Selon le PDG de Nokia Pekka Lundmark, ces dinosaures d’intelliphones sont promis à l’extinction en raison des météores 6G et métavers prévus à l’horizon 2030. Une prophétie qui transpire l’autoréalisation, Pekka s’étant exprimé à l’occasion d’une table ronde intitulée « perspectives stratégiques de l’économie numérique » au dernier Forum économique mondial de Davos. Le PDG explique que l’intelliphone ne sera plus « l’interface la plus courante », ayant cédé sa place aux lunettes connectées et autres « objets intégrés directement dans notre corps ». Du fantasme transhumaniste pur jus, auquel les aficionados de cette idéologie s’accrochent comme des moules sous acide. À l’instar de Samsung il y a quelques mois, Pekka y est également allé de son « jumeau numérique de tout » et de l’importance des metasangsues, qu’il considère comme « la prochaine grande plateforme informatique après le World Wide Web et le mobile ». (Crédit photo : Pexels / Pixabay)
Le mot « quantique » vous sort par les oreilles, tel le « multimédia interactif » des années 2000 alors employé à absolument toutes les sauces, tellement ça sonnait moderne au rayon informatique du supermarché ? Eh bien, préparez un stock de bouchons anti-bruit pour ne pas devenir dingue, car nous sommes manifestement partis pour quelques décennies de l’imbitable technologie. Ainsi, l’info du jour concerne la téléportation de qubits sur un réseau primitif, réalisée par une équipe de l’institut de recherche QuTech et publiée dans Nature. L’objectif des travaux concerne la préparation du futur Internet quantique, cette chose formidable qui permettra de regarder des vidéos félines avec une satisfaction inégalée en termes de sécurisation des données. Si la téléportation de qubits via des nœuds adjacents a déjà été expérimentée, la nouveauté du jour concerne le recours à des nœuds distants, pour ne pas dire un réseau quantique multimédia interactif (avec l’option Péritel). (http://cpc.cx/AH432N4 - Crédit photo : QuTech / Nature)
Nando de Freitas, directeur de recherche à Deepmind (division IA de Google), estime que la partie est désormais « terminée » en ce qui concerne le développement d’une intelligence artificielle générale (IAG). Faisant référence à Gato AI, le chercheur explique qu’il suffit maintenant de mettre à l’échelle cet « agent généraliste » afin qu’il se hisse au niveau de l’intelligence humaine. Un embryon d’IAG « inspiré par les progrès de la modélisation du langage à grande échelle », « multimodal, multitâche et multi-incarnation ». Cependant, tous ne partagent pas l’enthousiasme du chercheur, à l’instar du journaliste Tristan Greene qui, dans un article sur TheNextWeb, explique son scepticisme quant au développement d’une IAG « de notre vivant ». Selon lui, Gato AI serait un GPT-3 d'OpenIA – comprendre un Large-Language Model (LLM) – transformé en « illusionniste capable de plus de 600 formes de prestidigitation ». D’ailleurs, Nando indique lui-même, dans une réponse au journaliste Alex Dimikas, que Gato AI est « encore loin » de prétendre réussir le célèbre test de Turing. (Crédit photo : Pexels - Arthur Brognoli)
L’opérateur China Telecom et la jeune pousse QuantumCTeck ont dévoilé le Tianyi No 1 2022, un intelliphone présenté comme quasiment « inviolable » grâce à l’utilisation d’un module de cryptage à sécurité quantique et d’une carte SIM spécialement conçue pour chiffrer les appels vocaux (VoLTE) en utilisant la distribution de clés quantiques. « Lorsqu’un utilisateur initie une discussion sécurisée par le réseau quantique, une clé secrète sera générée au hasard pour vérifier son identité. Après vérification, le réseau quantique générera une nouvelle clé en temps réel pour chiffrer les données vocales. La clé est générée de manière aléatoire, difficile à craquer et détruite immédiatement après l’appel », explique Zhang Rutong, ingénieur chez QuantumCTeck. Pour rappel, cette technologie de chiffrement utilise des photons uniques dans des états de superposition quantique, dans lesquels la clé est intégrée pour garantir une sécurité inconditionnelle entre des parties distantes. Vous ne comprenez rien ? C’est normal, ça fait toujours ça avec le quantique. (Crédit photo : China Telecom)
Vous vous en souvenez peut-être, nous avions déjà proposé une configuration à (très) bas prix en avril 2020. Cette config’ valait 300 € et visait vraiment un public à la recherche d’un PC pas cher. Cette fois, nous ciblons l’entrée de gamme pour les joueurs.
Dans la majorité de nos configurations, nous partons avec un point implicite : vous allez installer Windows, ou éventuellement une distribution GNU/Linux. Mais si vous voulez profiter de macOS et fabriquer un hackintosh, il y a quelques sujets importants à prendre en compte.
Pour cette configuration trimestrielle, nous avons décidé de stocker des données. Beaucoup de données. Avec une question idiote : combien de téraoctets peut-on placer dans une tour de PC classique ? Les contraintes sont basiques : rien d'externe, tout en interne, avec du matériel qui peut se trouver en France.
Pour cette config' du trimestre, il faut remercier @anbcorp sur Twitter, qui avait proposé ce sujet il y a quelques mois pour la rubrique. L'idée est donc d'installer le plus de moniteurs possible dans une configuration qui reste assez standard. Nous ne parlons pas de trois ou quatre écrans, mais plutôt… vingt.