164 résultats pour "il est fort soleil prey"
Les coups de projo de Canard PC - Ce ne sont pas les plus gros jeux de l’E3. Sauf dans nos cœurs.
Tandis que les feux de la rampe restent braqués sur les énormes blockbusters de l’E3, des jeux plus modestes se montrent timidement entre la bande-annonce d’un Mortal Kombat et une pub pour Porsche. Ce serait dommage qu’ils restent dans l’ombre, même si c’est l’été et qu’à l’ombre, il fait meilleur. Traînons-les donc face aux feux du soleil, après les avoir dûment couverts de crème solaire.
Kentucky Route Zero - Rural d'agonie
Toute une épopée du jeu indé s’achève ici. Neuf ans après une campagne Kickstarter minimaliste, la saga Kentucky Route Zero se termine enfin grâce à la sortie de son épisode final, l'acte V. L'occasion de tester l’intégralité de cette aventure envoûtante et de faire semblant d'y avoir compris quelque chose, histoire de ne pas passer pour un gigantesque tocard et de vous donner quelques clés pour briller au prochain repas de famille.
Logitech G Cloud - Une console pour le cloud gaming qui vole trop près du soleil
La conception d’une machine de jeu portable implique toujours un équilibre pas facile à trouver entre puissance et portabilité, une tâche d’autant plus complexe lorsque ledit appareil ambitionne de faire tourner des jeux conçus originellement pour des machines domestiques (PC ou consoles). Ce compromis, Logitech croit pouvoir l’esquiver en comptant sur une technologie tombée du ciel — littéralement : le cloud gaming. C’est tout le sens de la G Cloud.
Medieval Dynasty - Chasse, pêche, nature et micro-gestion
J'en ai ras le cul d'être le héros qui sauve l'univers de la 594e invasion alien du millénaire. Ras le cul d'être un pilote de Formule 1, un général quatre-étoiles, un leader de colonie spatiale, un maire de mégapole, un roi carolingien. J'aspire à une vie simple. Je veux juste un cabanon, un petit champ de carottes et regarder le soleil se coucher sur la forêt pendant que mon ragoût de lapin mijote dans la marmite.
Escape the Pacific - C'est pas l'homme qui prend la mer
Couper du bois sous le soleil, manger des bananes et boire du lait de coco, naviguer sur l'océan, être le seul humain dans un rayon de 3 000 bornes, c'est exactement l'idée que je me fais de ma future retraite. Escape the Pacific m'en promettait un avant-goût excitant, mais j'espère que le jeu sera terminé avant mes 60 ans.
Le recrutement - Quels sont les critères des studios ?
Il est un fait sur lequel on peut s’accorder : tout le monde veut faire des jeux vidéo. En tout cas, tous les gens qui n’ambitionnent pas de gagner de l’argent, de trop partir en vacances, ou de profiter de beaucoup de temps libre avec leurs amis. Preuve que les Français ne sont pas si feignants que ça, cela représente pas mal de peuple. Malheureusement, les entreprises qui embauchent sont en nombre fini et commencent à crouler sous l’embarras du choix.
Stéphane Beauverger, créateur de mondes
La première fois que j'ai rencontré Stéphane Beauverger, il y a quatre ans, j'avais d'abord été un peu déçu : on m'avait promis le scénariste de Remember Me et j'espérais donc rencontrer Alain Damasio, pape de la science-fiction française (auteur de la Horde du Contrevent et cofondateur de Dontnod, le développeur du jeu). En réalité, après avoir lancé le projet, Damasio avait confié la responsabilité du scénario à Beauverger. Chaleureux, bavard, passionné par son sujet (il est après tout scénariste depuis bientôt vingt ans), Stéphane Beauverger m'avait vite fait oublier ma déception initiale. Lui aussi romancier (je recommande son Déchronologue, qui mélange piraterie des caraïbes et paradoxes temporels), il bosse désormais sur l'écriture deVampyr, le prochain jeu de Dontnod, dans lequel on incarne un médecin vampire (mais pas spécialement heureux de l'être) dans le Londres de 1918 ravagé par la grippe espagnole et une invasion de suceurs de sang. Pour cette nouvelle rencontre, plutôt que de parler spécifiquement du jeu et de son cadre historique (même si Stéphane Beauverger est le genre de personne capable de sortir au débotté un exemple sur la vie recluse, quasi-monacale, des infirmières londoniennes d'après-guerre, et d'expliquer ensuite dans quel contexte il peut intégrer ça dans son jeu), je lui ai demandé de m'expliquer en quoi consistait son métier de directeur narratif et comment on créait un univers de jeu vidéo.
Little Nightmares 2 - Cache-cache express
À force d’être la rédactrice préposée aux jeux d’horreur, j’espérais m’acclimater à la peur et devenir capable d’affronter n’importe quel titre sans frémir. J’avais l’impression d’avoir croisé à peu près tous les ennemis imaginables du genre – démons, goules, vampires, sorcières, loups-garous, xénomorphes, petites filles aux cheveux longs, tueurs en série, zombies, espagnols, monstres bicéphales – mais ce point de désensibilisation n’est pourtant jamais arrivé. Little Nightmares 2 vient même de me faire franchir un cap supérieur dans la terreur, à cause de l’institutrice qui rôde dans sa deuxième zone.
Jouer sans se ruiner, hors de chez soi - On sort, mais a-t-on toujours faim ?
