Avez-vous déjà eu l'idée d'utiliser un grand écran de télévision à la place de votre moniteur PC ? Probablement pas : la plupart des télés sont trop imposantes pour tenir sur un bureau et il leur manque parfois des fonctionnalités essentielles à une utilisation informatique quotidienne. Et puis franchement, qui a besoin d'une diagonale supérieure à 27 pouces (ou à la limite, 34 pouces au format ultra-wide) pour jouer à Rimworld ou naviguer sur Firefox ?
Ah, le jeu vidéo. L'échappatoire ultime ! Qui vais-je être aujourd'hui ? Un héroïque paladin chevauchant sa monture à travers des paysages féériques ? Un explorateur spatial découvrant des planètes fabuleuses ? Un maître Jedi, un magicien, un bâtisseur de mégapole, un pilote d'avion de chasse ? Oh regardez, un nouveau jeu vient d'arriver sur mon bureau. Que d'excitation !
Dans notre société ultra compétitive où seuls les plus performants survivent, qui a encore le temps d'utiliser la souris ? Cela fait perdre des millisecondes qui peuvent faire la différence entre le succès et l'échec. La solution est bien sûr de réaliser un maximum de tâches sans décoller les mains du clavier, que l'on appelle aussi « le périphérique des seigneurs ».
Dans la vraie vie, quand mon grand-père est mort, j'ai hérité d'un vélo rouillé et trois actions Eurotunnel (valeur : 45 €). Dans le monde magique du jeu vidéo, c'est une autre affaire : mon papy virtuel m'a carrément laissé un hôtel de quatre étages en plein centre-ville et 100 000 dollars d'argent de poche.
J'aime Secrets d'Histoire et je n'ai plus envie de me cacher. Oui, il y a Stéphane Bern et son sourire de psychopathe royaliste. Oui, les sujets sont racoleurs, et ça parle plus souvent des galipettes de vieux souverains lubriques que de géopolitique médiévale. Oui, c'est du documentaire historique destiné au public de Voici et Gala.
Vous n'imaginez pas la joie qu'est la mienne de travailler à la rédaction de Canard PC. Quel autre magazine de jeu vidéo m'autoriserait en effet à écrire un papier de deux pages consacré aux plantes vertes ? J'en frétille sur mon fauteuil. J'ai rarement eu l'occasion, dans ma carrière, de pouvoir être aussi utile aux lecteurs et aux lectrices.
Hier, j'étais tranquillement en train de chasser des élans à la grenade. Tandis que je dépeçais ma première proie, je me suis fait attaquer par une meute de fétus humains difformes. Je les ai éventrés à la hache. En revenant, je suis tombé sur un village d'autochtones. J'ai tué tout le monde à coups de fusil à pompe avant de brûler les cadavres, juste pour le fun. Parfois, je me demande si je suis vraiment, comme je l'ai écrit sur mon profil Tinder, une belle personne.