Des troupeaux de chiens faméliques qui errent au beau milieu d’un champ de ruines radioactives, une petite cahute perdue sur un parterre de coquelicots sauvages, un parc d’attractions laissé à l’abandon, un personnage qui se fait déchiqueter dans un marécage peuplé de cochons mutants : il y avait déjà de quoi trépigner face aux premières images de Stalker 2, dont la sortie a été plusieurs fois repoussée depuis le début de la guerre en Ukraine.
Le premier Resident Evil 4 est l'un de mes jeux préférés de tous les temps, et pour cette raison, je vais tenter de faire parler la critique professionnelle plutôt que la fan invétérée. Laissez-moi donc vous expliquer, en toute objectivité et sans la moindre once d’aveuglement, pourquoi Resident Evil 4 est un bon remake, selon la très sérieuse Commission des gens sensés qui aiment vraiment le jeu vidéo.
Avant de devenir un réalisateur hollywoodien à succès, Seth Gordon a entamé sa carrière de cinéaste avec le documentaire The King of Kong : A Fistful of Quarters, sorti en 2007, qui met en scène deux champions de Donkey Kong en lice pour décrocher le meilleur score mondial.
Depuis plus de quatre décennies (au moins depuis 1979, en tout cas), les développeurs cachent des messages et des salles secrètes dans leurs jeux – que ce soit pour se plaindre de leurs conditions de travail, rendre hommage à leurs proches, dissuader de potentiels joueurs de pirater leur titre ou pour le simple plaisir de caser une blague de mauvais goût.
Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour que le remake de Dead Space me rappelle pourquoi j’étais tombée amoureuse de l’original quinze ans plus tôt. C’était à peu près au moment où je me suis retrouvée en train de vider le chargeur de mon fusil d’assaut sur des monstres décharnés qui flottaient dans les airs, quelque part dans une zone de non-gravité, alors qu’une centrifugeuse tournait à plein régime en arrière-plan.
C'est terrifiant d'écouter des cyclistes narrer leurs aventures quand ils sont aussi prosélytes que Sébum, Denis et Soupape François. À les entendre, les voyages qui les séparent de la rédaction sont des périples merveilleux – par opposition à la réalité, qui consiste à zigzaguer entre des cadavres de seringues et à tromper la mort dans des trois voies dépourvues de piste cyclable en hurlant « HIDALGO DÉMISSION ! ».
Vous êtes à la croisée de trois chemins. Le premier vous garantira une carrière dans le jeu vidéo, et vous permettra de devenir le président d'Eidos Interactive. Le deuxième fera de vous le cofondateur de la société Games Workshop, qui participera à populariser le jeu de rôle dans les années 1970, tandis que le dernier vous métamorphosera en auteur à succès de Livres dont vous êtes le héros. Pour prendre le premier chemin, allez page 8 ; pour le deuxième, page 73 ; pour le dernier, page 124. Sinon, faites comme Ian Livingstone, et prenez tous ces chemins à la fois.
Un homme endimanché s'avance d'un pas déterminé vers une vaste propriété isolée, quelque part dans un coin luxuriant de la Louisiane. Il est observé par une étrange créature, dont on entrevoit tout juste les pattes griffues agrippées à un rebord de fenêtre. C'est l'introduction d'Alone in the Dark, sorti en 1992 et influencé par les films de Romero et les nouvelles de H.P. Lovecraft – et qui, en trente ans d'existence, aura lui-même donné naissance au survival horror, imposé durablement sa marque sur le genre et terrifié des générations entières avec une poignée de polygones.