J’ai autant d’amour pour les voitures et les sports mécaniques que, disons, Florent Pagny pour le code des impôts : c’est bien pour les autres mais je m’en passe. Pourtant, depuis que Rallyman GT trône sur mes étagères, je me prends à rêver trajectoires, courbes et pneus lisses. Je crois que je suis à deux doigts d’acheter une Fuego Turbo.
Pour vendre un jeu, il faut en ciseler tous les aspects. Capter l’intérêt et créer l’engouement par le bouche-à-oreille est un défi complexe. Aucun raccourci facile ne peut permettre de rencontrer un large public ; seuls la qualité et le souci du travail bien fait comptent. Ou alors, il existe la recette des puzzles Eternity, qui consiste à mettre en jeu un gros paquet de pognon. Ça marche aussi.
Voilà près de vingt ans que Diana Jones exerce une influence certaine sur le monde du jeu. Pourtant, personne ne l’a jamais rencontrée, ni même parlé avec elle. Oubliez le Spiel des Jahres ou l’As d’or ; dans l’univers des jeux de plateau et des jeux de rôle, si à cinquante ans vous n'avez pas remporté le prix Diana Jones, vous avez raté votre vie.
Pendant un tout petit moment, certains studios se sont dit que des films basés sur des jeux de plateau allaient être « the next big thing ». Si vous vous demandez s'il s'agissait d'une bonne idée, retenez que jusqu’en 2012, Universal Studios a payé des millions de dollars à Hasbro pour ne PAS faire les films qu’ils avaient signés ensemble. Ça répond à votre question ?