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Toutes les dépêches envoyées par nos professionnels patentés, implantés dans la Silicon Valley depuis 1835.

400 MHz en surface, c’est chaud

Certains utilisateurs de Surface Pro 6 et Surface Book 2 l’ont un peu mauvaise, car en faisant un tour du côté du gestionnaire de tâches entre deux apéros-tartiflettes, une terrible réalité s’est imposée à eux : la fréquence du CPU est plafonnée à 400 MHz. On admettra aisément le traumatisme car cela fait quand même une sacrée trotte pour rejoindre les 1,8 GHz promis pour les processeurs. En cause, le bien connu phénomène de « throttling », une sécurité chargée de brider la fréquence d’une puce pour en contrôler la température et éviter tout drame. Sauf qu’en l’état, le blocage de la fréquence se déclenche de manière injustifiée, même lorsque le CPU glande dans le hamac. L’explication réside dans un bug de la fonctionnalité BD PROCHOT (bi-directional processor hot), identifié par Microsoft, qui sera éradiqué via une mise à jour du BIOS. En attendant, des utilitaires permettent de désactiver la protection mais aux risques et périls de l’utilisateur, cela va sans qu’on se le dise pour dit.

2,5 cm de mieux

Au petit jeu de celui qui possède le plus gros, la jeune pousse Cerebras vient de mettre tous les hardeurs d’accord avec le développement d’un processeur de près de 22 cm de côté, fabriqué par TSMC. De quoi emporter aisément le panier garni du prochain concours de puces bovines de Chousiasses-sur-Goitre, même si 19,5 cm auraient déjà largement suffi. De fait, profitant d’une confortable superficie de 46 225 mm², le Cerebras WSE embarque 1 200 milliards de transistors, 400 000 cœurs et 18 Go de SRAM. Ouais… 1 200 milliards… là où le tout nouveau Epyc 2 64C/128T d’AMD (nom de code « Rome », et annoncé comme le plus puissant processeur x86) en dispose magistralement de 32 dans sa livrée la plus hormonée. On s’en doute, le bestiau s’adresse au monde des serveurs et plus précisément, à celui de l’entraînement des réseaux neuronaux. Le prix n’a pas été annoncé, mais n’y pensez même pas.

Fishbone le 9 juillet 2019
Spaceborne Computer, le supercalculateur utilisé dans la Station spatiale internationale depuis près de deux ans, a été rapatrié sur Terre. Conçu par HPE et la NASA, la machine a donné satisfaction et servira de base au développement du Spaceborne Computer 2, cette fois destiné à une mission sur Mars. Une fois les dernières analyses effectuées pour constater l’impact des particules de haute énergie (protons) sur les composants, suite à un séjour prolongé dans l’espace, le Spaceborne Computer, devenu inutile, sera confié à un musée.
Fishbone le 9 juillet 2019
Les dernières statistiques Steam de juin 2019 – non représentatives du marché global, rappelons-le –, confirment la domination du couple Intel-Nvidia dans les machines des utilisateurs, soit respectivement 82,01 % des CPU et 75,53 % des GPU. Pour le reste, 14,75 % des GPU sont des AMD et 9,58 % des Intel. La configuration moyenne consiste en un CPU quad-core entre 3,3 et 3,69 GHz, 8 Go de RAM, une solution graphique Nvidia GeForce GTX 1060 et un écran affichant 1 920 × 1 080 pixels.
Fishbone le 9 juillet 2019
Plutôt que d’acheter un contrôleur à 10 balles pour jouer à une insipide copie chinoise de Mario Kart, soyez moderne, achetez-donc une Tesla et lancez Beach Buggy Racing 2 pendant que la bagnole recharge. Ce jeu de course arcade bof-bof, intégré au système de la Tesla, a pour originalité de pouvoir être contrôlé à l’aide du volant de la voiture (véhicule à l’arrêt, faut-il vraiment le re-préciser ?). Vivement le portage de Kerbal sur un Falcon 9.
Fishbone le 9 juillet 2019
Selon les gens d’IHS Markit, Apple préparerait un appareil 5G doté d’un écran 12,9 pouces pliable. La rumeur ne précisant pas si cela concernera un iPad ou un autre appareil de la gamme, nous en resterons là pour le moment. Tout au plus citerons-nous par charité chrétienne une récente déclaration de Tim Cook à NBC News, durant laquelle il explique que les projets en cours vont nous « couper le souffle ». Si ça fait comme un coup de poing dans le sternum, je passe mon tour.
La démo nikée d’Alauda Racing

