Je ne sais pas ce que les gens trouvent aux jeux de course qui ne consistent pas en une suite de carambolages, car depuis que je joue à Wreckfest, je ne jure plus que par le sublime spectacle de la tôle froissée et des voitures défoncées. J’imagine qu’il y a des façons plus douces de conduire, mais ce n’est pas exactement le concept de Wreckfest. Ni du serveur de la communauté Canard PC, où je suis en immersion depuis plusieurs semaines.
Dans « La Mare aux Canards », Canard PC met en avant un événement communautaire organisé par nos lecteurs. Ce mois-ci, c'est Diwydiant, du forum Canard PC (forum.canardpc.com), qui vous parle du Koh-Lanta des jeux vidéo, qui entame en septembre sa cinquième saison.
Dans le numéro précédent, on vous parlait d'Eco. Un jeu en accès anticipé qui emprunte beaucoup à Minecraft, mais en un peu plus hardcore, et dans lequel les joueurs d'un même serveur doivent collaborer pour détruire un astéroïde qui menace leur planète. Mais que se passe-t-il quand le gros caillou a été pulvérisé une fois, deux fois, cinq fois… ? Pour les membres de la communauté Canard PC, la réponse fut tout sauf banale : bricoler un serveur modifié, sans menace exogène, et utiliser les outils économiques, écologiques et politiques du jeu pour le transformer en un laboratoire idéologique dans lequel deux factions, les capitalistes et les communistes, allaient se livrer une – aimable – compétition.
Depuis six mois, un étrange rituel se tient à intervalles réguliers sur le forum de Canard PC. Une trentaine de joueurs se réunissent et, ensemble, se livrent à une mise à mort bien particulière, celle d'un monstre que vous connaissez bien. Celle de la créature qui grandit dans l'ombre à chaque nouveau Humble Bundle. Celle de la bête engraissée par les promos steam. Celle du backlog.
Des troupeaux de chiens faméliques qui errent au beau milieu d’un champ de ruines radioactives, une petite cahute perdue sur un parterre de coquelicots sauvages, un parc d’attractions laissé à l’abandon, un personnage qui se fait déchiqueter dans un marécage peuplé de cochons mutants : il y avait déjà de quoi trépigner face aux premières images de Stalker 2, dont la sortie a été plusieurs fois repoussée depuis le début de la guerre en Ukraine.
« Trouve-moi tout ce que tu peux sur Redfall. Tout le monde a envie de savoir si c’est Left 4 Dead avec une moustache ou Far Cry 3 avec un faux-nez. » Voilà la consigne d’Ellen Replay et voilà pourquoi c’est elle la cheffe : la capacité à identifier le problème.
Bip bip – brrrrrrrrm – tchhhhhhh – Bonjour monsieur, installez-vous ! Je suis à vous dans un instant. tchhhh – brrrrm – fshhhhh – Et voilà madame, votre cappuccino à emporter, comme convenu. Attendez – voooosh – votre fleur préférée dessinée dans le lait, pour porter chance. Et bonne journée ! - ding ding – Monsieur, c’est à nous. Vous avez choisi ?
Comme le dit probablement l'une de ces fables de La Fontaine que personne ne connaît et qui porte un nom grotesque du genre Le Coucou et l'Hippopotame : « Rien ne sert de faire beaucoup, il convient de faire bien. » Ainsi d'Edmund McMillen qui, en une poignée de jeux, dont un en Flash et un spin-off, a su s'imposer, à tel point que chacun de ses projets est désormais un événement, même lorsque ledit projet est complètement perché.
Pendant cinq ans, Atomic Heart est resté nimbé d’une aura de mystère. Lorsque le jeu s’est dévoilé par bribes, il a laissé apercevoir une sorte de BioShock soviétique. Sauf que la fois d’après, on pensait plutôt à un Stalker linéaire. Et puis à un Half-Life ouvert. Bref, on était largués. Jusqu’à ce que mi-janvier, un mois avant la sortie officielle, le studio Mundfish nous invite à jouer plusieurs heures à Atomic Heart pour en avoir le cœur atomique net une bonne fois pour toutes.