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Toutes les dépêches envoyées par nos professionnels patentés, implantés dans la Silicon Valley depuis 1835.

Fishbone le 16 décembre 2018
Après trois ans d’essais et un investissement de 50 millions de dollars, IMAX jette l’éponge de la réalité virtuelle et annonce la fermeture prochaine des salles d’arcade dédiées. Une décision qui devrait également sonner le glas des casques StarVR de Starbreeze/Acer, partenaires d’IMAX. Pourtant, selon des analyses validées par mon chien, le marché de la VR représentera 33 milliards de dollars en 2022.
Fishbone le 16 décembre 2018
Il est de notoriété publique que Windows 10 est une grosse donneuse, remontant de la donnée à tour de bras vers la maison mère. Des options et des programmes existent pour limiter les bavardages, mais en l’état, même avec un « tableau de bord de confidentialité » dûment paramétré, il semblerait que des données concernant l’activité – dont les recherches Edge sur les fétichistes du scotchage en forme de lapin – continuent d’être envoyées. Microsoft parle de « confusion » mais un sondé averti en vaut deux qu’un tiens tu l’auras n’amasse pas mousse.
Fishbone le 16 décembre 2018
Apple continue d’investir massivement aux États-Unis, avec la construction prochaine d’un campus à Austin, Texas, pour la modique somme d’un milliard de dollars. D’ici cinq ans, la Pomme compte débourser 30 milliards dans l’ouverture d’autres campus et bureaux sur tout le territoire, avec à la clé 20 000 emplois créés et 350 milliards de dollars injectés au total dans l’économie nord-américaine, à travers les taxes et impôts versés.
Fishbone le 16 décembre 2018
Lors d’une émission sur Russia 24, la chaîne TV d’État russe, « Boris » a épaté la galerie à l’aide de quelques pas de danse et d’un propos plutôt pertinent pour un robot humanoïde sorti de nulle part, si ce n’est des loges du studio. Mais voilà, après enquête, Boris n’était en réalité qu’un acteur portant un déguisement de robot. C’était tellement gros que quelques secondes de visionnage suffisaient pour robotiquer.
Drame du transabeillisme

Des chercheurs de l’Université de Washington, section Montargis-nord après la rocade sur la droite, travaillent sur une plateforme miniature destinée à transformer les abeilles en drones-capteurs, une sorte d'« Internet des objets vivants ». Mouais… comme si elles n’avaient pas déjà suffisamment Mayapartir avec l’humanité, les mouches à miel. « Nous voulions tirer parti des meilleures machines volantes de la nature », explique Shyam Gollakota, responsable du projet consistant à récolter des données sur l’humidité, la température et la luminosité en leur installant un « sac à dos connecté ». Ce, afin d’aider à l’irrigation et récolte des cultures à l’aide des infos glanées. La plateforme mesure de 6,1 × 6,4 mm pour une masse de 102 milligrammes, dont 70 concernent la batterie lithium-ion d’une autonomie de sept heures, rechargeable sans fil. Un microcontrôleur, une antenne et des capteurs complètent le tableau, tandis que la récupération des données est effectué lors du retour à la ruche 2.0, via une transmission sans fil à la vitesse de 1 000 bits par seconde. À défaut de contrôler le déplacement des abeilles – pour l’instant –, leur position est relevée non pas à l’aide d’un GPS, trop gourmand en énergie, mais grâce à des radio-transmetteurs disposés dans la zone d’activité et d’une portée de 80 mètres. Prochaine étape, pour autant que les abeilles soient encore de ce monde : équiper la plateforme d’une caméra et d’électrodes pour mesurer l’activité cérébrale, en préambule à un foutu pilotage à distance.

Quant au Supermicro espion…

Début octobre, Bloomberg publiait un article affirmant que certaines cartes mères du fabricant américano-taiwanais Supermicro intégraient une puce espionne, installée en loucedé sur les chaînes de montage par de vils agents chinois. L’agence de presse expliquait s’appuyer sur pas moins de 17 sources, alors que les matériels Supermicro sont actuellement utilisés par des agences gouvernementales, Amazon ou encore Apple. En réaction à ce papier, l’action avait perdu plus de 40 % de sa valeur. Piqué au vif mais néanmoins soutenu par Apple, Amazon, le FBI et autres experts en sécurité, Supermicro avait intégralement réfuté ces accusations, tout en s’engageant à mandater un audit indépendant pour prouver sa bonne foi. De fait, les résultats de l’expertise menée par la société Nardello & Co (selon Reuters) sont clairs : aucune trace de « matériel malveillant » n’a été trouvée sur les cartes mères incriminées. Supermicro ne compte évidemment pas en rester là et prépare sa riposte judiciaire à l’encontre de Bloomberg. Si ce dernier, même dos au mur, reste droit dans ses piges et n’en démord pas, il aurait toutefois demandé à un autre journaliste de reprendre l’enquête. Parce que bon, hein, sait-on jamais.