La société australienne Alauda Racing a pour ambition de lancer une compétition de « voitures de course volantes », et ce dès l’année prochaine. Le championnat sera constitué de dix véhicules – deux par équipe – et se déroulera sur les circuits du monde entier. Mais en fait de voiture, parlons plutôt de l’Airspeeder, un gros drone (pour ne pas dire un quadricoptère) capable d’embarquer un pilote, dont les roues sont remplacées par des rotors capables d’emmener l’engin jusqu’à une vitesse de 200 km/h. Afin de prouver la viabilité de la technologie et du projet, Alauda Racing a organisé un vol de démonstration d’un prototype, à l’occasion du festival de vitesse de Goodwood. Manque de bol, l’essai a connu un moment de flottement lorsque le pilote a perdu le contrôle de l’engin pendant plusieurs secondes. Précisons que pour ce vol, l’Airspeeder était piloté à distance et que personne n’a été blessé, si ce n’est l’amour propre des ingénieurs. Alauda Racing se veut toutefois rassurant, expliquant que ce genre d’incident est commun à toutes les nouvelles technologies, mais surtout que l’incident n’aurait pas eu lieu s’il y avait eu un pilote dans le cockpit. Mouais… Vous le sentez venir, le carnage au premier virage ?

Agilité robotique

Des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) travaillent sur un prototype de robot « universel » et modulaire, constitué de 20 composants de base, nombre inspiré des 20 acides aminés communs à la plupart des êtres vivants. Ce kit de 20 pièces suffirait à fabriquer à peu près n’importe quel type d’appareil électronique, voire d’autres robots. Pour l’heure, l’un des assemblages montrés consiste en un microrobot pouvant se déplacer et actionner des engrenages, mais l’objectif des chercheurs est plus ambitieux. À terme, ils souhaitent que les pièces s’assemblent d’elles-mêmes afin de répondre à un besoin spécifique, avant de se désassembler/réassembler à la volée pour compléter une nouvelle tâche. Pour l’heure, la taille des 20 pièces de base va du nanomètre au mètre, ce qui ouvre la porte du domaine industriel, dès lors que les processus auront été normalisés.

Drame de la mémoire

Les vieilles rancœurs entre la Corée (aujourd’hui Corée du Sud) et le Japon, remontant à la colonisation du premier par le second de 1905 à 1945, pourraient – près de 75 ans plus tard – avoir des conséquences inattendues sur le marché de la mémoire. Car voilà, les relations entre les deux sbires n’étant pas au beau fixe, le Japon a décidé de restreindre l’exportation de certains produits chimiques vers la Corée du Sud, comme les acides orthophosphorique, bromhydrique et citrique. Pas de bol, ces produits sont indispensables à la fabrication des puces mémoire, alors que 70 % de la DRAM et 50 % de la NAND mondiales sont produites en Corée du Sud. La procédure pour obtenir l’autorisation d’exportation est désormais fixée à trois mois, tandis que les fabricants coréens disposent d’un stock de produits chimiques pour deux mois de production. Si ces derniers ne trouvent pas d’autres fournisseurs en urgence, une nouvelle pénurie de puces pourrait survenir et, mécaniquement, provoquer une nouvelle flambée des prix pour Bibi le consommateur.

Horizon sans nuage pour Nintendo

Console dise, Nintendo ne craint pas l’explosion des services de cloud gaming et croit à la pérennité des consoles à papa. C’est en substance ce qu’ont déclaré des responsables de la firme – dont Shigeru Miyamoto, le père de Mario – lors d’un échange avec les actionnaires le 5 juillet dernier. Miyamoto explique ainsi que « le cloud gaming sera de plus en plus répandu », mais n’a « aucun doute sur le fait qu’il y aura toujours des jeux amusants parce qu’ils tournent en local et pas sur le cloud ». Et d’ajouter qu’il est « important de continuer d’utiliser des environnements de développement variés pour proposer des divertissements uniques comme seul Nintendo sait les faire ». Pour autant, Nintendo reste ouvert au concept du jeu à distance mais le considère plutôt comme un « tremplin » capable d’offrir plus d’opportunités à la firme. Un service de streaming maison à la Microsoft xCloud, Google Stadia, Sony PlayStation Now, Nvidia GeForce Now ou encore Shadow, ne semble donc pas à l’ordre du jour.

