J'ose le dire : nos administrations et services publics ont réussi leur « transition numérique ». Entre mes impôts que je déclare en ligne en trois clics (avec le prélèvement à la source, tellement plus pratique), le site de l'ANTS pour obtenir tout un tas de documents facilement et même la Poste qui me permet d'envoyer des lettres physiques sans décoller les fesses de mon siège, je suis un citoyen presque apaisé.
Peut-être avez-vous la chance de faire partie de ces personnes qui se souviennent toujours de tout. Qui peuvent enregistrer plus d’informations à la minute qu’une base de données du gouvernement chinois. Qui disposent d’un cerveau si bien fait qu’il peut planifier, visualiser, organiser des tâches complexes à la simple force de leurs neurones. Vous avez de la chance.
Il y a des choses essentielles pour la santé mentale d'un utilisateur de PC : un système d'exploitation avec un thème sombre bien sûr, la barre des tâches en haut, un navigateur correctement customisé, un papier peint de bon goût, mais aussi un gestionnaire de fichiers plus évolué que le gadget inclus par défaut dans Windows.
Des troupeaux de chiens faméliques qui errent au beau milieu d’un champ de ruines radioactives, une petite cahute perdue sur un parterre de coquelicots sauvages, un parc d’attractions laissé à l’abandon, un personnage qui se fait déchiqueter dans un marécage peuplé de cochons mutants : il y avait déjà de quoi trépigner face aux premières images de Stalker 2, dont la sortie a été plusieurs fois repoussée depuis le début de la guerre en Ukraine.
« Trouve-moi tout ce que tu peux sur Redfall. Tout le monde a envie de savoir si c’est Left 4 Dead avec une moustache ou Far Cry 3 avec un faux-nez. » Voilà la consigne d’Ellen Replay et voilà pourquoi c’est elle la cheffe : la capacité à identifier le problème.
Bip bip – brrrrrrrrm – tchhhhhhh – Bonjour monsieur, installez-vous ! Je suis à vous dans un instant. tchhhh – brrrrm – fshhhhh – Et voilà madame, votre cappuccino à emporter, comme convenu. Attendez – voooosh – votre fleur préférée dessinée dans le lait, pour porter chance. Et bonne journée ! - ding ding – Monsieur, c’est à nous. Vous avez choisi ?
Comme le dit probablement l'une de ces fables de La Fontaine que personne ne connaît et qui porte un nom grotesque du genre Le Coucou et l'Hippopotame : « Rien ne sert de faire beaucoup, il convient de faire bien. » Ainsi d'Edmund McMillen qui, en une poignée de jeux, dont un en Flash et un spin-off, a su s'imposer, à tel point que chacun de ses projets est désormais un événement, même lorsque ledit projet est complètement perché.
Pendant cinq ans, Atomic Heart est resté nimbé d’une aura de mystère. Lorsque le jeu s’est dévoilé par bribes, il a laissé apercevoir une sorte de BioShock soviétique. Sauf que la fois d’après, on pensait plutôt à un Stalker linéaire. Et puis à un Half-Life ouvert. Bref, on était largués. Jusqu’à ce que mi-janvier, un mois avant la sortie officielle, le studio Mundfish nous invite à jouer plusieurs heures à Atomic Heart pour en avoir le cœur atomique net une bonne fois pour toutes.