Pierô rêvait d’être illustrateur, depuis toujours. Il a tout fait pour et, comme tous les gens avec une vocation, s’est retrouvé à 30 ans, derrière un comptoir, avec un autre boulot. Voilà, croyez en vos rêves les enfants.
« Cher voisin. Nous comprenons que jouer à des jeux vidéo et des jeux de société est ce que vous considérez comme un "métier" (sérieusement, trouvez un travail). Dans le respect des règles de l’immeuble, veuillez toutefois noter qu’à la prochaine partie de Ready Set Bet, nous descendrons tous, pour cramer votre logement, vos amis et vous arracher la langue. Cordialement ».
Michael Bay a joué, puis a posé la manette doucement. Se levant sans un mot, il a fait trois pas pour faire face à la baie vitrée de sa villa de Poucave-en-Brie. Les yeux dans le vague, il a murmuré : « Trop d’explosions, trop d’action, je ne pensais pas que quelqu’un pouvait me faire ressentir ça. » Puis, il a cliqué sur un interrupteur caché dans sa poche et tout a pété. Il fait ça pour toutes ses sorties.
Cette année, avant de partir pour Essen, le plus respecté des salons de jeux de plateau du monde, je n’avais qu’une certitude : il y a trop de nouveautés ! Près de 1 500 cette fois, un record, comme à chaque édition. Désormais, j’en ai une seconde : je hais la Deutsche Bahn – la SNCF allemande – de toute mon âme.