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Le tour du gadget
Pi 3 A+ (Raspberry Pi) Le Raspberry Pi nouveau est arrivé, en l’occurrence le Pi 3 modèle A+. Première nouveauté, l’ordinateur à tout faire devient plus petit et épuré, gagnant au passage l’intégration d’un port USB-A 2.0 (exit le port micro USB du Pi Zero), ainsi que du Wi-Fi 802.11ac Dual Band et du Bluetooth 4.2/BLE. Côté SoC, la bestiole dispose d’un Cortex-A53 64 bits Quad Core ARMv8 1,4 GHz (Broadcom BCM2837B0, à l’instar d’autres Raspberry Pi), assisté par 512 Mo de mémoire SDRAM LPPDR2. On trouve également un port HDMI, un lecteur de carte microSD, une interface MIPI DSI (écran) et CSI (caméra) et un connecteur GPIO 40 broches. Pour le système d’exploitation, faites votre choix entre NOOBS 2.9, plain Raspbian 2018-10-09 et Raspbian Lite 2018-10-09. A contrario de la majorité des dispositifs HAT (Hardware Attached on Top), on notera que le Raspberry Pi PoE HAT n’est pas compatible. Enfin, pour ceux qui n’aiment pas laisser leur Raspberry Pi à l’air, la fondation propose un boîtier spécialement conçu pour le modèle 3 A+, en option.
Le site officiel – Prix : 25 dollars
Daedalus (Gravity Industries) Daedalus est une combinaison volante faisant immanquablement penser à celle d’Iron Man. Commercialisée depuis quelques mois à 440 000 euros pièce par la jeune pousse anglaise Gravity Industry (et vous n’oublierez pas de rajouter la journée de formation à 39 000 euros, avec nos remerciements), l’affriolante combinaison s’apprête à franchir une nouvelle étape pour se faire connaître du grand public, celle de la compétition. Une tactique courante pour tenter de promouvoir une nouvelle technologie, qui s'achève parfois de manière tragique – on se souvient des poussifs tournois de MegaBots, magnifiques odes à la honte. Passons. Daedalus est constitué d’un exosquelette auquel sont rattachés un jetpack dorsal et des manches équipées de turbines, l’ensemble délivrant une puissance de 1 050 chevaux capable d’emporter le pilote à près de 3 600 mètres d’altitude à une vitesse de 50 km/h environ. Mais pour des raisons de sécurité, le vol est actuellement limité à quelques mètres de hauteur car l’airbag embarqué reste une mince protection en cas de chute. En l’état, la consommation des turbines limite le vol à cinq minutes, mais le concepteur travaille à rajouter un moteur électrique et des ailes déployables pour améliorer l’autonomie. Les premières compétitions sont prévues pour 2019.
Le site officiel – Prix : 440 000 euros
Smach Z (Smach) Plutôt que de se perdre en conjectures pour savoir si une console/PC portable hors de prix est un gadget digne de figurer dans cette rubrique, allons directement aux spécifications de cette chose qui, à ma grande surprise, a rencontré son public. Financée à l’aide de campagnes Kickstarter et IndieGogo (plus d’un million de dollars récoltés au total), la production de la Smach Z va commencer au premier trimestre 2019. Trois versions de base sont proposées (basique, Pro et Ultra), mais toutes sont personnalisables avec le choix du système d’exploitation (Smach OS Linux ou Windows 10 Home), la présence ou non d’un APN 5 mégapixels (+45 dollars) ou encore la couleur de la coque (+99 dollars pour la version dorée, oui, ça vous apprendra à avoir mauvais goût). La machine ambitionne de faire tourner tous les gros titres PC grâce à une puce AMD Ryzen V1605B 4C/8T (Radeon Vega 8 pour le rendu graphique), 4 à 16 Go de mémoire DDR4 et 64 à 256 Go de SSD. Enfin, la dalle de six pouces offre du Full HD (1 920 × 1 080). Alimenté par une batterie de quatre cellules de 3200 mAh, l’autonomie n’est cependant pas spécifiée.
Le site officiel – Prix : de 629 à 1 177 dollars – Date de sortie : 1er trimestre 2019.
Cybershoes Nous voici avec des pompes – ou plutôt des patins – destinées à améliorer les expériences de réalité virtuelle grâce à un mode semi-feignasse, où l’utilisateur mime la marche ou la course tout en restant assis sur un tabouret pivotant. Un coup à se retrouver avec des mollets de cyclistes et un ventre de patate de canapé, ça va faire chouette sur la plage. On notera qu'un tapis spécifique est proposé en option, afin de garantir un bon grip à la roue située sous le périphérique, chargée de retransmettre les déplacements au système avec un ratio de 1:1. La connexion sans fil permet de déambuler librement dans les univers factices en gigotant frénétiquement des pattes arrière, de manière assez nigaude il est vrai. Car à défaut de vraiment marcher ou courir, on balaye surtout le sol d’avant en arrière comme un dératé pour activer la roulette. De fait, c’est uniquement l’orientation du regard qui détermine la direction prise. L’autonomie des Cybershoes est annoncée de huit à dix heures, pour trois heures de charge.
Le site officiel - Prix : 150 euros – Date de sortie : janvier 2019
iMicro (QingYing E&T) Avec iMicro, le vieux rêve de pouvoir observer ses résidus nasaux grossis 800 fois est aujourd’hui à votre portée. Oui, c’est dégueulasse, je ne vous le fais pas dire, mais ne doutons pas une seconde des subtils usages que trouveront les geeks à ce microscope bon marché. Concrètement, à l’image des accessoires optiques du même acabit, iMicro s’installe directement sur l’APN d’un smartphone via « nano-succion » (oui, comme les pattes de gecko), et voilà. Le concepteur promet une distorsion équivalente à celle d’un microscope de bureau, c’est-à-dire quasiment nulle, avec une résolution allant jusqu’au micromètre, comme le prouve le test optique USAF 1951 où l’on peut observer l’espace entre les barres de 2,19 micromètres. Pour obtenir un résultat au moins équivalent à des microscopes bien plus onéreux, l’iMicro utilise des microlentilles asphériques. Quant à la lumière nécessaire pour éclairer la crotte de nez, enfin, la zone observée…, elle est fournie par le flash du smartphone, tout simplement comme dirait Bibie. Enfin, l’iMicro dispose d’une app dédiée, c’te classe.
Le site officiel – Prix : à partir de 30 dollars – Date de sortie : mars 2019
Real Racer (Kobotix) Bon Casque, si jamais tu lis ces lignes entre deux explorations du cosmos dans ton corps astral de classe 19,5, regarde un peu ce qui t’attend quand tu te réincarneras ! Écoute, le mieux c’est que j’en commande trois, quatre d’avance, comme ça, quand tu déboules, on enchaîne direct. Car oui, en vérité je vous le dis chers Canards, le Real Racer, c’est typiquement le genre de bidule qui se serait retrouvé à la rédac sans autre débat. Il s’agit donc de mini-voitures radiocommandées offrant une expérience « FPV » (First Person View), car embarquant des caméras sur le toit. Le flux vidéo est envoyée par Wi-Fi à des casques portés par les pilotes, qui ainsi se tapent la bourre depuis la vue du véhicule. L’affichage n’est pas folichon, du 720p mais bon ça passe, la vitesse maximale est de 20 km/h et la portée du signal de 30 mètres. Les coques des voitures sont interchangeables, voire personnalisables. Bon Casque, tu fais quoi ? J’attends là !
Le site officiel – Prix : à partir de 97 dollars – Date de sortie : février 2019