S’il fut un temps où l’humanité passait le temps en chassant des bêtes sauvages avec les dents et en construisant des drakkars à mains nues pour explorer/conquérir le monde, aujourd’hui, on ne va pas se mentir, les dimanches après-midi sont quand même plus mous du ventre : on se crée un compte Twitch, on lance Assassin’s Creed Valhalla et en avant pour des moments foufous en quête d’audience, voire de sponsors, histoire de gratter quelques piécettes ou un t-shirt sur un malentendu.
« Kasa Cleaning Hand est une main robotisée qui nettoie les surfaces à l’aide de serviettes en tissu et d’un moteur robotisé programmé » permettant aux gens « d’économiser de l’argent en évitant d’acheter des serviettes en papier coûteuses et de gagner du temps en nettoyant, car la vitesse de nettoyage rapide et lente de Kasa est contrôlée par un simple interrupteur. »
Avis aux mécascriptophiles en mal d’Underwood et ne souffrant pas de qwertyphobie, le fabricant asiatique KnewKey propose le DJ88, un clavier mécanique mélangeant fièrement « tradition et modernité », comme aiment à le rappeler 99,9 % des documentaires traitant sérieusement du Japon.
Que l’on soit féru de ping-pong ou de tennis de table (attention à ne pas confondre : le premier s’adresse aux individus jouant de manière grossière et désinvolte, pour ne pas dire vulgairement dominicale ; le second, aux individus jouant besogneusement, suivant à la lettre le code d’honneur du pongiste. Par exemple, ces gens communiquent uniquement en morse, en produisant des « cloc-clac-cloc-clac » avec la bouche), la pratique en solitaire atteint rapidement ses limites.
Imaginions que vous ayez en abomination une personne, mais que par un malheureux concours de circonstances relatif au lien spirituel indéfectible l’unissant à votre âme jumelle – sa mère ou sa coiffeuse/barbier (rayez la mention inutile, je ne veux pas d’emmerdes) –, vous soyez contraint de participer à sa soirée d’anniversaire.
Quand on pense rentrée, on a vite fait de penser aussi vie étudiante, campus, résidence universitaire, toutes ces belles choses qui font la vie d’une jeunesse. Jeunesse qui se demande aussi si elle pourrait se débrouiller pour mettre dans sa chambre une petite machine de jeu vraiment pas chère pour s’occuper un peu quand elle sèche les amphis entre deux révisions studieuses. Tiens, et si on se réessayait à un exercice autrefois régulier dans ces pages, à savoir la config de jeu pour budget riquiqui ?
Comme le trimestre dernier, nous souhaitons vous proposer une config qui ne jurera pas au sein de votre intérieur. Mais plutôt que de miser sur le design, nous jouons cette fois la carte de la discrétion. Cette machine, à qui nous donnons le petit nom de Doc Aedeser, cible le jeu en 4K à des températures correctes, le tout dans un boîtier compact.
Histoire d'appuyer le propos de notre dossier sur la question du RGB, qui consiste à dire que l'élégance, ça peut aussi (et même surtout) se façonner sans loupiotes multicolores, notre config du trimestre est une machine assez haut de gamme qui s'adresse aussi bien au gamer avide de performances qu'à l'amateur de belles choses.
Vous vous en souvenez peut-être, nous avions déjà proposé une configuration à (très) bas prix en avril 2020. Cette config’ valait 300 € et visait vraiment un public à la recherche d’un PC pas cher. Cette fois, nous ciblons l’entrée de gamme pour les joueurs.
Dans la majorité de nos configurations, nous partons avec un point implicite : vous allez installer Windows, ou éventuellement une distribution GNU/Linux. Mais si vous voulez profiter de macOS et fabriquer un hackintosh, il y a quelques sujets importants à prendre en compte.