Après Lara découvre la violence (Tomb Raider, 2013) et Lara découvre l’archéologie musclée (Rise of the Tomb Raider, 2015), cette année Lara va découvrir son plein potentiel. La trilogie du studio Crystal Dynamics, qui s’intéresse aux premières aventures de l’héroïne, se conclut avec une Lara Croft devenue la pilleuse de tombe qu’on connaît, la tomb raider. Auparavant tout juste capable de profaner distraitement un tombeau byzantin en massacrant deux douzaines de Russes, la nouvelle Lara bouffe du plomb au petit-déjeuner, jongle avec des tronçonneuses et lit du Lovecraft pour s’endormir. Franchement ? Elle fait peur. Si j’étais une tombe, j’aurais déjà mouillé mon slip.