Yamukass

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Minami Lane - Mon mini-Totoro

On ne mesure que trop bien à quel point l’industrie du jeu vidéo peut broyer ses travailleurs, entre productions à rallonge, périodes de crunch et pressions en tout genre. Alors oui, la démarche derrière Minami Lane, mini-jeu de gestion japonisant, m’a fait très plaisir. Pour leur propre bien-être, les créateurs ont décidé de concevoir petit dans un court laps de temps.

KarmaZoo - L’union fait la farce

Je prends de l’avance sur mes bonnes résolutions et je prends soin de ma santé. Me mettre enfin au yoga ? Manger cinq fruits et légumes par jour ? Arrêter la caféine ? Que nenni : je me suis mise à Karmazoo, un jeu placé sous le signe de l’entraide et bourré d’avatars trop mignons.

Quand les développeurs indépendants s’inspirent de la France - Nos régions ont du talent

Quand on cherche de tête les jeux qui représentent la France, on peut penser à des AAA à gros budget comme Assassin’s Creed Unity, des jeux de guerre comme Battlefield, ou encore des tas de jeux de course comme Gran Turismo 4 (et même Mario Kart Tour, si on va par là). Et même si les développeurs français ne sont plus bercés de tant d’insouciance depuis longtemps – saleté d’indiepocalypse –, eux aussi s’inspirent parfois plus du bas de leur rue que du bout du monde. Une représentation plurielle, souvent loin des clichés, et qui touche parfois un public étonnant.

Pourquoi je n’arrive pas à quitter Zelda : Tears of the Kingdom - L’histoire sans fin

Je connaissais la sensation de vertige devant un catalogue de jeux qui déborde, ces dizaines de titres achetés en gros, fantasmés, jamais lancés. Je connaissais la sensation d’une aventure qui s’achève, d’une partie relancée, d’un jeu oublié parfois, mais pas encore celle d’un titre qui m’obsède au point de ne jamais vouloir le quitter.

Les indés français dans la tourmente - Faut-il craindre une « indiepocalypse » ?

Il y a huit ans, lors de la première « indiepocalypse » qui a vu une saturation des jeux indépendants sur le marché, 2 544 titres ont été mis en ligne via Steam, selon les chiffres de Steam Spy. Aujourd’hui – alors que nous ne sommes qu’en août –, plus de 6 300 jeux ont investi la plateforme. Cette année 2023 est aussi extrêmement prolifique pour le marché indépendant français.

Dead Cells - De Motion Twin à Evil Empire, comment un « projet de la dernière chance » est devenu un succès international

Depuis sa sortie en accès anticipé en 2017, le jeu français Dead Cells s’est écoulé à plus de dix millions d’exemplaires. Il constitue un tournant majeur dans l’histoire du studio bordelais Motion Twin, fondé en 2001 sur le modèle d’une SCOP (pour « société coopérative de production », dont chaque salarié est associé), devenue un symbole de réussite et de différence dans une industrie réputée pour ses méthodes de travail parfois déplorables, entre crunchs à répétition et affaires de harcèlement.

Flashback 2 - Retour vers le futur

Les premières notes m’ont collé quelques frissons. Ça fait quelque chose de lancer la suite d’un jeu comme Flashback. Oui, il y a 31 ans, le titre était une petite claque dans la figure, entre Another World et Prince of Persia. Mais comment lui créer un digne successeur alors que la technologie a changé, que les joueurs ne sont plus les mêmes ? Paul Cuisset a choisi de choyer son bébé et de lui offrir une toute nouvelle dimension – la profondeur, pour être exacte.

Tintin Reporter : Les Cigares du Pharaon - Monoplan sur la comète

Les fans invétérés du journaliste à houppette attendaient une nouvelle adaptation vidéoludique depuis 2011 et Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne. Après cette itération dérivée du film de Steven Spielberg par Ubisoft, ce sont les Espagnols de Pendulo Studios (Runaway, Blacksad, et plus récemment Alfred Hitchcock Vertigo) qui s’attellent aux Cigares du Pharaon.

Tombi ! - Tout est bon dans le cochon

Je me souviens très vaguement d’un ami de la famille quand j’étais gamine. Sans doute un ancien collègue de mon père, un type sympathique toujours affublé d’une veste en cuir, qui sentait le tabac froid et roulait dans une vieille bagnole. Ce dont je me souviens beaucoup mieux, en revanche, c’est qu’il m’a offert deux jeux pour PlayStation quand j’avais environ sept ans : Dragon Ball: Final Bout et Tombi !, un jeu d’aventure avec un drôle de héros à la tignasse rose – et c’est ce dernier qui m’a marquée à vie.

Avec les agriculteurs qui se détendent en jouant à Farming Simulator - « C'est une version édulcorée de notre quotidien, sans drame »

Il existe deux catégories de personnes. Celles qui, une fois leur journée de travail terminée, aiment bien se détendre et s’adonner à tout un tas d’activités qui ne leur rappellent pas le boulot. Et puis, il y a les autres : celles qui se replongent volontiers dans ce qui rythme déjà leur quotidien, que ce soit sur leur console ou leur PC. Parmi ces drôles de gens, certains sont agriculteurs et lorsqu’ils rentrent chez eux après une dure journée de labeur, ils font le choix d'allumer leur machine pour cultiver des rutabagas sur Farming Simulator.