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Monsterhearts - Goule sentimentale

Pensez série télé. Pensez lycée américain, avec ses casiers et son terrain de basket. Pensez à une troupe de jeunes déferlant dans des couloirs, bruissant de ragots, de plaintes et de plans pour le samedi soir. Parmi eux, les personnages de Monsterhearts.

Chroniques d’un vampire millénaire - Ça vous colle plus qu’un torticolis

Tout était réuni pour me faire lever le sourcil : un jeu solo, semi-indé, introspectif et sombre, avec quelques macarons attestant de prix reçus par sa VO. Et puis une thématique qui me titille, mais j’y reviens, parce que si je vous dis tout dans le premier paragraphe, personne ne saura pourquoi on me paye pour la suite du texte.

Path of Civilization - Quel peuple sera le Meier ?

Si vous avez déjà eu un lave-vaisselle, vous savez qu’il existe des affirmations diverses sur le sens dans lequel il faut mettre les couverts dans le panier, s’il faut rincer avant, mettre la pastille (d’une marque spécifique, évidemment) directement dans le bac ou dans son petit logement de fonction, chacune ponctuée d’un sans appel : « Sinon, ça lave pas ! »

Cyclades - Mon panthéon est décousu

J’ai beaucoup pensé à Cyclades en jouant aux Princes de Florence. Même si le jeu de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc est plus récent (2009), ils partagent une caractéristique propre à la grande époque des jeux d’enchères. Les achats n’y comptent pas directement pour des points, mais sont des prémices mettant en branle d’autres mécaniques.

The A.R.T. Project - Se coordonner d’art d’art

On ne peut pas jouer à tout, du coup j’ai une règle de vie qui s’applique aux coop' : si je gagne la première partie, c’est fini. Règle que je n’ai pas appliquée à The A.R.T. Project pour deux raisons : 1) cette première partie a été remportée sur le fil du rasoir, à un poil de pinceau pourrait-on dire (histoire d’être plus thématique et plus élégante que si je faisais référence à ce qui entoure nos coccyx) ; 2) faire plusieurs parties des jeux pour vous en parler, c’est mon boulot, en fait.

Les Princes de Florence - L’assemblée et le mécenat

Appelez-moi Ethan Unt’ : ma mission, que je suis bien obligée d’accepter parce que c’est moi qui l’ai proposée, est de critiquer la réédition d’un jeu qui recevait tous les éloges du monde il y a plus de vingt ans. Et j’ai eu beau fixer ma to-do list longtemps, cette tâche ne s’est pas autodétruite.

Notre sélection de jeux tout doux contre le monde entier - Les joies et les couleurs passent-elles ?

J’ai été un parapluie paladin et un « louarnig brezhoneg », un renard du folklore breton. J’ai même pratiqué des jeux où l’on n’incarne pas de personnage. J’ai joué dans le noir complet. Et pourtant, l’expérience de jeu de rôle la plus perturbante de ma vie, c’est Happy Together.

Virtual Revolution - Métro, boulot, robot

Mon papa m’a souvent dit : « Quand tu tiens une bonne idée, faut pas la lâcher ! » : Guy-Roger Duvert* et moi, on devait vraisemblablement avoir le même papa. En 2016, ce Français expatrié aux États-Unis sort le film Virtual Revolution, qui dépeint un futur où les gens se sont réfugiés dans des mondes virtuels, pour le plus grand bonheur des corporations. Suivront une BD et un roman, qui font office de préquels à son film – et plus récemment, un jeu de société.

Legacy of Yu - Le seigneur des canaux

Je suppose que vous connaissez toutes les astuces à la Canard PC pour rendre un texte vivant : des jeux de mots douteux, des digressions à plusieurs centaines de kilomètres du sujet, et surtout les fameux dialogues insérés pour faire croire qu’on raconte une vraie partie (alors qu’on n’en a pas fait une mais plutôt douze, et qu’on n’est pas toujours drôles à 3 heures du mat’ autour d’un jeu expert).

Écologie et jeu de plateau : qu’est-ce qu’un jeu écolo, au juste ?

Avec près de 30 millions de boîtes vendues par an (selon l’Union des éditeurs de jeux ou UEJ), il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt : l’industrie des jeux de plateau est une grosse industrie, et par conséquent une industrie forcément polluante.