Quelques jours à peine après avoir professé « les affaires sont loin derrière nous » sur BFM ou Notre temps, le directeur général de Quantic Dream, Guillaume de Fondaumière, était pourtant bien présent lors d’une audience à la cour d’appel de Paris, le 27 juin dernier. Une présence habituelle pour le numéro deux du studio français, qui a arpenté les tribunaux au cours de ces cinq dernières années. L’affaire des photomontages documentée en 2018 dans les colonnes de Mediapart, Le Monde et Canard PC aura en effet été le catalyseur de nombreuses procédures.
C'est donc un fait, les ordinateurs de jeu sont donc de grosses machines polluantes. Et pourtant, le loisir vidéoludique est loin de figurer parmi les plus néfastes pour l'environnement, tout simplement parce que les outils qu’il mobilise sont amortis sur de longues durées.
Il existe peu d’études portant spécifiquement sur les ordinateurs destinés à la pratique du jeu vidéo. La plus récente, issue de l’université de Berkeley en 2015, a néanmoins eu un certain écho médiatique dans la presse anglo-saxonne en affirmant que les PC de jeu étaient des gouffres énergétiques.
Les loisirs numériques sont moins polluants qu’on ne le dit parfois abusivement (voir à ce sujet Canard PC Hardware n° 53). Mais concernant le jeu vidéo, l'augmentation délirante de la consommation électrique des composants finit par poser la question de la responsabilité particulière du jeu sur PC. Pourtant, la consommation n’est qu’un des aspects de l’impact environnemental global du jeu vidéo. De plus en plus étudié, cet impact reste difficile à estimer précisément, la faute à une industrie protéiforme où les machines de jeu peuvent aller de la Switch jusqu’aux PC surpuissants chers à nos lecteurs.