Vous avez reçu une prune de 135 € pour un excès de vitesse sur la départementale entre Quimper et Douarnenez. Votre gamin a renversé son yaourt sur la moquette du salon. Votre patron vient de vous refuser une augmentation de 0,84 % pour la sixième année consécutive. Il n'y a plus de Dinosaurus au Franprix. Que faire ? Céder à la rage ? Tout démolir à coups de masse en hurlant comme un animal ? Oui, bien sûr, mais faites-le dans Teardown.
Faites-vous offrir des articles par vos amis abonnés ! Pas d'amis ? Chouinez auprès des abonnés pour obtenir gratuitement accès aux articles !
Accédez au contenu premium, offrez des articles à vos amis, votez pour rendre gratuits certains articles et plein d'autres choses.
Il y a une catégorie de livres que je n'avais jamais abordée jusqu'en 2018, avant de devoir en lire plein dans le cadre d'un boulot : les livres témoignages. Ce sont des ouvrages qui se vendent très bien, j'imagine. Ils se trouvent toujours en tête de rayon dans les supermarchés.
Dune: Spice Wars a un immense mérite, celui d'être un jeu dont la forme correspond parfaitement à l'œuvre dont il s'inspire. Parce que le choix de la stratégie en temps réel est un bel hommage à l'inventeur du genre, Dune 2 ? Peut-être. Parce que, comme les héros des romans de Herbert, qui assaisonnent des vers avec de l'épice après avoir bu leur pipi, il n'a pas peur de tenter des mélanges audacieux ? Certainement.
Prenons deux minutes pour analyser ces paroles : « Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Cowabunga le cri des ninjas ! » Avouez qu'en matière d'introduction, ça se pose là : deux mots, six répétitions et vous savez déjà l'essentiel, à savoir que ça va parler de tortues devenues ninjas. Eh oui, c'est tout à fait normal en 1987. Par contre, il est temps de vous révéler l'infâme vérité.
Ne me demandez pas pourquoi, ce doit être quelque chose dans l’eau ou Mercure en rétrograde : cette année, les jeux de rôle tactiques ont une pêche formidable. Toute une cohorte de T-RPG (certes surtout japonais) fonce vers nos étalages, avec parmi eux un jeu attendu depuis cinq ans, qui compte d’ores et déjà parmi ce que le genre fournira de mieux cette année : The Iron Oath.
Stefan Zweig, en parlant du joueur d'échecs, écrit que plus un esprit se limite, plus il accède à l'infini. La connaissance peut souhaiter s'étendre à tous les sujets, tout embrasser d'un seul regard. Elle peut aussi, par un mouvement plus intime, se concentrer sur un point minuscule pour en percer l'universel.
Il y a cinq ans, Leonard Menchiari a eu une idée brillante : développer un jeu de samouraï avec un noir et blanc travaillé et des effets de clair-obscur somptueux, qui donneraient le sentiment d'évoluer dans un film d'Akira Kurosawa. Entre-temps, il a vu sortir Ghost of Tsushima (puis son mode « Kurosawa », qui permet de passer le jeu en noir et blanc) – et le pauvre est désormais obligé de répéter à chaque interview qu'il a eu l'idée avant.
Dans son bureau ordonné de l'immense tour de verre qui fait office de quartier général à la Canard PC Megacorporation, Ellen tapotait frénétiquement, comme à son habitude. Son supérieur lui avait assigné le test de The Stanley Parable : Ultra Deluxe, ce qu'elle avait accepté avec enthousiasme, même si elle n'arrivait pas à se départir d'un léger frisson d'appréhension.
Tu préfères être habillé tous les jours avec une grenouillère Pikachu ou bien que chaque matin, ton patron te claque les fesses en disant : « Allez hop hop hop ! » ? Tu préfères être suivi toute la journée par un groupe de mariachis ou sentir des pieds par la bouche ? Tu préfères manger les yeux de tes enfants ou vomir de la chair humaine en permanence ? Trolley Problem, inc ne pouvait pas trouver meilleure date de sortie qu’entre les deux tours de la présidentielle.
Steam est gentil. Steam est mon ami. Il m'informe, avant que je ne télécharge la démo de Mask of the Rose : « Ce jeu ne ressemble à aucun des jeux auxquels vous avez joué auparavant, c'est pourquoi il nous est difficile de savoir s'il pourrait vous intéresser. » C'est un peu vrai, ami Steam, ami de mon cœur. Mask of the Rose ne ressemble à aucun autre jeu. C'est un peu faux aussi.
Après les jeux d'horreur Detention et Devotion (vous savez, le jeu qui a tristement été retiré de Steam à cause d'une petite blagounette sur Xi Jinping), le studio taïwanais Red Candle planche sur un jeu d'action/plateforme en 2D dessiné à la main et inspiré par le gameplay de Sekiro. En un mot comme en cent : vous allez souffrir, mais ce sera mis en scène par de très beaux dessins colorés.
Disney a lâché quatre milliards de dollars à George Lucas pour s'approprier Star Wars. Alors il faut rentabiliser l'affaire. Mettant fin au monopole historique d'Electronic Arts sur la licence (qui n'en avait d'ailleurs rien sorti de très glorieux), Mickey a fait la tournée des popotes pour proposer sa belle licence à un maximum de monde. C'est un petit tsunami de jeux Star Wars auquel il faut s'attendre dans les prochaines années, alors faisons le point sur ceux qui sont annoncés sur PC.
Beaucoup de critiques se sont émus des niveaux sophistiqués de Deathloop, de ses repaires secrets dignes des plus grands méchants de James Bond, de ses cavernes souterraines et de ses appartements ornés d'affiches psychédéliques. Pour moi, l'émotion est survenue face à un burger parfaitement modélisé, comme je m'étais extasiée sur les tubercules de pommes de terre de Resident Evil Village ou les quignons de pain de Silent Hill 3 avant lui.
