C'est la France qu'on assassine
D'après Bloomberg, qui a deux ou trois contacts dans le biz', plusieurs gros fonds d'investissement, dont les monstres américains Blackstone et KKR & Co, seraient en train « d'étudier Ubisoft » en vue d'une acquisition. Les requins en costume-cravate sont bien sûr attirés par l'odeur du sang. Entre les jeux qui tardent à sortir (Skull and Bones, Beyond Good & Evil 2), les affaires de harcèlement et l'absence d'un héritier familial pour reprendre la direction (le fils d'Yves Guillemot a quitté Ubisoft en 2021), l'éditeur français est vulnérable. La société a perdu plus de 40 % de sa valeur boursière en un an. Il faudrait quand même débourser plus de cinq milliards d'euros pour se l'offrir, et surtout convaincre la famille Guillemot (qui détient encore 15 % des parts) de lâcher son bébé. Interrogé par Kotaku, Ubisoft n'a pas souhaité commenter ces « rumeurs et spéculations ». A.
Jason Schreier ne s'emmerde même plus à faire des phrases quand il a des infos : il a simplement répondu « nope » à des internautes qui se demandaient si God of War : Ragnarök, prévu pour la fin de l'année, pourrait être décalé à 2023. Donc voilà, a priori, le titre de jeu de l'année risque d'être âprement disputé en 2022 (même si, pour moi, c'est déjà plié depuis le 25 février). N.M.
Ainsi parlait Gabe Newell
« Je vous enseigne le Steam Deck 2. Le Steam Deck est quelque chose qui doit être surmonté. Qu’avez-vous fait pour le surmonter ? Tous les êtres jusqu’à présent ont créé quelque chose au-dessus d’eux, et vous voulez être le reflux de ce grand flot et plutôt retourner à la Switch que de surmonter le Steam Deck ? Qu’est la Switch pour le Steam Deck ? Une dérision ou une honte douloureuse. Et c’est ce que doit être le Steam Deck pour le Steam Deck 2 : une dérision ou une honte douloureuse. » Ainsi parlait Gabe Newell, alors que les premières reviews du Steam Deck tombent et qu'elles disent toutes, en gros, que c'est pas trop mal, sans être révolutionnaire non plus. L'idée de commencer à plancher sur un Steam Deck 2 part d'un constat simple : c'est la version la plus chère du Steam Deck qui semble se vendre le mieux, l'idée est donc d'en proposer une version encore plus puissante et encore plus chère, avant d'aboutir à l'œuvre de création ultime : un Steam Deck de plusieurs kilos, fixe, qu'il faudra brancher à un moniteur, un clavier et une souris, et dont on pourra changer les composants à l'envi. N.M.