Pour savoir si un poisson est frais, c'est connu, il suffit d'en donner un bout à un chat : s'il fonce dessus, tout va bien. S'il renâcle, il faut le jeter. C'est pourquoi, lorsque le nom de Two Point Campus a été évoqué en conférence de rédaction et qu'ackboo, pourtant du genre à se ruer sur n'importe quel builder, a plissé le nez et dit « mmhhh non, prenez-le », j'aurais dû me douter de quelque chose.
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Si vous cherchez un ouvrage pour en apprendre davantage sur les Vikings, vous n'aurez que l'embarras du choix. Mais si vous cherchez une publication qui n'est pas rédigée comme une thèse bien grasse, il faut avouer que l'offre risque d'être plus clairsemée. Un creux, pour ne pas dire une « part de marché », dans laquelle Nota Bene vient de se glisser via la production d'un ouvrage sobrement intitulé Les Vikings.
À l'heure où vous lirez ces lignes, à moins que vous n'ayez trouvé ce numéro dans la salle d'attente d'un médecin en 2025, coincé entre un vieux magazine sur la guerre sino-américaine et un autre sur les obsèques d'Elizabeth II, Everything Everywhere All at Once ne sera pas encore dans les salles françaises. Qu'importe.
On pense valoir mieux que les autres. On se dit qu'on n'est pas un gros naïf, qu'on ne se laissera pas avoir par une marque, qu'on ne se tapera pas dix heures imbitables de The Book of Boba Fett simplement parce qu'il y a écrit Star Wars sur l'étiquette. Et puis on réalise que, de tous les jeux de SF gore sur lesquels s'est ouvert le Summer Game Fest, on ne se souvient que d'un seul un mois plus tard : celui avec des xénomorphes.
Il fait un soleil magnifique sur cette plage de sable blanc. Bercé par le va-et-vient des eaux turquoises, je découvre Rogue Mage avec un inconnu, à l'ombre d'un palmier. Il sirote son cocktail dans une noix de coco, pose une carte et d'un coup, tout devient flou. Des lumières dansantes apparaissent et j'émerge dans le monde réel pendant qu'un type me gifle et m'appelle en boucle.
M'enquiller huit heures d'un jeu narratif façon Telltale me fait toujours le même effet : j'ai l'impression, ensuite, d'être encore dans un jeu narratif. À la boulangerie, je propose à la vendeuse de garder la monnaie. Elle sourit et, à côté d'elle, apparaît en lettres de feu : « Monique se souviendra de cette décision ».
Après deux ans de bêta sur itch.io puis quatre ans d’accès anticipé sur Steam, on n’avait plus beaucoup d’espoir de poser un jour les mains sur la version 1.0 de Raft. Elle est pourtant arrivée par surprise mi-juin, et avec elle une excellente question : un petit jeu de survie démarré en 2016 vaut-il encore le coup aujourd’hui ?
BRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR... Pshhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh PSHHH PSHHHH Ouais c'est bon Jean-Mi ça marche ! On fait quoi, je prends le toit et tu fais l'allée ? Non Jean-Mi, t'es interdit de hauteur, tu vas encore te casser la gueule. Allez va bosser. Pshhhhhhhh
Quand j’étais jeune, la ville de GTA III m’impressionnait beaucoup. En me baladant dans les rues, la tête levée vers les gratte-ciel, je rêvais aux mégapoles des jeux vidéo du futur, où l’on pourrait forcément rentrer dans chaque immeuble et pénétrer dans chaque appartement. Shadows of Doubt réalise enfin ce fantasme, avec une mission à la hauteur : retrouver et démasquer un tueur en série.
Les développeurs indés polonais sont partout, ils doivent publier quelque chose comme trois cents jeux par semaine sur Steam et sont bien décidés à montrer qu'ils ne resteront pas cantonnés pour toujours sur le créneau des « petits jeux pétés avec une idée rigolote ». Tenez, là par exemple, ils s'attaquent à un monument : Factorio.
