Combien de morts avez-vous faits aujourd'hui ? Au mieux un, si vous êtes mauvais chirurgien ou que vous avez grillé un stop devant une maison de retraite... Moi, j'en ai fait 12 896. Et je suis assez fier, car il s'agissait d'épouvantables culs-terreux américains racistes. Non, pas des membres de l'alt-right, mais des soldats de la Confédération sudiste. C'est moins gratifiant, mais ça fait quand même plaisir.
Si l'Histoire nous a offert de nombreuses et importantes leçons, l'une des plus précieuses est peut-être qu'il faut toujours se méfier des œuvres qui font de la musique classique un usage intensif. On ne sait jamais vraiment s'il s'agit d'un choix motivé par un trop petit budget ou une trop grande prétention, mais la prudence est de mise.
Les choses mystérieuses, inexplicables, exercent un attrait sans pareil sur nous autres pauvres humains. Par exemple, comment les Mii, ces avatars absurdement laids, sont-ils parvenus à assurer leur pérennité sur les consoles de Nintendo ? Comment les parents laissent-ils faire depuis plus de dix ans ? Pourquoi les enfants acceptent-ils de jouer avec de telles horreurs ? Qui est responsable de ces animations qui font fondre mon cœur tellement elles sont adorables ?
D'ici quelques semaines, c'en sera terminé de Twin Peaks : The Return. La série culte et occulte de David Lynch cessera d'animer les conversations de vos camarades de bars, de vos collègues de bureau et de vos potes d'entraînement. Pour certains, cela sera un soulagement : il n'ont jamais pu blairer ce réalisateur prétentieux et ses lumières qui clignotent, non mais sérieux, est-ce que je clignote moi ? Pour les autres, il faudra chercher un moyen de faire taire cette nostalgie lancinante qui pénètre leur cœur. Pour tous, il y a The Darkside Detective.