En l'espace de trente ans, depuis la sortie du tout premier Alone in the Dark qui avait terrifié une génération entière de joueurs avec une poignée de polygones, des plans fixes sur des portes et des poulets zombies, le monde a bien changé. C'est bien là que réside toute la difficulté d'en faire une nouvelle adaptation aujourd'hui : comment préserver l'essence du premier survival horror de tous les temps, à l'heure où le genre manque cruellement d'idées nouvelles et où les poulets zombies prêtent plus à rire qu'à sursauter ?