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Rhythm Paradise Megamix
Compile électrique
Les Rhythm Paradise se suivent et finissent par un peu se ressembler. Pas vraiment qu’on soit lassés de tapoter sur les boutons au rythme de ♪ temps / temps / contre-temps / temps ♫ en regardant se jouer des saynètes aussi adorables qu’idiotes mais même Nintendo semble atteindre les limites de son imagination.
Comme toute vedette de la musique qui commence à se munir en gourdes et en boussoles pour prévoir la traversée du désert à venir, Nintendo nous pond un épisode best-of. Pas de méprise, c’est toujours un plaisir de retrouver cette série de jeux musicaux délicieusement perchés, mais difficile de ne pas y voir une légère fainéantise de la part du développeur, qui recycle juste les meilleurs mini-jeux de la série, laissant trop peu de place à ses (pourtant très chouettes) épreuves inédites. Ce Rhythm Paradise Megamix conserve toutes les qualités de ses prédécesseurs : on y retrouve une tonne de mini-jeux musicaux au timing démoniaque dans des univers aussi débiles qu’une fabrique de robots, une chorale de petits bestiaux braillards ou encore une partie de badminton entre des aviateurs dans le ciel. Le gameplay par défaut utilise toujours les boutons pour éviter les imprécisions liées à l’écran tactile (même si ce dernier est activable) et impossible, comme de coutume, d'échapper à cette bonne humeur constante et pleine de sucre, comme autant d’arcs-en-ciel vomis par le jeu à chaque seconde.
Swing Gum. « Retrouvez nos plus grands tubes ! », semblent hurler les menus de Rhythm Paradise Megamix, monuments d’onanisme virtuel qui trouvent leur point d’orgue dans cette section « musée », où l’on peut lire des informations (malheureusement pas très pertinentes ou intéressantes) pour chacune des épreuves. Mais n’hésitez pas non plus à passer par la boutique à mini-jeux ou à aller récolter des navets pour les jeter dans un pachinko afin de nourrir une chèvre, puisque c’est apparemment tout un pan de ce Megamix qui ne sait pas trop où il va. En multipliant les modes et les menus (plus encore que ses prédécesseurs), le titre de Nintendo s’embourbe un peu, au même titre que son mode de jeu principal, qui impose un scénario bavard – et impossible à zapper – au joueur aguerri qui voulait juste scorer comme un sale. Nul doute, il s’agit bel et bien de l’épisode le plus complet à ce jour, destiné à ceux qui se seraient déjà essayé à la série et qui voudraient savoir où elle en est aujourd’hui. Mais pour ceux qui ont déjà essoré tous les épisodes précédents, difficile de trouver un grand intérêt à ce Megamix un peu paresseux.