce n’est pas que représenter le combat dans toute sa violence ; la guerre, c’est aussi les longues marches d’un champ de bataille à un autre, le matériel qui s'abîme au fil du temps, la météo qui s’en mêle…
Voyons maintenant comment réussir à évoquer ces subtils aspects.
Terme assez peu connu au-delà des frontières du modélisme militaire, le weathering consiste à simuler les effets du temps, de la météo et de l’usure sur nos petits bonshommes en plastique. Généralement plutôt utilisé sur des grosses pièces type blindés ou méchas, il ajoute un niveau de crédibilité et un vécu indéniables à la pièce, sans pour autant être particulièrement compliqué à appliquer.
Le secret, c’est la peinture à l’huile.
Il existe une avalanche de raisons de vouloir faire ses propres bouts de carton non officiels. Agrémenter un jeu de plateau par le biais d'une extension officieuse, faire un cadeau original, tester les modifications d'un deck avant de passer à la caisse... Et en plus, c’est facile à faire. Elle est pas belle la vie ?
Développer sa méthode de peinture est une démarche très personnelle, presque intime, qui s’enrichit et s’affine au fil du temps, au fil des expériences, mais aussi et surtout au gré des astuces que l’on apprend à force de pratique… Pourtant, un constat finit souvent par être posé, en particulier sous la forme d'un « pfoulàlà, qu'est-ce que ça me coûte comme temps/argent ». Mais plutôt que de vous hurler « FAUX ! ARCHI-FAUX ! » dans les oreilles, prenons le temps de vous faire découvrir quelques trucs et astuces qui vous permettront, dans un premier temps, d'économiser votre argent si durement gagné.
Économiser de l'argent c’est bien, mais gagner en temps et en efficacité c’est encore mieux. Alors voici une petite liste non exhaustive des tips et autres bidouilles, très utile lorsque votre Graal absolu consiste à faire un maximum de choses en un minimum de temps.
Les deux grandes forces du jeu Detective étaient l’immersion dans la peau d’enquêteurs et les recherches en ligne, sur une base de données fictive ou sur le vrai web. C’était bien, on s’y croyait. Portal Games reprend donc le moteur du jeu pour cette version sur Arrakis, en virant ces deux aspects pour… hein, attendez, quoi ?
Attaquons tout de suite le Chtonien dans la pièce. Un jeu à la Lovecraft, est-ce qu’il n’y en aurait pas déjà un ? Pas sûr, en fait. L’Appel de Cthulhu mobilise l’univers, mais de façon orientée enquête, avec le fameux Trouver objet caché qu’on finit par mobiliser mentalement au moindre chargeur perdu.
À ma gauche, il pèse 45 kilos et pourrait bien crever d'un rhume, j'ai nommé l'idole des vieux : Roooooll20 ! À ma droite, doté de cuisses larges comme des troncs d'arbre et capable de maîtriser un système de jeu de rôle comme certains matent un taureau : Fouuuuundryyyy ! Et au centre, c'est l'outsider, il bave de rage et veut mettre des patates à tout le monde : Leeeet's Rooooole !
On serait tentés d’être accusatif : à force de décliner les jeux et les licences à tout-va, c’est l’intérêt qui va décliner. Détective, c’est à peu près la preuve par pas neuf. Il y avait celui de base, le 16+, et ses deux extensions. Puis une version nommée Saison 1, un peu plus simple d’accès, et Vienna Connection. La version Dune attend sa VF. Et pouf, vient d’arriver en VO et donc plus tard en français la version nananana nananana Batman !