Mieux vaut tard que jamais : j'ai enfin terminé Kentucky Route Zero. C'est un chef-d'œuvre. Voyons voir maintenant ce qu'en dit la critique. Comme vous, je ne lis les tests de jeux vidéo qu'après les avoir terminés, c'est plus sain.
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Pour vous détendre entre deux sorties de dessous les couettes, ou plutôt en y restant avec vos après-ski (c'est d'ailleurs l'heure où la presse skie aussi), voici un florilège de petites trouvailles sorties de sous mon chapeau (ou de sous mon cerveau, mais j'hésite).
En 2022, face aux effets conjugués de la pandémie et de la guerre en Ukraine, Canard PC et Presse Non-Stop (sa société éditrice) se sont trouvés dans une situation économique très dangereuse. Qu’en est-il aujourd’hui alors que notre réorganisation se poursuit ?
Eh bien voilà, on y est, je prends mon clavier pour vous dire que je m'en vais. Non, je ne vais pas chercher une pizza en face, je pars. Rah, mais non bon sang, arrêtez de me dire à toute, je me tire. NAN MAIS OH VOUS M'ÉCOUTEZ OU QUOI ? Je me casse. Adieu, goodbye, auf wiedersehen. Bon allez, je vais faire chauffer la Dayto.
Les casinos me fascinent. Je garde un souvenir ému d'un court séjour à Las Vegas il y a une quinzaine d'années. Je revois le marbre, la moquette épaisse, les statues en plâtre bas de gamme, les colonnes grecques factices, les fontaines de supermarché, les néons, j'entends encore le bruit des jetons s'entrechoquant sur les tapis et les sirènes des jackpots.
Vous connaissez le manga BLAME! ? Oui, non ? Dans le fond, on s'en fout, ça n'a rien à voir avec Signalis. Vous devriez regarder la vidéo de Alt236 sur BLAME!. Elle est super. Et vous devriez lire BLAME! aussi, c'est vraiment très bien, même si ça n'a rien à voir avec Signalis, qui est l'objet de ce test.
L'histoire de cette version payante de Dwarf Fortress rappelle un peu le scénario de Breaking Bad. Cela ne se serait sûrement jamais déroulé en France, où nous avons la chance d'avoir un système de santé digne d'un pays moderne. Mais Tarn et Zach Adams, les deux créateurs de Dwarf Fortress, sont américains.
Depuis combien de temps on n'a pas mangé une bonne immersive sim ? Allez, on va faire comme si Prey, Deathloop et Dishonored n'étaient jamais sortis pour remonter jusqu'au temps des dinosaures, avec Deus Ex et Thief. Non pas que ça ait une quelconque logique, hein. C'est juste que j'aime bien avoir raison, surtout quand je balance des assertions sans fondement.
Des deux années secouées dans tous les sens par le Covid, 2022 sera sans aucun doute celle qui aura été la plus touchée. « Anus horribilis », comme l'aurait si bien dit Elizabeth II, ou un médecin qui voudrait vous annoncer l'apparition d’hémorroïdes dans un trait d'humour.
Sans surprise, l’année prochaine j’attends surtout un grand jeu magique, en monde ouvert, où un héros aux cheveux en bataille se bat contre les forces des ténèbres, le tout étroitement lié à des romans. Je parle bien sûr d'Alan Wake 2.
Vous l'ignorez peut-être, mais le jeu vidéo est sur le point de connaître la plus grande révolution de son histoire. Je sais, on vous dit ça tous les six mois à propos du prochain Unreal Engine qui affiche deux polygones de plus, des casques VR sans fil ou du dernier fauteuil gaming vibrant à retour de force, mais cette fois-ci, c'est vrai. Cette révolution, qui va autant changer la manière de créer les jeux que celle d'y jouer, porte un nom : les réseaux de neurones génératifs.
Avec The Planet Crafter, son second titre publié sur Steam, Miju Games a rencontré un succès inattendu début 2022. Ce jeu de survie et de terraformation planétaire, inspiré de Subnautica et chaudement recommandé par Canard PC, se serait déjà vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires d’après les estimations de SteamSpy. Une réussite d’autant plus remarquable que Miju Games n’est pas un studio classique : il s’agit d’un discret couple de Toulousains qui se sont dit un jour qu'ils pouvaient créer des jeux vidéo à la maison.
