
Le récap’ de la semaine du Hardware (17)
Pendant que beaucoup frémissent de joie à l’idée d’un week-end prolongé, votre récap’ du Hardware vous rapporte quelques news pour accompagner votre repos. Un Raspberry Pi Zero 2 boosté, de la DDR5 et un étrange cube destiné à d’étranges amateurs de mini-tours…
Tarte aux cœurs.
Petite surprise de la part de la fondation Raspberry Pi qui sort (🇬🇧) un nouveau modèle de son ordinateur léger sous ARM, le Pi Zero 2 W. Si le Pi Zero et le Zero W étaient les modèles d’entrée de gamme à format très réduit de la fondation, le Pi Zero 2 W en est une évolution renforcée. Exit le SoC Broadcom BCM2835 monocœur, place à un SoC Broadcom BCM2710A1 4 cœurs (venu du Raspberry Pi 3) intégré dans un SiP (system on chip) conçu en interne, le RP3A0. Le SoC est certes sous-cadencé à 1 GHz pour des raisons de dissipation thermique , mais il augmente tout de même drastiquement les performances par rapport à son aîné Zero W de 2017. Les applications utilisant un unique thread bénéficieront d’une efficacité accrue de 40% selon la fondation, ouvrant encore plus les possibilités de ce micro-ordinateur sous ARM. Les spécifications de ce nouveau modèle ne bougent pas beaucoup par rapport au précédent tout en permettant de ne pas avoir à changer les divers boitiers et accessoires compatibles. La RAM reste à 512 Mo, la puce Wi-Fi demeure identique (11n en 2,4 GHz), le mini HDMI aussi, mais d’autres composant se voient améliorés. La puce BlueTooth est désormais compatible 4.2, le port micro USB monte en gamme en version 2.0 OTG et le port caméra passe de CSI à CSI-2, de quoi y relier d’autres types de caméras. Ces améliorations entraînent aussi une augmentation de 50% du prix, soit 5 €, portant le Raspberry Pi Zero 2 W à 15 €. Compte tenu des changements apportés, on ne va pas vraiment s’en plaindre. En test dans le prochain numéro.
La Ram du Lake.
Corsair lance (🇫🇷) ses barrettes de RAM DDR5, parmi les premiers modèles qui accompagneront le lancement des nouveaux processeurs Intel Alder Lake (dont nous vous parlerons prochainement). Au menu, des barrettes Vengeance et Dominator Platinum cadencées à 4 400, 4 800 et 5 200 MHz (en équivalent SDRAM). Si les designs sont identiques aux versions DDR4 (ne vous trompez pas), les latences et tensions ne sont pas les mêmes. Les Corsair Vengeance annoncent des latences de 36-36-36-72 pour la version 2 x 32 Go cadencée 4 400 MHz pour 1,1 V de tension, et 38-38-38-84 pour les modèles 2 x 16 Go cadencés à 5 200 MHz, qui montent à 1,25 V.

SUGOI.
Silverstone est décidément de retour et propose (🇬🇧) un nouveau boitier Mini-ITX ou Mini-DTX aux allures de petit cube, le SUGO 16. Avec ses 13 litres, il peut recevoir une alimentation SFX ou ATX classique et une carte graphique jusqu’à 275 mm (si vous en trouvez une). Petit plus sur ce point, la façade avant s’ouvre afin de faciliter l’entrée de la carte et son positionnement au sommet de la tour. Acceptant un dissipateur de 85 mm et de 172 mm maximum en utilisant une alimentation SFX, la tour permet aussi de caler un petit AiO de 120 mm sur sa façade avant (en SFX ou SFX-L), qui remplacera la prise d’air occupée autrement par un ventilateur de 80 mm. Il est aussi possible de changer ce dernier par un modèle classique de 92 ou 120 mm. L’arrière possède aussi une bouche d’extraction, dotée d’un ventilateur de 80 mm, qui peut être supprimée afin d’intégrer un SSD 2,5 pouces ou un disque dur 3,5 pouces. la SUGO 16 possède des filtres aimantés sur le dessus, l’avant et les panneaux latéraux afin d’éviter l’entrée inopinée de poussière dans votre cube. Annoncé pour une sortie en décembre prochain en Europe et outre-atlantique, il faudra débourser l’équivalent d’environ 80 € pour construire votre tout petit PC chez vous.
Plus d'articles

Steam Deck OLED - Tellement plus qu'un nouvel écran
Valve nous l’avait promis, on ne verrait pas de véritable successeur au Steam Deck avant un bon bout de temps. Et en un sens, l’entreprise a tenu promesse : le Steam Deck OLED n’est pas un vrai Steam Deck de nouvelle génération. Mais ce n’est pas non plus qu’une évolution conscrite à un nouvel écran un peu plus joli, bien loin de là. C’est une collection d’évolutions, qui, mises bout à bout, emmènent bien le bestiau vers une véritable métamorphose.

RoboDoc
Mais quel genre de taré, me suis-je d'abord demandé, est prêt à consacrer un documentaire de cinq heures à un film d'une heure quarante ? Eh bien, des tarés comme Eastwood Allen et Chris Griffiths, les deux créateurs de RoboDoc, un documentaire fleuve sur la genèse et le tournage de RoboCop.