J’ai vu Shining un nombre incalculable de fois, et pourtant, je continue encore d’y découvrir de nouveaux détails – ce qui n’est pas si étonnant quand on connaît le perfectionnisme de Stanley Kubrick. Après tout, on parle quand même du type qui aurait fait repeindre les murs d'un cinéma new-yorkais pour s'assurer qu'il n'y ait pas de reflet sur l'écran lors de la diffusion d'Orange mécanique.
« Mais quelqu'un de Canard PC n'avait pas déjà fait un PQ sur la Currywurst après une Gamescom il y a des années ? » Si, mais déjà c'était il y a des années, il y a donc prescription, et surtout ce papier était un amas d'informations erronées dont la publication aurait dû à jamais couvrir d'opprobre le nom de son auteur, que je ne citerai pas ici car je ne me souviens plus si c'était Guy Moquette ou moi-même.
À part Nicolas Cage, peu de gens prennent autant de plaisir à jouer leur propre caricature que Werner Herzog. Réalisateur génial d'œuvres à l'ambition démesurée (si ce n'est déjà fait, voyez d'urgence au moins Aguirre, Nosferatu et Fitzcarraldo), il a peu à peu attiré l'attention des journalistes qui adoraient l'interviewer, certains de repartir avec des kilomètres de remarques aussi profondes que pessimistes.
Quelques pièces encombrées et plongées dans la pénombre, des écorchures dans la moquette qui mènent jusqu’à un vieux fauteuil criblé de brûlures de cigarettes, une plante décomposée qui s’étale sur un tas de papiers moisis. Oui, les anciens locaux de Canard PC avaient du caractère. Mais revenons au présent et parlons un peu de Holstin.
Il y a des produits dont l'origine doit toujours inciter à la méfiance quant à leur fiabilité. Par exemple, les voitures fabriquées en Angleterre, les trottinettes électriques made in China, les sous-marins nucléaires russes. Et là, désolé, je vais vous parler d'un MMO développé par un studio indé d'à peine vingt employés.
J’ai un rapport plutôt conflictuel avec la broderie. Le jour où j’ai essayé de m’y mettre, c’était pour broder le logo d’Umbrella Corporation sur un T-shirt, et s’il y a bien une leçon que j’ai tirée de cette triste expérience, c’est qu’il est absolument impossible pour un débutant de broder proprement le logo d’une société multinationale de recherche pharmaceutique – sauf si vous voulez transformer ladite société en PME familiale qui fabrique des petits bougeoirs artisanaux.
Il y a trois ans, lorsque nous vous avions parlé de Foundry pour la première fois, il s'agissait d'un petit jeu disponible sur Itch.io, développé par deux Autrichiens. Puis il a disparu des écrans radar, de mon esprit et même d'Itch.io, avant de ressurgir début novembre dans le catalogue de l'éditeur suédois Paradox.
J'en ai vu, des choses choquantes, en dix ans de Gamescom. Des gens qui décidaient sur un coup de tête d'aller ingurgiter un mètre de wurst dans un restaurant traditionnel. D'autres, dont la famille avait quelques comptes à régler avec l'Allemagne, qui me racontaient avec gourmandise comment Cologne avait été rasée jusqu'au sol par les Alliés. Et, cette année, ces types qui m'ont dit « mais en fait, il est bien le nouveau Prince of Persia ! ».