Sortir de chez soi, il paraît que c’est bien, qu’il y a des trucs comme du soleil, de l’air frais, des gens. Mais avoir un but, c’est sans doute mieux. Du coup, telle une vieille druide à barbe blanche, je vous propose une vision panoramique des lieux de débauche ludique accessibles. Et comme je suis vraiment sympa, je vais même les trier des plus chères aux moins chères. Sympa, mais apte à garder le suspense, quand même.
NOC - Who’s there ?
J’en avais d’autres, des jeux de mots, je me serais fait le plaisir de citer Jules Romain, malheureusement le bouquin le précise très vite : avec pas mal de références d’Europe de l’Est, ça se prononce « Nots ». Mais je ne vais pas me laisser démonter pour si peu, car ce jeu rétrofuturiste ne se fonde pas que sur la nots-algie.
V Rising - Sous le signe du V
Les journées se suivent et se ressemblent depuis quelque temps. C'est toujours le même rituel : je me lève à l'heure où la lumière baisse. Le soleil me brûle la peau en quelques secondes. Je glisse un orteil timide hors du château, en faisant bien attention de rester à l'ombre des grands arbres.
Biomutant - Il a son charme
Quelle expression horrible ! « Il a son charme. » Tout est dit, comme quand le seul compliment qu'on trouve pour décrire quelqu'un, le seul qui vienne spontanément, c'est : « Il est gentil. » C'est un peu ça, le problème de Biomutant. Il a son charme. Il est gentil. Je n'ai pas spécialement envie de l'inviter à mon barbecue, mais il est gentil.
Immortals Fenyx Rising - Les aventures de Zeldo
Dire d'Immortals Fenyx Rising que c'est Zelda : Breath of the Wild avec une moustache, c'est peut-être aller un peu vite. C'est comme prétendre que le jeu n'est qu'une copie de Zelda, déguisée et installée derrière un journal avec des trous pour les yeux. C'est un peu facile. Non, la vérité est un peu plus complexe : en réalité, Immortals Fenyx Rising, c'est trois enfants les uns sur les autres, dans un imperméable, qui essaient de se faire passer pour Zelda.
Le jeu vidéo lève les yeux au ciel - Étoiles de maître
Pour les urbains, la nuit ressemble à une sorte de bouillasse orange qui n’a rien à envier à une soupe de poisson laissée bien trop longtemps en plein soleil. Pourtant, demeure souvent un coin sombre où admirer les beautés de l’univers, logé au fond d’un jeu vidéo, attendant un moment de paix pour être observé par le joueur. Ces ciels, s’ils offrent un fixe d’étoiles pour astronomes un peu tristes, ne sont en revanche pas toujours des projections crédibles.
World of Warships - Le partage du bateau
Chaque année, je ressens l'appel des canons de 200 mm. Je me lève un matin envahi par le besoin impérieux d'approcher une île tropicale sous un soleil de plomb, de calculer un tir long de onze kilomètres et de commander du bout de mes doigts un moteur de 90 000 chevaux. Alors je réinstalle World of Warships et j'enquille plusieurs centaines de parties en quelques semaines. Une routine bien rodée, qui s'est pourtant vue chamboulée cette année lorsque j'ai découvert que le jeu s'essayait aux missions coopératives.
La nuit je déplacement
Une fois n'est pas coutume, je vais profiter de cette brève introduction pour vous recommander de jouer à un jeu. En l'occurrence, Mushroom Délicieux. Il s'agit d'une brève promenade dans la forêt, promenade durant laquelle vous mourez de faim et cherchez donc à vous nourrir. Considérez cela comme un petit échauffement. Perso, rien que le nom m'a ouvert un portail vers le nirvana.
The Last of Us Part II - Travaillé au cordyceps
Il y a 25 ans, une pandémie a décimé le monde. Il n’y a eu ni attaque de morts-vivants, ni virus biologique créé par une entité crapuleuse – simplement une histoire de champignon mutant, le cordyceps, qui a achevé de prendre le contrôle de ses hôtes humains et laissé derrière lui des hordes d’infectés aux allures de pleurotes extrêmement agressives.
Amnesia : Rebirth - La petite femme aux allumettes
Au XIXe siècle, le capitaine James Riley et son équipage se sont échoués sur la côte du Sahara occidental et ont dû entamer une longue traversée du désert, durant laquelle ils ont été successivement réduits en esclavage, battus, brûlés par des coups de soleil et contraints de boire de l’urine de chameau. En s’inspirant d’un livre fondé sur ses mémoires qu’on imagine très festifs, Skeletons on the Zahara, le studio Frictional Games a choisi de tenter quelque chose d’assez inédit : faire un survival horror en plein jour.
Fallout 76 - Déchet nucléaire
Voilà dix ans que Bethesda altère Fallout sans ménagement, comme s'il pétrissait un vulgaire bloc de glaise. Dix ans que je grince des dents à chaque modification brutale, dix ans qu'à chaque nouveau sacrilège, une seule pensée me permet de conserver la raison : « Inutile de le prendre pour toi, ce n'est pas personnel, tu sais ils pensent d'abord à leur jeu, pas à Izual de Canard PC. » Une conviction qui a volé en éclats lorsque j'ai appris que le nouveau Fallout porterait le numéro de mon département natal, le 76. Cette fois, c'est personnel.