Copains comme pognon

Zenimax et Oculus VR ont finalement trouvé un accord pour mettre fin au psychodrame judiciaire initié par le premier en 2014. Pour mémoire, Zenimax estimait avoir été victime d’un vol de propriété intellectuelle relatif au départ en 2013 de John Carmack d’id Software (Zenimax) pour Oculus VR (Facebook). Un premier jugement en 2017 avait octroyé 500 millions de dollars à Zenimax, alors qu’il demandait quatre milliards de dollars et l’interdiction de vente de l’Oculus Rift. Une somme ramenée à 250 millions de dollars en 2018 par un second jugement en appel, plus 54 millions de dollars pour éviter l’interdiction de vente. À l’époque il n’était pas question d’en rester là, chacune des parties étant remontée comme un slip. Mais, la magie de Noël aidant, c’est à l’amiable monétaire que l’histoire vient de se régler, même si la quantité de billets verts glissés dans la chaussette de Zenimax par tonton Marc reste un mystère. A priori plus de 20 dollars, puisque le PDG de Zenimax a déclaré être « pleinement satisfait du résultat » tout en se récurant le nez avec un billet de 100. Si ça se trouve, Zenimax a même récupéré un Oculus Rift gratuit.

Pour qui sonne le glas ?

On en parlait à l’instant, les pseudo-états d’âme de Google vis-à-vis de la reconnaissance faciale ne changeront pas la donne, maintenant que la boîte de Pandore sécuritaire est plus ouverte qu’une huître un soir de réveillon. Amazon a d'ailleurs déposé un brevet de caméra de surveillance intelligente pour que monsieur tout le monde puisse sécuriser sa porte d’entrée, à grand renfort de reconnaissance faciale, vous l’aurez compris. Puisque le système est directement relié à la base de données des personnes suspectes de la police (aux États-Unis tout du moins), vous sentez venir la suite : dès qu'un visage indésirable se pointe sur l’ackboo, enfin, sur le perron, les autorités sont automatiquement contactées par le baveux connecté. Cerise sur le gâteau, l’utilisateur peut personnaliser la base en ajoutant lui-même les visages de personnes qu’il considère comme suspectes. Fantastique. L’association de défense des libertés civiles nord-américaine ACLU s’est emparée du sujet, afin de rappeler, parmi une foule d’autres inquiétudes d’ordre éthique, que Rekognition, l’algo de reconnaissance faciale d’Amazon (par ailleurs exploité par la douane), manque de précision, surtout avec les « personnes non blanches ». Re-bonjour chez vous.

Trop tard Eliane

Voici Google en proie à un étrange questionnement éthique sur l’usage sauvage de la reconnaissance faciale. L'entreprise a même interrompu la vente de sa technologie tant qu’une politique prévenant les risques d’abus n’a pas été trouvée. Ha ha ha, sans rire… Il serait temps les gars, la perversité de la technologie en question est d’une effarante évidence. Kent Walker, en charge des Global Affairs de Google, nous explique ainsi que « la reconnaissance faciale mérite une attention particulière afin de s'assurer que son utilisation est conforme à nos principes et à nos valeurs, et d'éviter les abus et les mauvaises utilisations ». Bravo Kent, dommage que tu ne sois pas crédible dans ton costume de chevalier blanc, puisqu'il est déjà trop tard : la reconnaissance faciale, celle des potes ou la tienne, est utilisée partout et pour tout. Un exemple parmi d’autres, Rolling Stone a révélé que le public du concert de Taylor Swift tenu à Los Angeles le 18 mai dernier a été copieusement scanné aux guichets, afin de repérer l'éventuelle venue de harceleurs. Même topo du côté de la Chine, où 60 000 pékins ont été scannés lors d’un concert, aboutissant à l’arrestation d’un « criminel économique » recherché par les autorités (il n’avait pas payé sa place de parking ?). Et ce n’est qu’un début. Mi-2018, la jeune pousse Blink Identity a levé 1,5 million de dollars afin de développer un système de reconnaissance faciale pour l’industrie de la musique live. Bonjour chez vous.

