« Oui bonjour, nous vous appelons pour vous proposer une remise exceptionnelle ! » Ces coups de fil, on en reçoit tous et tout le temps. Mais si tout le monde s'en plaint, il reste surprenant de constater que la plupart des victimes ne savent pas se défendre. Alors l'heure est à la riposte.
Il est 18 h 35, nous sommes le samedi 17 septembre, jour du bouclage de ce Canard PC 435 et je n'ai toujours pas rendu mon « Papier Culture ». Si je suis à la bourre, comme à l'époque où je jouais à Starcraft au lieu de finir mes devoirs de maths, c'est à cause de l'ordinateur. Et plus précisément, à cause des IA génératrices de contenu, qui se sont démocratisées à une vitesse prodigieuse au cours des derniers mois.
Il y a des classiques qui se prêtent à des ambiances travaillées.
Pour ce court roman, il est de bon ton de le lire en été, sous les pins et de préférence avec la peau salée du bain de l’après-midi. Si en plus vous ajoutez un fond de jazz (Art Blakey and the Jazz Messenger par exemple) et un verre de votre altérant favori, vous serez bien garés [NDLR : fonctionne également si vous êtes au café de la poste à Montargis].
Si vous cherchez un ouvrage pour en apprendre davantage sur les Vikings, vous n'aurez que l'embarras du choix. Mais si vous cherchez une publication qui n'est pas rédigée comme une thèse bien grasse, il faut avouer que l'offre risque d'être plus clairsemée. Un creux, pour ne pas dire une « part de marché », dans laquelle Nota Bene vient de se glisser via la production d'un ouvrage sobrement intitulé Les Vikings.
En 2020, j’étais tombé sous le charme de A Total War Saga : Troy, une excursion dépaysante dans les décors enchanteurs de la mer Égée. Je n’ai sans doute pas été le seul à apprécier ce Total War au parfum de vacances, puisque ses créateurs, les Bulgares de Creative Assembly Sofia, se sont vu confier un nouveau projet encore plus ambitieux. Un Total War dans un genre de sur-Grèce : l’Égypte.
Le marché du city-builder est un peu surchargé ces temps-ci, mais quelques développeurs arrivent tout de même à imaginer des concepts un peu originaux. Laysara nous épargne enfin l'ambiance médiévale ou post-apo' pour nous emmener là-haut dans les montagnes, sur des pentes abruptes où les yaks paissent entre deux avalanches.
« Les graphismes, ça n'a plus vraiment d'importance », qu'on se disait. « Le photoréalisme, c'est ringard, on veut surtout une vraie patte artistique », déclarait-on à qui voulait l'entendre. Éhonté mensonge. Car lorsque la nouvelle bande-annonce d'Unrecord a commencé à circuler, nous avons tous poussé des petits cris aigus en agitant les mains.
Le premier contact avec les fans de Ghost Trick, c’est un peu comme se faire embarquer dans une secte. Vous rigolez innocemment d’un gif de Phoenix Wright criant « Objection ! », puis vous testez un Ace Attorney – et c’est là qu’ils vous attrapent. Avec un regard conspirateur, ils se penchent vers vous et susurrent « tu connais Ghost Trick ? C’est le même créateur, tu verras, ça va forcément te plaire ».
Je suis un être faible. Promettez-moi un petit jeu indé qui part d’un scénario tordu dont chaque élément disparate semble avoir été tiré au sort dans un chapeau, mais qui parvient malgré tout à être plus profond et humain que n’importe quel roman réaliste, et je signe dans la seconde.