Chinoiseries pour smartphone

Le New York Times, The Guardian, Motherboard, le Süddeutsche Zeitung et la chaîne allemande NDR ont publié une enquête conjointe dans laquelle ils affirment que le gouvernement chinois installerait le malware BXAQ ou Fengca sur les smartphones des touristes lors de leur entrée dans le pays. L’opération – confirmée par un journaliste qui en a fait l’expérience directe – serait effectuée par les gardes-frontières, tout à fait ouvertement, après saisie de l’appareil. Le programme capterait les SMS, les contacts, les événements de l’agenda et le journal d’appels du smartphone, sans oublier de fouiner dans 73 000 autres fichiers à la recherche de contenus islamistes, de passages du Coran, de PDF parlant du Dalaï Lama et de musiques de groupe de métal japonais – politiquement engagé – Unholy Grave. Maya Wang, travaillant pour Human Rights Watch en Chine, explique que la surveillance vise « les habitants du Xinjiang, en particulier les musulmans turcs », faisant l’objet « d’une surveillance permanente et multidimensionnelle » aujourd’hui étendue aux touristes.

La zone dans le ciel

L’obsession des entrepreneurs à farcir le ciel de satellites ou de drones chargés de fournir Internet à l’ensemble de la planète ne mollit pas. Après le premier déploiement d’une constellation de soixante satellites Starlink en orbite basse par SpaceX en mai dernier (avec comme objectif la mise en orbite de 11 943 satellites au total), c’est au tour d’Amazon d’avancer ses pions auprès de la Federal Communications Commission (FCC), en charge de réguler l’activité. En l’état, le projet « Kuiper » d’Amazon reste plus modeste, puisque la demande concerne le lancement de seulement 3 236 satellites. Au-delà des envolées lyriques sur la beauté d’apporter Internet en haut-débit et faible latence à des centaines de millions de laissés-pour-compte numériques, l’opération vise évidemment à glaner de nouveaux consommateurs bien frais, qui connaîtront enfin la magie des spams, de la captation de leurs données privées par les géants du Web, des ventes flash sur les suppositoires au menthol et des vidéos de chats psychopathes.

Fishbone le 19 juin 2019
C’est connu, la télévision fournit un habitat naturel idéal pour bon nombre de parasites, d’autant plus lorsqu’elle se trouve connectée au Wi-Fi. C’est pourquoi, après la survenance de quelques cas d’infection (toutes marques confondues), Samsung conseille désormais de procéder régulièrement à des analyses antivirus sur ses Smart TV, via une procédure manuelle. Par contre, ne vous étonnez pas si 99 % des émissions disparaissent après un scan, c’est ce qu’on appelle un effet collatéral.
Fishbone le 19 juin 2019
Nous en parlons dans la dépêche sur le dernier TOP500, seul un supercalculateur du classement utilise la plateforme ARM. Mais cela pourrait bientôt changer puisque Nvidia a officialisé le portage des bibliothèques CUDA-X HPC (High Power Computing) et CUDA-X AI sur ARM. L’un des atouts d’une puce ARM, face au x86, réside dans son efficacité énergétique, un paramètre loin d’être anecdotique lorsqu’il s’agit d’alimenter ce genre de bestiole supercalculante autrement qu’avec des croquettes au thon.
Fishbone le 19 juin 2019
C’est une grosse surprise révélée par Winfuture : succédant aux SoC Qualcomm Snapdragon 845 et 855, le prochain Snapdragon devrait être… le 865. Passé le choc, ces gens nous parlent d’une déclinaison en deux versions – avec et sans modem 5G – ainsi que du support de la mémoire LPDDR5X (10 nm, 51,2 Go/s, 20 % moins énergivore que la LPDDR4X) et du stockage mobile UFS 3.0 (déjà exploité dans le OnePlus 7 Pro).
Fishbone le 19 juin 2019
La rumeur fait état d’une nouvelle génération de CPU ThreadRipper architecture Zen 2, qu’AMD présenterait avant la fin de l’année. Un bestiau à destination des utilisateurs exigeants, avec l’intégration de 64 cœurs et 128 threads pour le modèle le plus puissant. Par ailleurs, la fréquence de fonctionnement serait plus élevée que les modèles Epic pour serveurs. À suivre.
En vrac