Le point Intel

L’Intel Architecture Day s’est avéré touffu en annonces, dont voici un résumé réalisé grâce notre sponsor Poussièrator, grâce à qui vous pourrez relever de nouveaux défis en toutes circonstances. Commençons avec Sunny Cove, l’architecture attendue l’année prochaine et qui entamera le passage des Intel Core au 10 nm, suivie en 2020 par Willow Cove et en 2021 par Golden Cove et en 2022 par Poussièrator Cove. Le gain en performances passera par l’augmentation des caches L1 et L2, ainsi que par l’optimisation des calculs IA et cryptographiques à l’aide de nouveaux jeux d’instructions (AVX-512). Dans la foulée, le fondeur a présenté OneAPI, une API unificatrice permettant la programmation sur CPU, GPU, FPGA et autre puce accélératrice. Concluons avec Foveros, qui désigne la nouvelle direction prise dans le développement des processeurs. Il s’agit désormais de rendre les CPU modulables, car constitués de multiples « chiplets » – ou pucettes – 3D et de gravures diverses. Avec cette approche, un CPU « 10 nm » pourra sans complexe embarquer des pucettes de 14 ou 22 nm. Déjà flou, le concept de finesse de gravure des CPU n’aura alors définitivement plus aucun sens, si ce n’est pour le marketing. Un peu comme ce tricératops des montagnes toiletté en chat, uniquement pour faire du clic.

Fishbone le 20 novembre 2018
Si les Google Glass « grand public » ont été abandonnées, et tant mieux, les « Google Glass Enterprise », elles, continuent leur bonhomme de chemin. Une nouvelle version vient d’être certifiée par la Federal Communications Commission nord-américaine, qui ne devrait toutefois apporter que des changements mineurs basés sur les retours des professionnels. La commercialisation est attendue pour 2019.
Fishbone le 20 novembre 2018
À l’instar de HTC, Nvidia a reconnu qu’il existait un problème de fond avec certaines GeForce RTX 2080 Ti Founders Edition, menant à des crashs, des artefacts, des écrans bleus de la mort et autres joyeuses défaillances du système. Le Caméléon ne donne pas de précisions sur la nature ni sur l’ampleur du phénomène, et invite simplement les utilisateurs dépités à contacter l’assistance technique. D’expérience, à tous les coups c’est encore un souci avec la prise Péritel.
Fishbone le 20 novembre 2018
Le Vive Wireless Adapter commercialisé par HTC fin septembre rencontre des problèmes de compatibilité avec certaines machines équipées de processeurs AMD Ryzen. Au point que dans un communiqué, HTC admet ne toujours pas détenir de solution pour remédier au problème, et que l’enquête prendra du temps. Les utilisateurs concernés peuvent désormais retourner le périphérique et se faire rembourser rubis sur l’ongle.
Fishbone le 20 novembre 2018
Les dernières rumeurs concernant la prochaine console de Microsoft – qui consisterait non pas en un nouveau modèle mais bien en une mise à jour matérielle du modèle actuel – évoquent la disparition du lecteur Blu-ray et un tarif avoisinant les 200 euros. Pour éviter les émeutes et ne léser personne, un système d’échange de copie physique contre une version numérique serait prévu.
SoC bien équipé cherche galaxie pas farouche

Samsung a dévoilé le SoC Exynos 9820, l’engin qui sera chargé de faire fonctionner le Galaxy S10. La puce octocore gravée en 8 nm LPP FinFet exploite une architecture « big.middle.little », comprendre que les cœurs sont de nature différente afin d’optimiser la consommation en s’adaptant aux usages du moment : quatre Cortex-A55 sont attribués aux tâches basiques, tandis que deux cœurs Samsung de 4e génération et deux cœurs Cortex-A75 « optimisés » se taperont le boulot de bûcheron. L’affichage est assuré par un GPU ARM Mali-G76, accompagné d’un NPU (neural processing unit) pour accélérer les calculs IA (analyse d’image, expérience utilisateur, optimisation énergétique…). Le modem 4G LTE-Advanced Pro promet une vitesse théorique de 2 Gbit/s en téléchargement et 316 Mp/s en débit montant. Comparé à la précédente génération, Samsung annonce une consommation réduite de 40 % et une augmentation des performances de 15 % en tâches multicœurs, 20 % en monocœur. Enfin, l’ISP supporte jusqu’à cinq capteurs photo, ce qui semble indiquer la présence de trois capteurs arrière et deux capteurs avant sur le Galaxy S10, qui sera vraisemblablement présenté au second trimestre 2019.

