Les personnages de jeux de rôle sont de petites créatures auxquelles, à force de les fréquenter pendant de longues heures, on finit par s’attacher autant que s’ils étaient pourvus d’oreilles pointues et pelucheuses. Dès lors, on ne rêve plus pour eux que d’une fin glorieuse et paisible, type « Il vainquit le seigneur de la Nuit et rentra chez lui dans la quiétude du soleil retrouvé pour vivre heureux, autour de plein de plants de patates ». Mais une fois qu’on a son content de frites et de fins où tout va bien, on s’aperçoit parfois que les issues tristes et violentes, c’est intéressant aussi.