Allez, une dépêche fourre-tout, ça faisait longtemps. Microsoft teste actuellement une touche « Office » sur ses claviers. Si adoptée, elle viendra remplacer la touche « Windows » de droite, que de mémoire humaine personne n’a jamais utilisée, sauf par erreur. Microsoft encore, qui a intégré l’option graphique « Variable Refresh Rate » dans Windows 10 1903, afin de mettre au pas les jeux DX11 récalcitrants au VRR. Pendant ce temps, TSMC promet de graver des puces en 2 nm d’ici 2024, Samsung du 3 nm en 2022 et Intel du 7 nm en 2021 (Intel qui, au passage, ferait appel à Samsung pour produire une partie des puces Rocket Lake en 14 nm). Restons calmes et rappelons qu’aujourd’hui, la finesse de gravure ne désigne plus une mesure physique mais un processus de fabrication. En clair, c’est uniquement un label. Sans transistor, enfin, transition, les cartes bancaires biométriques fonctionnant avec empreinte digitale, c’est pour l’année prochaine (selon le Crédit Agricole). Ah tiens, puisqu’on parle d’argent, concluons avec Huawei, qui estime que le boycott par les États-Unis lui coûtera 30 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur les deux prochaines années. Oh bah ça va alors…

Où l’ai-je HDMI déjà ?

On gigote, on s’amuse, on batifole, mais voilà, pendant qu’on se vautre dans l’insouciance de l’été, le HDMI 2.1 n’a toujours pas été certifié par le HDMI Forum. Et ce malgré une norme finalisée en 2017, car il manque encore la petite signature de Roger en bas du formulaire B-21 pour que les fabricants de télévisions/câbles/connecteurs – tout fébriles – puissent lâcher les chevaux de la com’ et nous abreuver de HDMI 2.1 à en vomir. Il faut les comprendre, ces gens, la beauté du sport de la manne des Jeux olympiques de Tokyo 2020 – qui seront retransmis en 8K – approche à grandes foulées, s’agirait pas de louper le coche. Pour rappel, qui dit HDMI 2.1, dit bande passante de 48 Gbps pour afficher des programmes en 4K/8K/10K à 100/120 Hz, sans oublier une colorimétrie qui claque (BT.2020, couleurs 10/12/16 bits). De fait, le premier nageur qui aura oublié de s’épiler un poil du nombril, on le verra direct, ça va être génial. Et vive le sport bien sûr !

Pour un lancer de rayon qui trace

Le raycasting en temps réel – introduit par Nvidia avec les GeForce RTX –, est flatteur visuellement, mais coûteux en termes de performances. C'est pourquoi a été inventée la technologie DLSS (Deep Learning Super Sampling), chargée d’augmenter artificiellement la définition d’un rendu à l’aide de l’apprentissage profond et des tensor cores. Ce processus n’est pas exempt de défauts, car d’une part il peut engendrer un effet de flou, et de l’autre, le temps nécessaire à l’entraînement de l’IA ne colle pas forcément avec l’agenda des développeurs. Nvidia explore désormais une nouvelle-ancienne piste, à savoir le temporally dense ray tracing, fortement inspiré du TAA (Temporal Anti-Aliasing). En très bref, il s’agit de recycler les résultats d’un calcul précédent pour économiser des rendus et ainsi gagner en perfs. On laissera les acharnés creuser les subtilités techniques pour ne retenir que l’objectif annoncé par les ingénieurs : bénéficier de raycasting à 240 images par seconde et plus. Aucune date de sortie n’est annoncée.