Souvenir de Chine

La Chine continue son enquête sur les suspicions d’entente commerciale entre trois fabricants de mémoire DRAM – Samsung, Micron et SK Hynix – qui auraient truqué les prix du marché à leur avantage sous couvert de pénurie. Dans une récente déclaration, le bureau anti-monopole chinois a indiqué avoir fait des « progrès importants » et obtenu des « preuves massives », sans toutefois donner plus de détails sur ces fameuses preuves, ni sur la suite qui y sera donnée. On notera toutefois qu’au-delà de la quête de vérité totale des monts ensoleillés et de justice immaculée des pétales de rose – ça fait du bien de rester naïf quelquefois –, l’investigation visant des fabricants étrangers sert indirectement les intérêts des fabricants nationaux, alors qu’un analyste de SK Securities a confié au Financial Times que la Chine pourrait infliger une amende de 2,5 milliards de dollars aux trois firmes incriminées. Quoi qu’il en soit, une baisse notable des tarifs de la DRAM semble se profiler à l’horizon, jusqu’à 5 % d’ici la fin de l’année selon DRAMeXchange.

Quand Tim s’interroge sur son Jobs

Tim Cook, PDG d’Apple, a livré un « poignant » témoignage à Axios dans lequel il admet que la régulation de l’industrie silicon-valleyoise est aujourd’hui devenue inévitable. Oh, ce n’est pas tant qu’il raffole de la chose, le Tim – son truc à lui, c’est plutôt un marché libéré de toute contrainte – mais en constatant la situation actuelle, il reconnaît que cela « ne fonctionne pas ». Enfin, ça dépend pour qui. Et de défendre sa noble position en expliquant que « ce n’est pas une question de confidentialité contre bénéfices, ou de confidentialité contre innovation technique. C’est un faux choix ». Dans une puissante envolée philosophique, Tim ajoute que « la technologie est bonne ou mauvaise, selon le créateur » et que « souvent, ce n’est pas le créateur qui a entrepris de faire le mal. Il n’y avait juste aucun moyen d'anticiper les usages négatifs qu'on pouvait en faire ». Hahahahaha, sans déconner, sacré Tim. En attendant que l’industrie soit régulée à l’aide de gentils lutins lobbyistes dégoulinant d’éthique et d’amour pour l’humanité, Tim le repenti vient de renouveler pour deux ans son contrat avec le champion du suçage de données personnelles, Google, histoire d’empocher neuf et douze milliards de dollars (estimation). Sacré Tim.

Samsung fait son cinéma

Avec la présentation de la technologie Onyx, Samsung ne cache pas son ambition de reléguer les bons vieux projecteurs de cinéma au placard. Elle consiste en un assemblage de dalles LED de grande taille afin d’obtenir une énorme surface d’affichage, sans lignes noires entre les dalles (c’est un peu comme la feuille de salade entre les dents, ça fait tache), de fait adaptée aux salles obscures professionnelles. Le fabricant ne manque pas d’évoquer les multiples avantages techniques d’Onyx, notamment des noirs plus profonds. Logique, puisque les diodes SMD (Surface Mount Device) des zones concernées sont tout simplement « éteintes », là où un projecteur classique continuera d’envoyer un minimum de la lumière, qui plus est sur un écran blanc. On nous parle également d’un contraste vachement plus élevé, d’une luminosité identique sur toute la surface d’affichage, d’une meilleure précision d’image, d’un angle d’affichage offrant plus de confort visuel quel que soit l’emplacement du spectateur dans la salle, ou encore d’une image non déformée au niveau des angles. N’oublions pas l’affichage 3D, dont la profondeur de champ se veut là encore supérieure à la projection, tout en réduisant les potentiels effets secondaires (nausée, maux de tête, etc.). Encore faut-il savoir si Onyxra encore au cinéma en 2028.

