Le jeu vidéo Dorfromantik avait déjà tout d’un super jeu de plateau, mais il avait aussi un défaut : on ne pouvait pas toucher ses petites tuiles avec les doigts. Fort heureusement, cette période sombre est derrière nous, parce que son adaptation en jeu de société vient de sortir en version française.
Avec son petit grimoire qu’on remplit de sorts et son univers à base de magiciens qui sortent la robe de soirée pour le Grand Rite Annuel, Spellbook a normalement tout pour me plaire. Charmant qu’il est, il pousse même les avances jusqu’à baser son principe sur des combinaisons de sorts, qui ont chacun une couleur et un effet qui peut évoluer pendant la partie.
À l'heure de la démocratisation des IA dites « génératives », certains pensent que ChatGPT s'apprête à remplacer les auteurs, les développeurs, les artistes et même les élèves de cinquième B du collège Abel Minard de Dijon – simplement parce que l’IA écrit de meilleures rédactions qu’eux et n’a pas besoin de rappeler qu’elle a « les cramptés » à chaque fois qu’elle s’adresse à un être humain.
La meilleure solution pour jouer moins cher, c’est tout simplement de ne pas acheter ses jeux. Attention, ne vous emballez pas : si vous voulez essayer de partir en courant d’une boutique de jeux avec quinze boîtes sous le bras, on doit vous rappeler que c’est une très mauvaise idée, à moins d’avoir envie de jouer à Terraforming Mars en garde à vue. Et la mise en place est un peu contraignante en cellule, contrairement à celle du Uno ou du Kems, par exemple.
Parce qu’on sait que le monde des versions numériques de jeu de société n’est pas toujours des plus accueillants, on vous a concocté une petite sélection de trois titres à essayer si vous voulez troquer les pions contre une souris, et quand même passer un bon moment entre amis.
Si vous voulez notre avis sincère, ça fait des années qu’on a arrêté de compter les jeux vidéo qui ont eu droit à leur version jeu de société. Les licences qui passent de l’autre côté sont de plus en plus nombreuses et inondent les sites de financement participatif : pour vous aider à y voir un peu plus clair, en voici trois qui sortent du lot.
Durant l'époque du confinement, lorsqu’on nettoyait ses tomates à l’eau de javel et qu’on avait besoin d’une attestation pour acheter du papier toilette, il a fallu trouver de nouvelles façons d’organiser des soirées jeux de société. Difficile de dire à ses amis de se ramener à la maison avec une boîte sous le coude quand la moindre expédition à l’extérieur ressemblait à un épisode de The Last of Us. Poussée dans ses derniers retranchements, l’humanité n’a donc eu d’autre choix que d’organiser des « e-péros », découvrant ou redécouvrant les joies des versions numériques de jeux de plateau.
Si l'on met de côté la Bourse qui s’effondre, la récession économique mondiale et la carrière musicale de KidTonik, il faut reconnaître que 2008, c’était quand même une année super chouette. La raison est toute simple : un beau matin, un certain Donald X. Vaccarino s’est réveillé et s’est dit qu’après tout, il créerait bien un nouveau genre de jeu après avoir bu son café. Donald, c’est le papa de Dominion, qui a lancé la grande mode des jeux de deckbuilding ayant fleuri ces quinze dernières années. Plongeons ensemble dans l’histoire de ce genre un peu particulier, en revenant là où tout a commencé.
On n’en voudrait à personne de se méfier de l’adaptation en jeu de plateau d’un film comme Les Dents de la mer. Après tout, les adaptations foireuses, ce n’est pas ce qui manque et bientôt cinquante ans après la sortie du film, personne n’en avait exprimé le besoin. Pourtant, des myriades d’adaptations qui souillent les fonds marins, Les Dents de la mer flotte fièrement à la surface.