Autant l'avouer tout de suite : je n'avais pas une confiance immodérée dans le remake de System Shock. Et par « pas immodérée », je veux dire « convaincu qu'on fonçait vers l'incident industriel », d'autant que le dernier projet sur lequel Warren Spector avait eu un rôle de consultant était Underworld Ascendant, dont la légende dit qu'à chaque fois qu'on évoque son nom, un de ses développeurs éclate en sanglots.
Journaliste, pour moi, ce n’est pas un métier : c’est un devoir. Le devoir de répandre la connaissance, le devoir de chercher la vérité, le devoir d'amener chaque jour davantage notre monde vers la lumière, la justice, l’harmonie. C’est pourquoi je vais vous raconter en détail comment je me suis tripoté ce soir.
Si les simulateurs de sexe gonzo pleins de modèles 3D à gros seins et les dating sim hentai représentent une part importante des jeux pornographiques, ils ne sont que le baobab qui cache une vaste forêt de jeux amateurs. Charlotte Courtois, doctorante à l'Université de Montréal dont la thèse porte sur l'histoire des jeux vidéo pornographiques sur Commodore64 et ZX Spectrum, a accepté de m'en parler.
Le jeu porno, c'est de l'argent, des gadgets en plastique, des studios de développement, bref, tout un marché. Mais ce sont aussi des joueurs, sans qui rien du reste n'existerait, que j'ai eu envie de rencontrer pour leur poser une question toute bête, mais essentielle : mais au juste, pourquoi est-ce que vous jouez à des jeux pornos ?
Le jeu vidéo est un art. La preuve, les développeurs de jeux rétro sont devenus aussi snobs que les zicos. Sauf qu'au lieu de s'acharner à reproduire un son « vinyle » avec des craquements pourris, les créateurs de Dread Delusion ont stocké les coordonnées 3D de leur jeu dans des nombres entiers pour recréer cet effet qu'on trouvait dans les vieux jeux, où les murs semblaient blobloter dès qu'on tournait la tête. Bande de tarés.
Les journées se suivent et se ressemblent depuis quelque temps. C'est toujours le même rituel : je me lève à l'heure où la lumière baisse. Le soleil me brûle la peau en quelques secondes. Je glisse un orteil timide hors du château, en faisant bien attention de rester à l'ombre des grands arbres.
Je t'ai vu à la journée portes ouvertes de l'éditeur Big Ben. Tu portais une chemise à carreaux et un verre entre tes doigts. Tu avais l'air un peu triste, seul devant ton immense télé. Je me suis approché. Ton jeu ne m'intéressait pas vraiment. J'avais simplement envie de parler avec une vraie personne.
J'étais sobre depuis presque un an et je m'étais juré de ne jamais retomber. Il faut avoir le courage de regarder la réalité en face maintenant : oui, j'ai replongé. Je suis en plein dedans. J'ai les mains qui tremblent le matin, je reste pendant des heures dans mon lit, je regarde le plafond, je ne mange plus, je ne vis plus, je me sens sale, je regrette. Je m'appelle Noël Malware et je suis un drogué. Ceci est mon histoire.
C’est l’été. On ne va pas se le cacher, le soleil, les vacances et la joie des enfants, c’est très lassant. Donc pour changer un peu, je propose qu’on discute récession et crise économique. Parce que oui, on dirait bien que pour l’industrie du jeu vidéo, la bamboche, c’est terminé.
Bon alors c’est quoi ton jeu je sais pas quoi Vampire Survivors mon cul. C’est le famous french youtuber qui vous a encore vendu son machin, c’est ça ? Gné gné les monstres, gné gné pan pan boum boum. Vous avez plus 12 ans les cocos.
Ici Samuel, votre gardien de phare [crrrrr]. Que vous écoutiez depuis la côte, la mer ou n'importe où [crrrrr] j'espère que vous passez une belle soirée. Par cette nuit noire, j'aimerais vous raconter une histoire [crrrrr] que j'ai entendue, il y a bien longtemps, dans un port. Elle commence avec mon père [crrrrr].
Il y a une catégorie de livres que je n'avais jamais abordée jusqu'en 2018, avant de devoir en lire plein dans le cadre d'un boulot : les livres témoignages. Ce sont des ouvrages qui se vendent très bien, j'imagine. Ils se trouvent toujours en tête de rayon dans les supermarchés.