La fin d’une lentille très mensonge

Verily, la filiale d’Alphabet chargée des questions de santé (Docteur Google, quoi), a décidé de « mettre en pause » le projet de lentilles de contact dites intelligentes, initié en 2014 et spécifiquement adressé aux diabétiques. Les lentilles, développées en collaboration avec la société Alcon, avaient pour tâche de mesurer la glycémie de l’utilisateur en analysant la concentration de glucose présente dans ses larmes. Les travaux n’ont pas donné satisfaction car les données récoltées par le futé périphérique n’étaient pas « suffisamment cohérentes pour répondre aux exigences d’un dispositif médical ». En clair, il existe un décalage trop important entre les mesures lacrymales et sanguines. Si le manque de fiabilité a signé l’arrêt du projet, les recherches continuent néanmoins pour concevoir d’autres lentilles de contact « intraoculaires » et « intelligentes ». C’est ballot, une solution simple pour contourner le problème aurait été d’intégrer des nanolames rétractables dans les lentilles pour récupérer du sang à la volée, une sorte de saignée oculaire si vous préférez. De rien Verily, c’est cadeau.

Le nouveau bit des Spins doctors

Le MIT a développé un dispositif permettant d’inverser à loisir le spin d’ions hydrogène, ce qui (pour présenter la chose de manière plus séduisante) ouvre la voie à une ère post-transistors. Une avancée loin d’être anodine, puisqu’à ce jour tous les circuits logiques reposent sur cette technologie datant des années cinquante. On va s’épargner les détails techniques pour ne retenir que l’essentiel : les bons vieux électrons sont ici remplacés par des ions hydrogène, dont les chercheurs ont réussi à inverser le spin (ici utilisé pour stocker le bit) en appliquant une différence de potentiel électrique entre deux plaques, l'une magnétique, l’autre isolante. Contrairement aux autres essais menés en la matière, à l’aide d’ions oxygène par exemple, le processus à base d’ions hydrogène supporte bien plus de cycles, jusqu’à deux mille. Il incombe maintenant aux chercheurs d’améliorer la vitesse de commutation du spin, en l’état trop lente pour envisager un usage industriel. La faute aux protons déambulant du côté de la plaque magnétique, durs à la détente. Faut-il s’en étonner, quand on sait que leur devise est « Proton temps, proton ! » Oui, bon…

Fishbone le 16 octobre 2018
Une vidéo sur le site de streaming chinois bilibili.com montre des overclockeurs ayant fait grimper un Intel Core i5-9600K à 5 123,66 MHz, à l’aide d’un refroidissement par air. En l’occurrence un Thermalright Silver Arrow Extreme, installé sur une carte mère MSI Z390 MEG Godlike. Le CPU a dépassé les 90 °C au compteur, pour un voltage de 1,507 V et une consommation de 240 Alan Watts.
Fishbone le 16 octobre 2018
Le dernier GPU-Z dispose d’une fonctionnalité intéressante, celle de détecter les faux GPU de cartes graphiques vendues à un prix suspect sur diverses plateformes. Par exemple, une Nvidia GTX 1060 derrière laquelle se cache en réalité une GTS 450, fourberie permise par la modification du BIOS. Mais au fond, nul besoin de GPU-Z pour deviner qu’une carte neuve vendue au tiers de son prix ne peut être qu’une arnaque.
Fishbone le 16 octobre 2018
Parce que pourquoi pas, Nvidia a récréé la scène montrant les premiers pas de l’Homme sur la Lune, resucée d’une vidéo publiée il y a quatre ans pour promouvoir l’architecture Maxwell. Cette fois, il s’agit de mettre en valeur la technologie RTX (ray tracing) de l’architecture Turing, à grand renfort de réflexions lumineuses et autres ombres méchamment réalistes. C’est beau, et d’ailleurs Kubrick a bien aimé aussi. Pendant que je vous tiens, apprenez que les Turing RTX mobiles pourraient être présentées au CES 2019.
Fishbone le 16 octobre 2018
Steve Brazier, dirigeant du cabinet d’analyse Canalys, prophétise la fin des Surface pour 2019. Selon lui, la machine (chère à développer et ne visant qu’un marché de niche) ne colle pas avec la stratégie marketing de la firme, plus orientée sur le service cloud que sur le matériel. À suivre, mais vous connaissez l’adage, il y a peu de fumée sans brazier.