Après Les Aventures incroyablement moyennes de Van Helsing, Neocore Games est de retour avec un nouveau hack and slash (roulement de tambour) sous licence Warhammer 40,000 (bruit de cymbales). Le genre de jeu qui me donne envie de l'éventrer immédiatement, juste parce qu'il a osé regarder vaguement dans ma direction. Mais comme je suis quelqu'un de charitable, je vais prendre le temps de vous expliquer pourquoi ce titre risque de finir avec la tête dans le mur.
Comme celle de tous les anciens jeunes qui ont connu le temps béni du Club Dorothée, mon enfance a été bercée par Dragon Ball Z. Les cartes à collectionner, les épisodes du samedi, les excellents jeux sur Megadrive et Super Nintendo... Pourtant, j'ai beau avoir été un doux dingue de Dragon Ball, les jeux de baston n'ont jamais occupé une grande place dans ma ludothèque.
Neuf millions de joueurs. Ce chiffre astronomique, qui rappelle les statistiques de fréquentation délirantes de World of Warcraft, provient des derniers comptes effectués par Wildcard, un mois avant le lancement d'ARK. Pourtant, malgré des ventes colossales, le titre ne parvient toujours pas à convaincre, démontrant avec une évidence rare qu'il ne suffit pas d'un chèque en blanc pour transformer une bonne idée en un bon jeu.
Une araignée au plafond. Une case en moins. Un pet au casque. Bercé trop près du mur. Bête à bouffer du foin. Timbré. Fou. Idiot. Débile. Crétin. Couillon. Imbécile... Les qualificatifs ne manquent pas pour parler d'un type prêt à monter chaque jour sur un deux-roues et traverser des agglomérations où la moindre rue peut devenir son tombeau.