Le sport féminin, salement boudé par la télévision, est tout aussi royalement ignoré par les développeurs de jeu vidéo. Les choses s'améliorent toutefois lentement. Electronic Arts était déjà en pointe sur le sujet depuis FIFA 16 – probablement le premier jeu de sport AAA à inclure des équipes féminines. Pour NBA Live 18, l'éditeur va encore plus loin : l'ensemble des joueuses des douze franchises WNBA (la ligue de basket féminin aux États-Unis) ont été dûment scannées et numérisées dans les studios d'EA Tiburon, ce qui permettra pour la première fois de jouer un véritable championnat féminin complet. Notez au passage que le grand rival, NBA 2K Live 18, restera lui uniquement consacré au basket masculin. Ce qui laissera quelques développeurs à traiter de fascistes cisgenderisés patriarcaux normatifs, ouf.
La non-surprise de l'été ? Elle a pour nom Gigantic. Entre un développement problématique et une incapacité à paraître sexy aux yeux des joueurs de moba, nous avons vu venir son échec de très loin. Si, conformément à la tradition du genre, deux équipes de cinq joueurs s'y affrontent, le titre de Motiga n'en prend pas moins ses distances avec les codes de Dota et League of Legends. Il supprime en effet les sbires et autres tours de défense pour ne laisser qu'un gardien très puissant dans le camp de chaque équipe. Cette simplification des objectifs aurait pu condamner le titre d'emblée, mais à l'usage, Gigantic, sous ses allures de shooter atypique, reste plutôt agréable. Cependant, les développeurs ont loupé quelques coches. La liste de héros par exemple dépasse péniblement la vingtaine de personnages, quand le double serait le minimum syndical pour un titre fraîchement sorti. Les joueurs y tournent donc en rond rapidement et finissent par ne plus revenir. Conséquence : le matchmaking peine désormais à équilibrer les parties et laisse aux rares joueurs qui restent une sale impression d’inachevé.
Pour vous reconnecter avec la Nature, vous aviez prévu une petite randonnée sympa dans le parc national du mont Washington, situé entre Boston et Montréal. Ses forêts enneigées, ses sentiers sinueux, ses sources d'eau chaude allaient vous permettre de souffler un peu, d'oublier le stress d'un quotidien fait de contraintes et de responsabilités.
Une nuit de 1984, la famille d’Ondrej Svadlena a fui la Tchécoslovaquie soviétique avec la police secrète sur ses talons. Trente ans plus tard, il développe un jeu vidéo où l’on fuit de mystérieux poursuivants sur des routes de campagne plongées dans les ténèbres, au volant d’une bagnole déglinguée.
J'ai rencontré le comte près de Pau. C'est un homme intelligent qui pense que je suis un idiot. Je suis muet, il s'est pris de pitié pour moi et m'apprend tout ce qu'il sait : l'écriture, la politique, les cartes et la triche. Je participe à sa farce en serrant les dents, en attendant le jour où il sera la victime de son propre tour.
Prenons deux minutes pour analyser ces paroles : « Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja ! Cowabunga le cri des ninjas ! » Avouez qu'en matière d'introduction, ça se pose là : deux mots, six répétitions et vous savez déjà l'essentiel, à savoir que ça va parler de tortues devenues ninjas. Eh oui, c'est tout à fait normal en 1987. Par contre, il est temps de vous révéler l'infâme vérité.
Steam est gentil. Steam est mon ami. Il m'informe, avant que je ne télécharge la démo de Mask of the Rose : « Ce jeu ne ressemble à aucun des jeux auxquels vous avez joué auparavant, c'est pourquoi il nous est difficile de savoir s'il pourrait vous intéresser. » C'est un peu vrai, ami Steam, ami de mon cœur. Mask of the Rose ne ressemble à aucun autre jeu. C'est un peu faux aussi.