Test jeu vidéo

Skull and Bones - Au bout du roulis

Le désespoir que j’ai ressenti avec Skull and Bones n’a d’égal que sa vacuité profonde. Jamais un jeu me demandant de naviguer sur les flots ne m’aura laissé autant de vague à l’âme.

Star Wars : Dark Forces Remaster - Un peu Force de café

En attaquant le test de Dark Forces Remaster, je m'attendais à un boulot rapide, hop hop, on rend un avis sur le remake d'un chouette jeu d'autrefois et on passe à la suite (aller manger un morceau). J'étais loin de me douter que ce qui n'aurait dû être qu'une petite journée de travail ordinaire allait me faire perdre toutes mes certitudes sur mon métier, et même sur la façon dont le cerveau perçoit les images.

Expeditions : A Mudrunner Game - Un vroum qui fait pschit

En janvier, j’étais ravi de la liste de jeux que j’attendais pour l’année 2024, où figurait Expeditions : A Mudrunner Game. « Au moins, c’est sûr qu’aucun de ces jeux-là ne me donnera envie de le désinstaller dans ses dix premières minutes », m’étais-je dit la bouche en cœur. Mais qu’est-ce que le destin, sinon un démiurge qui jette ses peaux de banane sous nos semelles lorsque nous courons le grand 400 mètres haies de l’existence ?

Pacific Drive - Road-trip au bord du chemin

Je me suis toujours sentie en décalage avec les gens qui disposent de leur propre voiture (et qui pourraient parler pendant des heures de leur « titine » aux sièges en alcantara ou de leur Dacia Logan MCV qui a survécu à quatre déménagements). Mais ça, c’était avant Pacific Drive. Depuis, je suis devenue intarissable sur « ma » voiture, qui n’est pas seulement une voiture : c’est mon véhicule de fonction, mais aussi ma meilleure amie, ma maison, mon œuvre d’art, ma vie.

Balatro - Decks plus ultra

Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance. Jimbo le joker vous entraîne dans une visite guidée de vos propres travers. Votre cerveau est à sa merci. Les cartes ont parlé et votre destin est scellé. Balatro et son poker en solitaire causeront votre perte. Pire : vous allez en redemander.

Minami Lane - Mon mini-Totoro

On ne mesure que trop bien à quel point l’industrie du jeu vidéo peut broyer ses travailleurs, entre productions à rallonge, périodes de crunch et pressions en tout genre. Alors oui, la démarche derrière Minami Lane, mini-jeu de gestion japonisant, m’a fait très plaisir. Pour leur propre bien-être, les créateurs ont décidé de concevoir petit dans un court laps de temps.

Final Fantasy VII Rebirth - Alma Materia

Final Fantasy, c’est un peu chacun de nous, un morceau d’enfance japonaise qui s’est immiscé dans nos territoires pour faire la conversation avec nos imaginaires. D’un côté, la licence se connecte aux souvenirs individuels et collectifs, une saga qui a forgé sa légende dans les feux du grand récit, du spectacle à tout crin, et de la chambre d’adolescent. De l’autre, à la nostalgie rassurante d’un Dragon Quest, Final Fantasy substitue une approche nihiliste, qui absorbe les poncifs du médiéval fantastique et de la science-fiction à l’occidentale pour les recracher dans un contre-exotisme addictif.

Promenade - Le périple jeune

J’aurais beau tartiner des pages entières sur Promenade, il est difficile de lui rendre justice sans pouvoir le montrer en action. Il faut déjà prendre le temps de contempler ses environnements incroyablement choupis et colorés, qui semblent tout droit sortis d’Adventure Time, mais il faut surtout le prendre en main pour se rendre compte de son gameplay aussi inventif que précis.

Graven - Le corbeau et le nanar

Quelle ne fut pas ma surprise, en arrivant à la rédac l’autre jour, de découvrir que le meuble derrière mon bureau avait été déplacé. « J’en avais besoin pour le studio Twitch », s’est justifié Monsieur Chat, aveugle au traumatisme psychologique qu'il venait de causer. Car nous sommes ainsi, nous, les vieillards : nous aimons quand les choses ne changent pas trop. Or, les développeurs de Graven, qui auraient pu se contenter de pondre un Hexen bis qui aurait satisfait tous les seniors, ont voulu innover. Grave erreur.

Suicide Squad : Kill the Justice League - Les Quatre Fantastoc

Presque dix ans après son dernier Batman d’envergure, Rocksteady revient avec son redouté Suicide Squad : Kill the Justice League. Cette foire d’empoigne qui ne tient que grâce à son casting demeure bien difficile à défendre.

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The Bustling World - Quand la Chine le terminera

Quoi de plus beau que l'amour au premier regard ? que le coup de foudre inattendu ? Vous la croisez dans la rue, elle s'appelle Marie-Françoise. Votre cœur chavire. Des papillons dans le ventre, du rouge aux joues, un numéro de portable griffonné sur un avant-bras, puis un premier baiser échangé devant un marchand de glaces sur la butte Montmartre.

Espiocracy - Conspi Clicker

Une grande carte du monde aux couleurs pastel, les grands empires du XXe siècle en chiens de faïence, des dizaines d’icônes et de sous-menus. Rien que du déjà-vu ? Oui, oui, c’est vrai. Sauf que dans Espiocracy, on ne contrôle pas une grande nation, mais son agence de renseignement.

Senua’s Saga : Hellblade II - Sujet, reverb’, complément

Les troubles mentaux, la psychose, les voix dans la tête, le combat entre la folie et la raison, la difficulté de garder la tête hors de l’eau… mais assez parlé des rédacteurs de Canard PC, parlons de Senua’s Saga : Hellblade II.

Indiana Jones et le Cercle ancien - Enfin un vrai jeu Indy

D’après la légende (c’est comme ça qu’on appelait autrefois les théories du complot), il existe un cercle magique, un alignement parfait qui, lorsqu’il est accompli, rend possibles tous les miracles. Et cet alignement, en confiant la réalisation d’un nouveau jeu Indiana Jones à MachineGames, je crois bien que Bethesda l’a réalisé.

Prison Architect 2 - En attente de jugement

Voilà, Prison Architect 2 a été annoncé. Quand on connaît le succès qu'a eu le premier épisode, on aurait pu s'attendre à des feux d'artifice, des concerts de klaxons sur les Champs-Élysées, des manifestations spontanées sur les Grands Boulevards, des flashmobs d'adolescents dansant sur un tube de Clara Luciani au centre commercial Parly 2. Et pourtant, rien de tout cela ne s'est produit.