À en croire les statistiques des cambriolages dans ma ville de banlieue, casser des portes pour récupérer des trésors compte parmi les activités préférées des êtres humains. Cela explique sans doute pourquoi le hack'n'slash est presque aussi vieux que le jeu vidéo et comment une expression autrefois dépréciative en est venue à désigner un genre à succès.
« Attendez voir, Ready or Not a déjà fait l'objet d'un "En chantier" il y a un an ! Et il est toujours en accès anticipé, d'ailleurs cet article n'est pas un test. Pourquoi est-il traité ici et pas par Izual dans "La Caravane patche" ? C'est totalement contraire à la procédure ! » Si c'est ce que vous avez pensé en découvrant cet article, félicitations, vous avez le goût de l'ordre qui convient pour apprécier Ready or Not.
J’ai toujours peur que les gens se vexent quand je qualifie un jeu de « demake ». Pourtant, je le pense comme un très beau compliment : il faut beaucoup de talent pour parvenir à retirer plein de choses à un jeu afin de n’en garder que l’essence, ou prouver qu’il peut fonctionner avec des graphismes bien moins ambitieux. Bien sûr des fois ça rate, comme avec Zero Sievert. Ah oui, c’est plutôt là que les gens se vexent.
Nous savons depuis longtemps qu'il n'y aura jamais de FTL 2. Je sais, c'est dur. D'un côté, on peut quand même voir cela comme une chose positive, car il est impossible d'améliorer la perfection. De l'autre... j'ai tout de même envie d'un FTL 2. Enfin, plus exactement, d'un FTL « évolué », dans un monde ouvert, avec la possibilité de construire et customiser un vaisseau sans limitation.
Il y a quelques semaines, mon estimé collègue ackboo livrait un article tout à fait distrayant sur un nouveau jeu d’escapade à la campagne, Dinkum. Avec ses mots simples, parfois maladroits, l’amusant rédacteur tentait d’exprimer les raisons qui nous poussent vers ce genre de jeu, et qui tiennent, selon lui, à l’évasion qu’ils promettent, loin d’un quotidien morose et déprimant.
Ceux d'entre vous qui ont joué à Rocket League dès sa sortie, durant l'été 2015, se souviennent sûrement de cette époque avec émotion. Nous découvrions le jeu dans la joie, nous sautions maladroitement avec nos petites voitures en tentant de pousser la baballe dans les buts. Nous étions innocents, insouciants, tels des chatons facétieux courant après une mouche.
Tous les ans depuis 2017, j’essaie de me livrer à un petit exercice d’autocritique et de conduite au rétroviseur : un retour sur les erreurs ou ratages de mes chroniques « Au coin du jeu » de l’année précédente. Allons, tête basse, faire un tour en 2022, pour voir.
Annoncé en janvier 2022, le rachat spectaculaire d’Activision Blizzard par Microsoft pour 68 milliards de dollars (soit un Twitter et demi, quand même) rencontre des difficultés inattendues face aux autorités de régulation antitrust.
Ainsi donc, Rockstar s’est fait hacker et de petits aperçus de l’état actuel du prochain Grand Theft Auto (le GTA 6 donc) se sont répandus aux quatre coins du Web durant le week-end du 17 et 18 septembre. Avec un peu de recul, quelles conséquences peut-on entrevoir pour l’éditeur, pour le jeu, pour le public ?
Oui, d'accord, l'un des jeux les mieux notés de tous les temps sur Steam (99 % de reviews positives) est un jeu qui consiste à ne rien faire en regardant des canards en plastique dans une grande piscine. Voilà. Mais ce n'est pas ça qui me fout en colère.
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres », écrivait Antonio Gramsci pour expliquer que les contrôleurs de la RATP ne montent jamais à la même station que vous, ni à celle où vous descendez, mais pile au milieu de votre trajet, comme par hasard.