Fil d'actu

10/12

Voleur lance « pied de biche », c’est très efficace

Fini les vols d’œuvres d’art et de bijoux (enfin, sauf au Louvre), les cambrioleurs d’aujourd’hui se concentrent sur les vraies valeurs : les cartes Pokémon. Une bande de malfrats a ainsi récemment été filmée en train de dépouiller un magasin en Californie, et l’objectif était clairement de choper des shiny pour faire de la money. Bilan ? 100 000 dollars de butin en quelques instants, tout en ignorant royalement tous les articles sportifs de collection tout autour.  La protection des stock de cartes chez les revendeurs devient même  un véritable sujet de sécurité partout dans le monde. J’imagine que lorsque la police leur tombe dessus, ils  lancent une Pokéball en hurlant « Vas y Évasor ! », avant d’être abattus de 243 balles en pleine tête. P.

09/12

J'irai cracher sur vos tombes

Il faut laisser les morts tranquilles. Tenez, prenez le cadavre de la franchise Postal, par exemple. Nous étions tous ravis qu’il soit six pieds sous terre et que les nouvelles générations ne subissent plus son humour scatologique nul. Enfin, sauf pour les développeurs de Goonswarm Games, qui s’étaient mis en tête de le ressusciter à la demande de… ben de personne en fait. Heureusement, l’IA générative est là et le jeu semblait en être rempli jusqu’à la moelle, suffisamment pour provoquer une bronca des joueurs (bronca qui aurait dû démarrer à « Postal ») et convaincre l’éditeur Running With Scissors de retirer son soutien au projet. Pour l’éditeur, cela « a causé un préjudice considérable à [leur] marque et à la réputation de [leur] entreprise ». On rappelle juste que dans Postal : Bullet Paradise, on pouvait pisser sur des tombes et que les bonus étaient des zizis en or. P.

08/12

Netfric & Chill

Netflix rachète Warner Bros. pour 82,7 milliards de dollars. Je répète, pour que vous soyez sûr d’avoir bien lu : 82,7 FUCKING MILLIARDS DE DOLLARS. Et encore, simplement pour sa branche « Streaming & Studios », regroupant Warner Bros. Motion Picture Group, DC Studios et HBO, le groupe ayant été scindé entre cet aspect et une branche network pour les chaînes sportives et d’information. Cela veut aussi dire que les studios Avalanche, TT Games, NetherRealm et Rocksteady changent de mains. On pourrait écrire également sous cette forme : une plateforme qui n’a jamais réussi à percer dans le JV rachète, à la marge, tout un tas de studios mal en point et déjà plombés par des licenciements et des annulations de projets. Vu les économies que Netflix devra mener si cette opération est validée par les autorités de la concurrence (et c’est un gros si), l’ambiance ne va pas être festive chez les développeurs. Oh, et puis finalement, quand on y pense, c’est quoi 80 milliards de dollars ? À peine ce qu’a coûté le pari du Metavers à Méta, ou le prix de 64 Go de RAM en 2026, une paille quoi. La preuve, dès le lendemain, choqué par ce vil prix, la Paramount a decidé d’annoncer une volonté de prise de contrôle hostile, en offrant publiquement 40 dollars par action, soit un total de 108,4 milliards de dollars, qui dit mieux ? Bref, on marche sur la tête, l’argent n’a plus aucune réalité et il faut retirer le chéquier aux patrons des grands groupes. P.

05/12

Soyez prêts à sortir les RAM

C’est une véritable crise dans la crise. Vous avez peut-être entendu parler du fait que la RAM allait devenir une ressource rare à cause du secteur de l’IA qui en a énormément besoin au sein de ses data centers ? Eh oui, banane, tu crois que les gamers alignent plus de biffetons qu’OpenAI et Google ? Bref, il y a trois fabricants principaux de RAM à travers le monde et l’un d’entre eux, qui représente 25 % du marché, Micron (ixplosion), vient d’annoncer qu’il cessait la vente de produits à destination du grand public, ce qu’il faisait grâce à sa marque Crucial. Désormais, tout ira dans les serveurs. Les conséquences concrètes ? Ben, je ne sais pas, Timéo, qu’est-ce qui se passe quand l’offre s’effondre et que la demande crève le plafond, hein ? Bref. Les prix vont exploser et on racontera à nos petits enfants le temps où une barrette de RAM ne coûtait pas autant qu'une Tesla. K.

04/12

À parts pas égales

Vous vous souvenez du joli graphique qu’on vous a fait avec Toto sur les actifs saoudiens dans l’industrie du jeu vidéo ? Eh bien, on a du nouveau quant à la part que s’apprête à détenir le PIF (le fonds d’investissement souverain du royaume) dans Electronic Arts, dont le rachat et le projet de sortie de bourse a été dévoilé en septembre dernier. On devrait plutôt parler de « part du lion » en la matière, puisque le Wall Street Journal, qui a pu jeter un coup d’œil à des documents envoyés au régulateur brésilien, rapporte que celle-ci s’élève à 93,4 %. Silver Lake et Affinity Partners (la boîte de Jared Kushner, le gendre de Donald Trump), les deux autres membres du consortium, se partagent respectivement 5,5 % et 1,1 % de l’éditeur. Si l’opération à plus de 55 milliards de dollars arrive à son terme, il ne sera pas exagéré d’affirmer que l’entreprise passera sous pavillon saoudien. K.