Durant toute cette année, nous avons longuement conté l’épopée fabuleuse de l’accélération 3D sur PC et présenté les cartes emblématiques qui la jalonnent. Il est temps d’arrêter d’admirer ces modèles et de passer enfin à la pratique en remettant ces cartes en service grâce à trois configurations originales dédiées au rétrogaming.
Pas si rétro pour nombre d’entre vous, les années 2004 et 2005 ont vu la naissance et la suite de licences légendaires comme le premier Far Cry, F.E.A.R., le second opus de Half-Life et le quatrième épisode de Quake. C’est aussi la période où DirectX 9 se démocratise avec la seconde génération de cartes graphiques supportant cette huitième version de l’API de Microsoft.
Le scandale des archives d'Universal nous l'a rappelé cet été : la musique est un art éphémère, fragile, souvent difficile à sauver (voir encadré plus bas). Si la catastrophe ayant mené à la perte d'un pan entier du patrimoine audio du siècle dernier concerne des masters anciens et en partie analogiques, d'autres menaces parfois moins spectaculaires touchent la musique électronique, et plus largement numérique.
Ce trimestre, nous continuons notre exploration des composants pour ordinosaures. Après le stockage et l'affichage, nous nous intéressons aux périphériques d'entrée, avec les claviers, les souris et les joysticks.
« Ils ne savaient pas que c’était impossible. Alors ils l’ont fait. » De quoi suis-je en train de parler ? Des huîtres au chocolat, du couscous-mayonnaise, de toutes les recettes improbables et écœurantes dont il existe, quelque part, une version délicieuse. Je parle de Giants : Citizen Kabuto.
Sorti en 2004, Michigan : Report from Hell est un survival horror oublié de la PS2, de ceux qu’un archéologue du futur pourrait exhumer en se disant qu’il s’agit probablement de l’artefact qui a signé la fin de notre civilisation. C’est aussi un titre qui a le mérite d’annoncer très rapidement la couleur : c’est un énorme nanar avec la subtilité d’une enclume surmontée d’un éléphant, lui-même dominé par une armoire blindée et un piano à queue.
Je suis une héroïne de jeu vidéo des années 1990, qui suis-je ? Premier indice : je suis une aventurière. Deuxième indice : je résous des énigmes et trouve des trésors. Toujours pas ? Troisième indice : je sais nager sous l’eau. Comment ça, Lara Croft ?
Je me souviens très vaguement d’un ami de la famille quand j’étais gamine. Sans doute un ancien collègue de mon père, un type sympathique toujours affublé d’une veste en cuir, qui sentait le tabac froid et roulait dans une vieille bagnole. Ce dont je me souviens beaucoup mieux, en revanche, c’est qu’il m’a offert deux jeux pour PlayStation quand j’avais environ sept ans : Dragon Ball: Final Bout et Tombi !, un jeu d’aventure avec un drôle de héros à la tignasse rose – et c’est ce dernier qui m’a marquée à vie.
Tout talentueux et appliqués qu'ils soient, les développeurs de Mimimi n'ont rien fait de très novateur lorsqu'ils ont sorti leur premier jeu, l'excellent Shadow Tactics. Un peu comme les Finlandais de Colossal Order, qui ont bâti Cities : Skylines sur les ruines fumantes de SimCity, ce studio allemand a simplement remis au goût du jour une formule inventée deux décennies auparavant par quatre Espagnols.