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Festival européen du film fantastique de Strasbourg 2019 - À l'Est, du nouveau

Du 13 au 22 septembre se tenait la 12e édition du Festival européen du film fantastique de Strasbourg. Et pour la troisième fois, Canard PC était partenaire de sa section jeu vidéo et réalité virtuelle. Le FEFFS, non content d'être le seul événement dont il est plus compliqué d'écrire les initiales sans se tromper que le nom complet, est également l'un des rares festivals de cinéma à accorder une place importante au jeu vidéo. Les prix de l'Indie Game Contest, dans lequel concouraient chaque année douze jeux indépendants, sont en effet remis en même temps que ceux de la compétition générale. Un fait qui, comme l'a souligné Jehanne Rousseau, cofondatrice du studio Spiders et membre du jury cette année, suffit à en faire un événement pas comme les autres.

Like a Dragon : Infinite Wealth - Aloha du plus fort

Après une fantasque, attachante et bancale virée avec Kiryū Kazuma dans Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name, nous retrouvons Ichiban Kasuga, bien planqué derrière son bureau d’agent d’Hello Work, le « Japon Travail » de l’Archipel. Like a Dragon : Infinite Wealth débute par une scène de l’ordinaire, qui revêt un intérêt primordial, tragique : comment survivre à la perte de son emploi, ainsi qu’au déclassement qui en résulte dans une société où tous les regards, davantage que les mots, vous dévorent.

Total War : Pharaoh - Hiéroglyphes and let die

Il faut reconnaître un talent à Creative Assembly : ils ne baissent jamais les bras. On aurait pu penser qu'après avoir raclé les fonds de tiroir de l'Histoire depuis deux décennies pour nous trouver de nouvelles guerres à mener, ils allaient faire une petite pause. Peut-être même changer d'air, s'essayer à un nouveau style en vogue comme le visual novel ou le dating sim. Que nenni.

Dying Light 2 - Ma cité va croquer

Dans les allées du salon, bien sûr, tout le monde cherchait à rentrer clandestinement sur le stand de Cyberpunk 2077 (où CD Projekt montrait exactement la même chose qu’à l’E3, voir le numéro de Canard PC de juin dernier). Mais un autre jeu provoquait moult murmures approbateurs : Dying Light 2 de Techland. Assis face au game designer du jeu, le Polonais Tymon Smektala, j’ai vite compris pourquoi.