Qui a peur des jeux vidéo ? demandait Serge Tisseron dans son livre sur les dangers de la dépendance vidéo-ludique. Eh bien, figurez-vous que ça n'a rien à voir avec notre article. Ami ou ennemi, le jeu vidéo peut très bien nous entraîner à mieux gérer des peurs issues de la vie réelle comme entretenir celles-ci, au risque de passer à côté de son jeu.
Le jeu vidéo n'a pas le pouvoir de changer le temps qu'il fait dehors, mais s'y plonger permet de l'oublier complètement s'il est pourri (et inversement). Cette citation de Chaipatroki, mais attribuons-la à la personne en haut de la page, résume bien l'influence croisée du jeu sur la vie.
Au risque de vous surprendre, on ne parlera pas ici du plaisir de réaliser un bon temps dans un jeu de course (quoique), mais de l'un des mécanismes inconscients qui nous poussent à continuer à jouer, et surtout du circuit cérébral sur lequel il repose : le système de récompense et de renforcement.
Il y a quelques semaines, j'apprenais dans les infos que YouTube avait supprimé des vidéos de combats de robots pour « cruauté animale ». Je me suis d'abord esclaffée rien qu'à la lecture du titre, avant de parcourir plus attentivement l'article. Et si l'algorithme qui les avait classées par erreur comme contrevenant aux règles d'utilisation, avait finalement raison ?
Une nuit de 1984, la famille d’Ondrej Svadlena a fui la Tchécoslovaquie soviétique avec la police secrète sur ses talons. Trente ans plus tard, il développe un jeu vidéo où l’on fuit de mystérieux poursuivants sur des routes de campagne plongées dans les ténèbres, au volant d’une bagnole déglinguée.
J'ai rencontré le comte près de Pau. C'est un homme intelligent qui pense que je suis un idiot. Je suis muet, il s'est pris de pitié pour moi et m'apprend tout ce qu'il sait : l'écriture, la politique, les cartes et la triche. Je participe à sa farce en serrant les dents, en attendant le jour où il sera la victime de son propre tour.
Prenons deux minutes pour analyser ces paroles : « Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Cowabunga le cri des ninjas ! » Avouez qu'en matière d'introduction, ça se pose là : deux mots, six répétitions et vous savez déjà l'essentiel, à savoir que ça va parler de tortues devenues ninjas. Eh oui, c'est tout à fait normal en 1987. Par contre, il est temps de vous révéler l'infâme vérité.
Steam est gentil. Steam est mon ami. Il m'informe, avant que je ne télécharge la démo de Mask of the Rose : « Ce jeu ne ressemble à aucun des jeux auxquels vous avez joué auparavant, c'est pourquoi il nous est difficile de savoir s'il pourrait vous intéresser. » C'est un peu vrai, ami Steam, ami de mon cœur. Mask of the Rose ne ressemble à aucun autre jeu. C'est un peu faux aussi.
Après les jeux d'horreur Detention et Devotion (vous savez, le jeu qui a tristement été retiré de Steam à cause d'une petite blagounette sur Xi Jinping), le studio taïwanais Red Candle planche sur un jeu d'action/plateforme en 2D dessiné à la main et inspiré par le gameplay de Sekiro. En un mot comme en cent : vous allez souffrir, mais ce sera mis en scène par de très beaux dessins colorés.