Dossier jeu de rôle

Notre sélection de jeux tout doux contre le monde entier - Les joies et les couleurs passent-elles ?

J’ai été un parapluie paladin et un « louarnig brezhoneg », un renard du folklore breton. J’ai même pratiqué des jeux où l’on n’incarne pas de personnage. J’ai joué dans le noir complet. Et pourtant, l’expérience de jeu de rôle la plus perturbante de ma vie, c’est Happy Together.

J’ai testé pour vous : une partie de jeu de rôle préparée par une IA - Et c’était palouf

À l'heure de la démocratisation des IA dites « génératives », certains pensent que ChatGPT s'apprête à remplacer les auteurs, les développeurs, les artistes et même les élèves de cinquième B du collège Abel Minard de Dijon – simplement parce que l’IA écrit de meilleures rédactions qu’eux et n’a pas besoin de rappeler qu’elle a « les cramptés » à chaque fois qu’elle s’adresse à un être humain.

Incarner des enfants et des ados - Ou comment se mettre le monde ado

On parle beaucoup d’animer des tables de jeux de rôle pour enfants et adolescents, moins de reconnaître que ces êtres humains en formation peuvent être de vrais personnages, intéressants à incarner. Tour d’horizon avec l’aide de deux auteurs de jeux : Vivien Feasson, à l’origine de l’univers de l’Averse, et Nils Hintze, qui a travaillé sur Tales from the Loop.

Les descendants de Donjons et Dragons - L’important, c’est la prose

Vous l’appelez D&D, « Donj », « le seul jeu dont j’ai besoin » ou « Roh pfff, pas encore ce truc ». Vous l'adorez, vous le détestez, vous le considérez comme un jeu essentiel ou êtes passé à autre chose, mais une chose est sûre : Donjons et Dragons, vous connaissez. Du coup, on ne va pas en parler.

J’ai encore rêvé d’OGL - « Vous trouvez un parchemin, c’est un objet maudit. »

Parfois, les vieux vous surprennent. Vous passez voir papy Dédé pour papoter, comme toutes les semaines, de tout et de rien. Bien sûr, vous savez qu’il a eu une vie bien remplie, et avec des zones d’ombre. Mais chut, papy Dédé vous semble avoir toujours été là et le passé est le passé. Et là, il vous annonce qu’il s’installe à Pattaya pour les filles et la coke.

Ces jeux de rôle qui jouent sur la forme - Comme aurait dit Cicéron : c’est pas carré

Sur l’étagère, les pavés s’alignent : une série de bouquins de jeux de rôle, tous constitués de pages et de pages de texte décrivant l’univers de jeu, les règles, éventuellement un scénario… Tous ? Non. Dans une section de la bibliothèque, quelques petits jeux de rôle résistent à l’empilement stable et l’alignement strict de par leur format plus original.

Du JDR en solo - Rôle by myself

« Une envie de jeu de rôle, ça n’attend pas ! » Non, cet emprunt lamentable à une pub Peugeot ne vise pas à vous vanter les mérites du jeu sans matériel en voiture (quoiqu’on pourrait parler de Ribbon Drive…), mais simplement à évoquer les bénéfices du jeu de rôle solo. Car en plus d’être – vous l’ignorez peut-être – possible, il est évidemment antioxydant et donne le poil brillant.

Les Mégaparties - Le PJ en rêve, le MJ en crève

Il fut un temps où ma calvitie naissante ne concurrençait pas encore celle de Kahn. Un temps où j’étais capable de tenir 72 heures sans dormir ou presque. Un temps où, étudiant oisif, j’étais capable de me perdre en conjectures sur la pertinence ou non d’un monstre au croisement T du donjon D. Un temps où j’étais devenu, bien malgré moi, le MJ attitré pour Donjons & Dragons. Un temps où tous mes potes aimaient le jeu de rôle. Le temps béni des mégaparties.

Mazes & Monsters - Quand Tom Hanks diabolisait le jeu de rôle

Tout le monde aime Tom Hanks. Ne pas aimer Tom Hanks, c’est donner un coup de pied à un chiot, l’asperger d’essence, craquer une allumette et lâcher « quoi, qu’est-ce qu’il y a ? » face à des regards médusés. Sauf les rôlistes. Les rôlistes ont une raison de détester Tom Hanks.

Le pire des jeux de rôle - Fumble Bundle

« Il n’y a pas de mauvais jeux de rôle, il n’y a que de mauvais maîtres de jeu », disait l’ancien pape Benoît XVI après avoir dirigé une campagne ratée d’In Nomine Satanis, l’un de ses loisirs méconnus. Certains manuels mériteraient pourtant d’être enfermés à jamais dans les archives du Vatican, juste à côté du seul exemplaire connu de « Bricoler sans clous avec Jésus ».

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Cyclades - Mon panthéon est décousu

J’ai beaucoup pensé à Cyclades en jouant aux Princes de Florence. Même si le jeu de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc est plus récent (2009), ils partagent une caractéristique propre à la grande époque des jeux d’enchères. Les achats n’y comptent pas directement pour des points, mais sont des prémices mettant en branle d’autres mécaniques.

Nano9Games Wave 2 - Petit mais costaud

J’ai un faible pour les concepts qui poussent les auteurs dans leurs retranchements. Quand, paraît-il, on a mis les petits meeples dino de Draftosaurus entre les mains d’Antoine Bauza avant de lui dire « ponds-nous un jeu avec ça ». Ou encore les très bons petits jeux édités par Button Shy. Sans parler des concours de BGG qui mettent les créateurs dans des situations impossibles. Et parfois, ça fait des étincelles.

Boreal - Un produit Marque Repère

Après un succès, le second album, mais si vous savez, celui de la maturité, est toujours le plus compliqué. Les Français de Spiral Éditions ont pu préparer la suite dans les meilleures conditions, grâce aux excellentes ventes de District Noir.

Lorcana - Je vais encore me faire Mickey

« Bon Tisseur, c’est toi le spécialiste des JCC, tu nous fais un truc sur Lorcana ?
Euh, c’est que j’avais une histoire en or sur Magic et les Pinker…
Non, mais Magic c’est has-been, on en a marre que tu parles que de ça, faut que tu changes d’air.
Mais je…
–  Allez, tu me ponds une page pour le prochain HS, merci bisous ! »

Sagrada Artisans : Legacy - Ah Sagrada, Sagrada, Sagrada, les aristocrates à la lanterne…

Je ne pouvais décemment pas vous laisser sans parler d’au moins un roll & write dans ce numéro.