Il paraît que dans la fantasy, le lore, c'est important. En bon français, ça signifie que votre histoire n'est pas très intéressante si vous n'avez pas pris le temps de construire un univers logique, élaboré, avec des antagonistes complexes, une géographie cohérente et une longue histoire millénaire.
Je connais peu de gens qui n'aiment pas le cinéma (ou alors je les évite à tout prix) et le fonctionnement du cerveau n'en finit pas de m'intriguer, mais en vérité c'est en voyant le mot gnocchi sur la couverture que j'ai complètement craqué, parce que « on ne choisit pas ce qu'on aime ».
Vous pensez être un parent responsable. Très bien, alors dites-moi : votre progéniture est-elle capable d’allumer un feu sans briquet, ou de fabriquer un arc ? Non ? Il est encore temps de pallier votre négligence criminelle en offrant à vos survivalistes en herbe Copain des bois : Le guide des petits trappeurs.
J'aime Secrets d'Histoire et je n'ai plus envie de me cacher. Oui, il y a Stéphane Bern et son sourire de psychopathe royaliste. Oui, les sujets sont racoleurs, et ça parle plus souvent des galipettes de vieux souverains lubriques que de géopolitique médiévale. Oui, c'est du documentaire historique destiné au public de Voici et Gala.
Si vous lisez tous les articles de ce magazine (vous devriez car derrière le corps musclé de chaque rédacteur, il y a un petit cœur qui bat), vous aurez sans doute deviné que la Gamescom 2023 laissait la part belle aux jeux « à concept ». Pèle-mêle, on y a découvert : un Sims-like, mais avec des personnages dont on peut contrôler l’envie d’aller aux toilettes ! Un rogue-lite, mais dans une voiture ! Un simulateur de camions, mais dans l’espace ! (et encore, on n’avait pas la place de vous parler d’Headbangers : un jeu de rythme sous forme de battle royale, mais avec des pigeons !).
Personne ne sait vraiment en quoi consiste Thank Goodness You’re Here ! Après avoir décortiqué les interviews des développeurs et pris le temps de chercher des informations à la source telle une journaliste d’investigation dévouée, je ne pourrais toujours pas vous dire quoi que ce soit de précis sur Thank Goodness You’re Here !, si ce n’est que j’ai désespérément envie d’y jouer.
Comment aurais-je pu deviner, en entrant dans le stand Paradox où était montré le très secret Millennia, qu’il s’agirait d’un 4X ? Assez facilement, OK, en effet. Mais comment aurais-je pu deviner que ce serait un 4X si plein de bonnes idées qu’il parviendrait à séduire même un allergique à Civilization tel que moi ?
Les développeurs de Tekken 8, plus que n’importe quels développeurs, sont d’excellents diplomates. C’est en tout cas ce que me fait affirmer l’une des productrices du jeu, avec laquelle j’ai enchaîné des combats dont je sortais systématiquement victorieuse – avant de réaliser qu’elle ne jouait qu’à une seule main en regardant l’écran d’un air distrait.
De manière générale, je me méfie des éléments de langage fournis clé en main par les éditeurs, au détour d’un communiqué de presse ou du discours d’un développeur particulièrement rompu à l’exercice de l’interview. Mais il faut avouer que la description officielle de Pepper Grinder, qui promet un mode de forage permettant de « creuser le sol comme un majestueux dauphin qui plongerait dans des eaux turquoises » tombe vraiment juste.