Le parcours pourrait sembler classique : une mise à niveau en arts appliqués, une école de dessin, des illustrations pour l’édition jeunesse et pour le monde ludique. Mais si on consacre un portrait à Christine Alcouffe, ce n’est pas seulement pour son style artistique, c’est aussi parce qu’elle a depuis quelques années une double casquette d’autrice de jeu.
Depuis 2015, le très sérieux milieu du Scrabble francophone (plus de 20 000 licenciés) est dominé par un cycliste néo-zélandais qui ne parle même pas notre langue. Plusieurs figures françaises du Scrabble nous ont raconté comment leur communauté encaisse le choc.
Vous êtes à la croisée de trois chemins. Le premier vous garantira une carrière dans le jeu vidéo, et vous permettra de devenir le président d'Eidos Interactive. Le deuxième fera de vous le cofondateur de la société Games Workshop, qui participera à populariser le jeu de rôle dans les années 1970, tandis que le dernier vous métamorphosera en auteur à succès de Livres dont vous êtes le héros. Pour prendre le premier chemin, allez page 8 ; pour le deuxième, page 73 ; pour le dernier, page 124. Sinon, faites comme Ian Livingstone, et prenez tous ces chemins à la fois.
Ni Jack, ni John, il n’est pas celui qu’on croit. Spécialiste de l’ameritrash, il est canadien. Proche de grandes maisons d’édition comme Fantasy Flight Games et CMON, il est désormais auteur indépendant. Célèbre pour des machines complexes, il s’engage vers les jeux familiaux. Eric Lang a de multiples facettes, et s’attache en plus à évoluer.
On ne peut pas jouer à tout, du coup j’ai une règle de vie qui s’applique aux coop' : si je gagne la première partie, c’est fini. Règle que je n’ai pas appliquée à The A.R.T. Project pour deux raisons : 1) cette première partie a été remportée sur le fil du rasoir, à un poil de pinceau pourrait-on dire (histoire d’être plus thématique et plus élégante que si je faisais référence à ce qui entoure nos coccyx) ; 2) faire plusieurs parties des jeux pour vous en parler, c’est mon boulot, en fait.
Appelez-moi Ethan Unt’ : ma mission, que je suis bien obligée d’accepter parce que c’est moi qui l’ai proposée, est de critiquer la réédition d’un jeu qui recevait tous les éloges du monde il y a plus de vingt ans. Et j’ai eu beau fixer ma to-do list longtemps, cette tâche ne s’est pas autodétruite.
Le cauchemar de celui qui déteste les jeux de plis, celui pour qui « une petite belote » équivaut à une soirée « comptabilité et toucher rectal ». Un jeu qui, en plus d’être ce qu’il est, va sembler se moquer d’eux. Pour les amateurs du genre, ce sera pareil, mais avec délectation.
Le jeu vidéo Dorfromantik avait déjà tout d’un super jeu de plateau, mais il avait aussi un défaut : on ne pouvait pas toucher ses petites tuiles avec les doigts. Fort heureusement, cette période sombre est derrière nous, parce que son adaptation en jeu de société vient de sortir en version française.
Avec son petit grimoire qu’on remplit de sorts et son univers à base de magiciens qui sortent la robe de soirée pour le Grand Rite Annuel, Spellbook a normalement tout pour me plaire. Charmant qu’il est, il pousse même les avances jusqu’à baser son principe sur des combinaisons de sorts, qui ont chacun une couleur et un effet qui peut évoluer pendant la partie.