GPU
C’est reparti pour un turing

endant que vous faisiez du gras sur la plage en ingurgitant des chichis plus huilés qu’un culturiste en mode compet’, Nvidia a officialisé Turing, sa nouvelle architecture GPU fébrilement attendue par la foule. Le caméléon n’hésite d’ailleurs pas à présenter sa technologie comme « la plus grande avancée depuis l’invention du GPU CUDA en 2006 » (voire depuis le tire-comédons). Car après les unités de calcul CUDA et consorts, enfin… Tensor (dédiés à l’IA), Turing introduit cette fois les RT cores, des unités de calcul chargées de calculer du lancer de rayon en temps réel (ray tracing). La vitesse de calcul, mesurée en GigaRays/seconde, est annoncée jusqu’à « 25 fois supérieure à l’architecture Pascal ». Pour le reste, la puce est constituée de 18,6 milliards de transistors répartis sur 754 mm2, supporte le NVLink 100 Go/s, le HDR natif, le DisplayPort 8K et la mémoire GDDR6 à 14 Gbps. Les premières Turing annoncées sont celles réservées au pros, avec les Quadro RTX 8000 (10 GigaRays/s), RTX 6000 et RTX 5000, embarquant jusqu’à 48 Go de GDDR6, 4068 cœurs CUDA, 576 cœurs Tensor et facturées de 2 300 à 10 000 dollars. Pour les joueurs, c’est dans l’autre dépêche…