Le château Itter avait été transformé en prison par le Reich. À la toute fin de la guerre, il a été repris et défendu, et ses prisonniers libérés. Une histoire banale en somme. Mais si j’y ajoute une alliance improbable, un basque bondissant, la sœur du Général de Gaulle et un tank amoureux, vous n’allez pas me dire qu’on ne tient pas le meilleur matériau possible pour un jeu de plateau ? Bonne nouvelle, il existe.
Intervention Divine, créé par Christophe Réaux (Croc), est unique. Oui je sais, l’expression est galvaudée. Mais pas ici, vraiment pas. Vous voyez d’autres jeux de cartes dans lesquels on peut, par exemple, empêcher l’ange Lucien Pitouffo de convertir des bouchers ou des éboueurs en jouant un démon nommé Maurice Dujnoux ? Moi pas.
J’ai attendu l’apocalypse. Quand les bombes ont tout soufflé, j’ai jubilé. J’allais enfin pouvoir réaliser le rêve de ma vie : rouler à fond dans un tacot tellement customisé et polluant qu’il ferait passer les SUV pour des vélos électriques.
Quand j’étais petit, je voulais faire pompier. Ou pirate. Non, pompier c’est mieux. Mais pirate c’est la classe quand même. Bon, pirate ! Ou alors… pompier ? Bonne nouvelle, avec Le Trésor de Davy Jones, on est les deux. J’attends désormais un jeu dans lequel on serait vétérinaire-astronaute.
Que demande-t-on exactement à une extension ? Plus d’options ? Retourner complètement les mécaniques d’origine ? Vous allez me dire « Ben, ça dépend mon couillon », et vous n’aurez pas tout à fait tort. En changeant tout sans rien révolutionner, celle de Narak apporte encore mieux : elle comble une faille.