Si l'Histoire nous a offert de nombreuses et importantes leçons, l'une des plus précieuses est peut-être qu'il faut toujours se méfier des œuvres qui font de la musique classique un usage intensif. On ne sait jamais vraiment s'il s'agit d'un choix motivé par un trop petit budget ou une trop grande prétention, mais la prudence est de mise.
Les choses mystérieuses, inexplicables, exercent un attrait sans pareil sur nous autres pauvres humains. Par exemple, comment les Mii, ces avatars absurdement laids, sont-ils parvenus à assurer leur pérennité sur les consoles de Nintendo ? Comment les parents laissent-ils faire depuis plus de dix ans ? Pourquoi les enfants acceptent-ils de jouer avec de telles horreurs ? Qui est responsable de ces animations qui font fondre mon cœur tellement elles sont adorables ?
D'ici quelques semaines, c'en sera terminé de Twin Peaks : The Return. La série culte et occulte de David Lynch cessera d'animer les conversations de vos camarades de bars, de vos collègues de bureau et de vos potes d'entraînement. Pour certains, cela sera un soulagement : il n'ont jamais pu blairer ce réalisateur prétentieux et ses lumières qui clignotent, non mais sérieux, est-ce que je clignote moi ? Pour les autres, il faudra chercher un moyen de faire taire cette nostalgie lancinante qui pénètre leur cœur. Pour tous, il y a The Darkside Detective.
Tout le monde, sur Internet, se tenait prêt. Dans quelques heures, à l'ouverture de la bêta de Diablo IV, retentirait le plus grand ouin-ouin de l'Histoire. Certains seraient déçus que le jeu ne ressemble pas à Diablo II, d'autres à Diablo III ou encore à Path of Exile. Mais tous seraient d'accord sur un point : c'était mieux avant. Or, comme le bug de l'an 2000, le grand ouin-ouin n'a pas eu lieu. Les joueurs de Diablo IV, incroyable mais vrai, semblaient contents.
Il paraît que c’est l’apanage des bons jeux : le pitch tient sur un Post-it. « Une jeune fille et son fidèle ami se lancent dans une mission de sauvetage à travers un monde coloré plein de machines froides et de créatures inconnues » : ce qui est certain, c’est que Planet of Lana ne réinventera pas le fil à couper l’eau tiède.
Pendant qu’on se lamente du déclin des jeux d’infiltration et du coma de Deus Ex, un Californien tout seul développe un simulateur de missions d’infiltration cyberpunk, sans même se soucier de nous prévenir. Un e-mail incendiaire de notre part et une implacable demande d’interview portée par huissier l’ont vite remis dans le droit chemin.
Des troupeaux de chiens faméliques qui errent au beau milieu d’un champ de ruines radioactives, une petite cahute perdue sur un parterre de coquelicots sauvages, un parc d’attractions laissé à l’abandon, un personnage qui se fait déchiqueter dans un marécage peuplé de cochons mutants : il y avait déjà de quoi trépigner face aux premières images de Stalker 2, dont la sortie a été plusieurs fois repoussée depuis le début de la guerre en Ukraine.
« Trouve-moi tout ce que tu peux sur Redfall. Tout le monde a envie de savoir si c’est Left 4 Dead avec une moustache ou Far Cry 3 avec un faux-nez. » Voilà la consigne d’Ellen Replay et voilà pourquoi c’est elle la cheffe : la capacité à identifier le problème.