En à peine un mois, la montagne certes imposante mais tranquille de l’industrie du jeu vidéo s’est transformée en volcan furieux crachant des coulées brûlantes de miyards. Take Two a dégainé le premier en achetant Zynga pour 12,7 milliards de dollars le 10 janvier, établissant un record dans cette industrie. Record vite éclipsé huit jours plus tard lorsque Microsoft annonça le rachat d'Activision Blizzard pour 68,7 milliards. Puis ce fut le tour de Sony, qui va récupérer Bungie pour 3,6 milliards.
Je vous en parlais le mois dernier, la folie des NFT, ces items numériques liés à la technologie de la blockchain, guette le jeu vidéo. Et ce qui devait arriver arriva : à force de faire le foufou et de se jeter par curiosité sur tout ce qui passe sans trop réfléchir, Ubisoft a bel et bien chopé une NFT.
La mode des NFT prend de l’ampleur. Au-delà d’un marché de l’Art émergent qui a toujours aimé flirter avec l’escroquerie, on trouve maintenant des instances sportives (la NBA, des clubs de football) ou des géants comme Disney pour éditer et vendre ces artefacts numériques. Et l’industrie du jeu vidéo veut s’y mettre. Ce qui est, bien sûr, une idée spectaculairement merdique.
Nous avons beaucoup parlé de l’E3 le mois dernier, en articles et en vidéos, et de fait nous ne sommes pas les seuls puisqu’il y a eu pas mal de bruit autour de l’E3. Pourtant, cette effervescence médiatique pourrait n’être que le pixel qui cache la forêt, tant la nature de l’événement a changé.
Jeudi 27 et vendredi 28 mai 2021 se tenaient les audiences du procès en diffamation intenté par Quantic Dream et ses deux principaux dirigeants contre les journaux Le Monde et Mediapart pour les enquêtes de 2018. Le verdict ne sera connu que début juillet, mais c’est toujours chouette les procès : les gens sont appelés à témoigner et ils disent parfois des trucs amusants.
Alors que Sony et Microsoft viennent de publier des résultats annuels (pour Sony) et intermédiaires (pour Microsoft), faisons le point sur l’activité concernant le jeu vidéo de ces deux géants, quelques mois après le renouvellement de leurs consoles respectives.
Pendant cinq ans, Atomic Heart est resté nimbé d’une aura de mystère. Lorsque le jeu s’est dévoilé par bribes, il a laissé apercevoir une sorte de BioShock soviétique. Sauf que la fois d’après, on pensait plutôt à un Stalker linéaire. Et puis à un Half-Life ouvert. Bref, on était largués. Jusqu’à ce que mi-janvier, un mois avant la sortie officielle, le studio Mundfish nous invite à jouer plusieurs heures à Atomic Heart pour en avoir le cœur atomique net une bonne fois pour toutes.
Depuis combien de temps on n'a pas mangé une bonne immersive sim ? Allez, on va faire comme si Prey, Deathloop et Dishonored n'étaient jamais sortis pour remonter jusqu'au temps des dinosaures, avec Deus Ex et Thief. Non pas que ça ait une quelconque logique, hein. C'est juste que j'aime bien avoir raison, surtout quand je balance des assertions sans fondement.
Des deux années secouées dans tous les sens par le Covid, 2022 sera sans aucun doute celle qui aura été la plus touchée. « Anus horribilis », comme l'aurait si bien dit Elizabeth II, ou un médecin qui voudrait vous annoncer l'apparition d’hémorroïdes dans un trait d'humour.
Sans surprise, l’année prochaine j’attends surtout un grand jeu magique, en monde ouvert, où un héros aux cheveux en bataille se bat contre les forces des ténèbres, le tout étroitement lié à des romans. Je parle bien sûr d'Alan Wake 2.
Certains veulent Noël avant l'heure, moi j'aime Noël après l'heure. On commence par se gaver de victuailles et, une fois les viscères remplis à capacité, entièrement satisfait, paf, on vous balance sur le ventre, en guise de bouquet final, une pile de cadeaux. Eh bien ce début d'année, c'est exactement ça. Sitôt passées les fêtes, au pied du sapin déjà sec et du calendrier 2023 tout neuf, on trouve tous les jeux repoussées de l'année dernière.