Neuromorphismequement vôtre

Comme le reste de l'industrie, obnubilée par les milliards de dollars que rapportera d’ici peu le marché de l’intelligence artificielle, Samsung prépare cette « révolution » en prévoyant de multiplier par dix les effectifs de l’équipe consacrée à l’IA d’ici 2030. Le fabricant se dit « enthousiaste à l'idée de faire passer ses futures capacités de traitement de l'intelligence artificielle à un niveau supérieur ». Et d’enchaîner sur la présentation de ce qui succédera au NPU actuel (Neural Processing Unit), à savoir le processeur neuromorphique. Comme son nom l’indique, cette puce a pour ambition d’imiter les neurones et synapses pour effectuer de la reconnaissance visuelle utilisant « un millième de la puissance d’une puce traditionnelle ». Pour parvenir à ses fins, Samsung ne lésinera pas à la dépense avec un investissement de 100 milliards de dollars d’ici 2030. Soit le budget slips de Canard PC, à 99,999999998 milliards près.

Aujourd’hui, ça pétaflope dur

Jetons un œil curieux sur la 53e édition du TOP500, qui établit le classement mondial des 500 supercalculateurs les plus véloces. Une nouveauté tout d’abord : pour la première fois tous les systèmes listés dépassent le pétaflop, faisant grimper la puissance totale à 1,56 exaflop. Pour se faire une idée de ce que cela représente dans la vraie vie, imaginez – grosso modo – un Minitel qu'un garagiste aurait débridé. En tête de liste se trouvent les états-uniens Summit (148,6 pétaflops) et Sierra (94,6 pétaflops), talonnés par le chinois Sunway TaihuLight (93 pétaflops). Le premier supercalculateur français, appartenant au groupe Total, occupe quant à lui la onzième place (17,86 pétaflops). Du côté des composants utilisés pour motoriser les engins, Intel pour les processeurs et Nvidia pour les accélérateurs/coprocesseurs ne laissent que des miettes à la concurrence. Pour l’anecdote, un seul supercalculateur du TOP500 utilise une architecture ARM, mais cela pourrait changer (voir le télex à ce sujet).

Une grosse Cellebrite dans les agences

La société de sécurité Cellebrite, à l’époque présentée comme la mystérieuse firme ayant aidé le FBI à déverrouiller l’iPhone 5c du tireur de San Bernardino en 2015, refait parler d’elle. Elle affirme aujourd’hui pouvoir accéder aux données chiffrées de n’importe quel terminal iOS, de la version 7 à 12.3. Une véritable aubaine pour les agences gouvernementales de tout poil, particulièrement friandes de ce type de service allégrement facturé plusieurs millions de dollars. Si Cellebrite se targue de pouvoir effectuer une extraction complète du système de fichiers des bidules iOS, inutile de penser trouver refuge chez les trucs Android. Ces derniers seraient logés à la même enseigne, avec une extraction complète des données chiffrées quelles que soient la marque et la gamme du terminal. Mais au fond, quoi de plus naturel que d’aspirer des données quand on s’appelle Cellebrite, hein dites ? Quoi, vous ne connaissez pas Cellebrite naspire ? (oui… c’est un métier…).

Fishbone le 18 mai 2019
Le cher (2 000 dollars quand même) Galaxy Fold ayant clairement raté son entrée sur scène (cf. les défaillances de l’écran pliable relevées par les journalistes), Samsung a décidé de reporter la commercialisation de l’appareil. Toutefois, selon Yonhap News, le fabricant aurait déjà corrigé les problèmes détectés, en rapport avec la charnière et la couche protectrice de l’écran. Pour reautant, la redate de recommercialisation reste reinconnue.
Fishbone le 18 mai 2019
Histoire d’avoir un truc vachement intéressant à raconter à d’autres humains pendant la pause café, apprenez qu’un nouveau record de molestation fréquentielle a été décroché par l’Overclocked Gaming Systems. L’équipe de joyeux lurons a obtenu 5 726 MHz avec des modules Ballistix Elite DDR4 3600MT (CL24-31-31-63) et du Cacolac liquidement azoté, « une vraie partie de plaisir » selon elle. Bah du moment que tout le monde était consentant, y a pas de mal, chacun ses vices.