Souvenez-vous, c'était en 2019. Canard PC commençait à peine à se mettre à la vidéo. Et là, sur le plateau d'O'Gaming, Izual lâchait la bombe qui allait entraîner le rappel de l'ambassadeur anglais aux États-Unis puis, par rebond, accélérer l'achèvement du Brexit : « Franchement, Harry Potter c'est mieux que Star Wars. » Faute diplomatique, oui, mais surtout faute de goût, en tout cas en matière de jeux vidéo. Avant Hogwarts Legacy, de bons jeux Harry Potter, il n'y en avait pas eu des tonnes.
Fin février se déroulait l'Indie Game Lyon, rendez-vous des développeurs lyonnais de jeux vidéo indépendants. Au programme de cette troisième édition, reportée d'un an pour cause de Covid : présentation de jeux, gamejam, tables rondes et conférences. Assez pour justifier un voyage dans la capitale de la gastronomie et un retour à Paris alourdi de cinq kilos de notes de frais de bouche.
On le sait, notre système pénal est en crise. La prison ne sert à rien. Les conditions de détention sont épouvantables. L'administration pénitentiaire peine à recruter. La récidive est au plus haut. Pourtant, aucun candidat à l'élection présidentielle ne propose la moindre réforme dans ce domaine. C'est donc une fois de plus vers le jeu vidéo qu'il faut se tourner pour trouver la solution.
Je ne vais pas vous dire que Moons of Ardan était très haut dans ma liste des priorités. J'ai reçu une clé, j'ai regardé les photos d'écran sur la page Steam et je me suis dit « bon, on verra plus tard ». Dans un monde où vous avez douze jeux de gestion/construction de village qui sortent par semaine, il n'était pas vraiment le plus excitant du lot.
Core Keeper a cru qu’on pouvait m’acheter avec une pioche. Il ne sait donc pas que ça fait douze ans qu’on en manie, des pioches, dans le jeu vidéo ? qu’il est à peu près le soixantième à me proposer de taper de la pierre pour trouver du fer ? de progresser délicieusement jusqu’à des métaux durs comme l’acier ? de découvrir un monde fabuleux et envoûtant ? de… me fabriquer un chalet cozy à en pleurer ? Ah le con, il a cru qu’on pouvait m’acheter avec une pioche. Il a eu tellement raison.
J'étais sobre depuis presque un an et je m'étais juré de ne jamais retomber. Il faut avoir le courage de regarder la réalité en face maintenant : oui, j'ai replongé. Je suis en plein dedans. J'ai les mains qui tremblent le matin, je reste pendant des heures dans mon lit, je regarde le plafond, je ne mange plus, je ne vis plus, je me sens sale, je regrette. Je m'appelle Noël Malware et je suis un drogué. Ceci est mon histoire.
Cet article ne parle pas de Zelda : Breath of the Wild, de Skyrim, de Fallout, de Xenoblade Chronicles X, de Grand Theft Auto, de Red Dead Redemption, de Hollow Knight, de Cyberpunk 2077, de The Longing, d'Assassin's Creed ou de Far Cry. Cet article parle des vrais jeux d'exploration : Subnautica, Outer Wilds, Dark Souls, Ancestors et Minecraft. Désolé.
Pour retrouver de la joie de vivre et s’aérer l’esprit, certains font un tour au parc ou prennent l’avion pour les Maldives. Mais moi, là où je vais pour être heureux, c’est dans une usine géante ou un désert irradié – et j’ai de bonnes raisons.
Depuis quelques mois, la presse de jeux vidéo bruissait d’une rumeur : avec le « Projet Spartacus », Sony se préparait à concurrencer l’offre d’abonnement Xbox GamePass de Microsoft, sans que l’on sache vraiment quelle forme prendrait cette riposte. On sait désormais qu’il n’en est rien.
Suite à l’émoi international suscité par la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine le 24 février 2022, les pays occidentaux ont mis en place des sanctions économiques et financières exceptionnelles contre l’agresseur. Certains acteurs de l’industrie du jeu vidéo ont également été contraints de réagir.
En à peine un mois, la montagne certes imposante mais tranquille de l’industrie du jeu vidéo s’est transformée en volcan furieux crachant des coulées brûlantes de miyards. Take Two a dégainé le premier en achetant Zynga pour 12,7 milliards de dollars le 10 janvier, établissant un record dans cette industrie. Record vite éclipsé huit jours plus tard lorsque Microsoft annonça le rachat d'Activision Blizzard pour 68,7 milliards. Puis ce fut le tour de Sony, qui va récupérer Bungie pour 3,6 milliards.
Il va falloir regarder la vérité en face : les échecs sont un jeu chiant comme la mort. Il y a trop de pièces, trop de possibilités, trop de coups à prévoir à l'avance, trop d'erreurs possibles. Les seules personnes qui jouent vraiment aux échecs sont soit des mathématiciens, soit des dégénérés.
Je n'arrive pas à me décider, je ne sais toujours pas si j'aimerais acheter une île déserte dans le Pacifique, y construire une belle petite maison et vivre heureux et libre loin des hommes. D'un côté, j'aime bien la compagnie, de temps en temps. D'un autre, en ce moment, j'aimerais bien avoir une île et m'enfoncer la tête dans le sable.
Je ne connais personne qui soit plus dédié à son boulot que ma daronne. Toute sa vie professionnelle, dès qu'elle a eu une minute de libre, c'était pour s'asseoir en tailleur sur son lit, ordinateur portable sur les genoux, et bosser. Elle avait la chance d'avoir un travail qui la passionnait. Et aussi une sévère dépendance cachée à la Réussite de Windows.