Il y a cinquante ans, un système informatique d’un nouveau genre, le PLATO, se répand comme une traînée de poudre dans les universités des États-Unis. C’est la première fois qu’on utilise une série d’ordinateurs pour enseigner à grande échelle. Mais les étudiants découvrent vite que le système PLATO permet de créer des jeux vidéo clandestins… que les administrateurs traquent sans pitié.
Qu’est-ce qui fascine tant les studios dans le always online, cette pratique qui force les joueurs à jouer via Internet même en solo ? Il faut que ça soit une attraction vraiment puissante pour que des boîtes observent le lancement de Sim City 5 et de Diablo 3 et se disent : « Quelle réussite. Je veux ça pour mon jeu. »
Si on a parfois le réflexe de passer un coup d’éponge sur le bureau, on oublie souvent de prendre soin de la partie numérique de notre PC, qui accumule pourtant son lot de poussière virtuelle. À la fin de chaque été, je prends donc mon courage à deux mains et je me lance dans un grand nettoyage du contenu de mes disques durs. En hurlant des verbes terrifiants pour me maintenir motivé.
Salut c’est Noël Malware, j’adore les JRPG. Ils me rappellent mon enfance, quand je passais mes après-midis à jouer à Secret of Mana dans le grenier. C’était l’âge de l’insouciance. Ça allait durer l’éternité. Et puis la vie a planté ses griffes en moi. J’ai grandi. Je ne peux plus remonter dans le grenier.
Au mois de mai, j’ai soudain eu pour lubie de tester Suzerain, pourtant sorti trois ans plus tôt. Bien m’en a pris, car sous ses dehors austères j’ai découvert un incroyable simulateur politique. Mal m’en a pris, aussi, car si j’avais attendu trois mois j’aurais pu profiter de sa toute récente version 2.0.
D’épouvantables ringards. Voilà ce qu’on est à Canard PC, avec notre test unique de Baldur’s Gate 3 pendant que des confrères américains publient chaque jour jusqu’à 31 articles sur le jeu. Mais ça va changer. Afin que ce magazine rentre dans l’ère moderne, j’ai décidé de scinder mon test en non pas deux, trois ou quatre mais en huit articles, publiés tous en même temps. À Canard PC, nous n’aurons désormais qu’un seul but : faire du clic.
Sous les projos : Diablo 4. Le 20 juillet dernier, Diablo 4 a lancé sa toute première saison (une mise à jour avec du contenu qui dure quelques mois), la « saison de la malfaisance ». En France, on appelle plutôt ça « un été Orange Mécanique » mais bon, chacun ses expressions.
Jusqu’ici, il s’était montré très pudique, avec juste une toute petite bande-annonce en trois ans. Mais à l’E3 on a enfin vu tourner Avowed, le grand jeu de rôle médiéval-fantastique d’Obsidian. Entre-temps, il a quand même changé. Par exemple, maintenant quand on dit « Skyrim », il fait un bruit de friture avec sa bouche et il raccroche.
Depuis que j’ai posé les mains sur Apex Legends en 2019, il est rare que je sois happé par un autre FPS. À côté d’Apex, tout est trop lent, trop brouillon, trop archaïque. Je n’attendais donc pas grand-chose de The Finals, auquel j’avais accès en avant-première pendant dix jours. Et puis vlan, la glissade. Dix jours à lancer le jeu à chacune de mes pauses…