« Oui bonjour, nous vous appelons pour vous proposer une remise exceptionnelle ! » Ces coups de fil, on en reçoit tous et tout le temps. Mais si tout le monde s'en plaint, il reste surprenant de constater que la plupart des victimes ne savent pas se défendre. Alors l'heure est à la riposte.
Il est 18 h 35, nous sommes le samedi 17 septembre, jour du bouclage de ce Canard PC 435 et je n'ai toujours pas rendu mon « Papier Culture ». Si je suis à la bourre, comme à l'époque où je jouais à Starcraft au lieu de finir mes devoirs de maths, c'est à cause de l'ordinateur. Et plus précisément, à cause des IA génératrices de contenu, qui se sont démocratisées à une vitesse prodigieuse au cours des derniers mois.
Il y a des classiques qui se prêtent à des ambiances travaillées.
Pour ce court roman, il est de bon ton de le lire en été, sous les pins et de préférence avec la peau salée du bain de l’après-midi. Si en plus vous ajoutez un fond de jazz (Art Blakey and the Jazz Messenger par exemple) et un verre de votre altérant favori, vous serez bien garés [NDLR : fonctionne également si vous êtes au café de la poste à Montargis].
Si vous cherchez un ouvrage pour en apprendre davantage sur les Vikings, vous n'aurez que l'embarras du choix. Mais si vous cherchez une publication qui n'est pas rédigée comme une thèse bien grasse, il faut avouer que l'offre risque d'être plus clairsemée. Un creux, pour ne pas dire une « part de marché », dans laquelle Nota Bene vient de se glisser via la production d'un ouvrage sobrement intitulé Les Vikings.
À l'heure où vous lirez ces lignes, à moins que vous n'ayez trouvé ce numéro dans la salle d'attente d'un médecin en 2025, coincé entre un vieux magazine sur la guerre sino-américaine et un autre sur les obsèques d'Elizabeth II, Everything Everywhere All at Once ne sera pas encore dans les salles françaises. Qu'importe.
Pendant cinq ans, Atomic Heart est resté nimbé d’une aura de mystère. Lorsque le jeu s’est dévoilé par bribes, il a laissé apercevoir une sorte de BioShock soviétique. Sauf que la fois d’après, on pensait plutôt à un Stalker linéaire. Et puis à un Half-Life ouvert. Bref, on était largués. Jusqu’à ce que mi-janvier, un mois avant la sortie officielle, le studio Mundfish nous invite à jouer plusieurs heures à Atomic Heart pour en avoir le cœur atomique net une bonne fois pour toutes.
Depuis combien de temps on n'a pas mangé une bonne immersive sim ? Allez, on va faire comme si Prey, Deathloop et Dishonored n'étaient jamais sortis pour remonter jusqu'au temps des dinosaures, avec Deus Ex et Thief. Non pas que ça ait une quelconque logique, hein. C'est juste que j'aime bien avoir raison, surtout quand je balance des assertions sans fondement.
Des deux années secouées dans tous les sens par le Covid, 2022 sera sans aucun doute celle qui aura été la plus touchée. « Anus horribilis », comme l'aurait si bien dit Elizabeth II, ou un médecin qui voudrait vous annoncer l'apparition d’hémorroïdes dans un trait d'humour.
Sans surprise, l’année prochaine j’attends surtout un grand jeu magique, en monde ouvert, où un héros aux cheveux en bataille se bat contre les forces des ténèbres, le tout étroitement lié à des romans. Je parle bien sûr d'Alan Wake 2.
Certains veulent Noël avant l'heure, moi j'aime Noël après l'heure. On commence par se gaver de victuailles et, une fois les viscères remplis à capacité, entièrement satisfait, paf, on vous balance sur le ventre, en guise de bouquet final, une pile de cadeaux. Eh bien ce début d'année, c'est exactement ça. Sitôt passées les fêtes, au pied du sapin déjà sec et du calendrier 2023 tout neuf, on trouve tous les jeux repoussées de l'année dernière.